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Disney+ gagne 7 millions d’abonnés après des pertes

AFP|Publié le 08 novembre 2023

Disney+ gagne 7 millions d’abonnés après des pertes

Les résultats trimestriels de Disney seront publiés la semaine prochaine. Ils sont très attendus alors que Disney+ a perdu des abonnés trois trimestres de suite. (Photo: 123RF)

Disney+ gagne 7 millions d’abonnés après trois trimestres de pertes
San Francisco, États-Unis
La plateforme Disney+ compte 112,6 millions d’abonnés, soit 7 millions de plus que fin juin, un rebond supérieur à celui attendu par le marché intervenant après trois trimestres consécutifs de pertes d’abonnés.
Le géant du divertissement Disney, qui fait face à une grève majeure des acteurs, a réalisé un chiffre d’affaires de 21,2 milliards de dollars (+5% sur un an) de juillet à septembre, selon son communiqué de résultats trimestriels publié mercredi.
Le groupe de Burbank (Californie) en a dégagé 264 millions de dollars de bénéfice net, soit un bond de 63% sur un an.
Bob Iger, le patron de la société, s’est félicité des « efforts » réalisés par Disney en termes de restructuration et d’efficacité. « Nous sommes sur la bonne voie pour réaliser environ 7,5 milliards de dollars de réductions de coûts », a-t-il indiqué, cité dans le communiqué.
Les plateformes de streaming du groupe (Disney+, ESPN+ et Hulu) ont réduit leurs pertes opérationnelles sur un an, à 420 millions de dollars pour le quatrième trimestre de son exercice décalé, au lieu de 1,47 milliard lors de la même période l’année dernière.
Les investisseurs attendaient surtout de savoir si Disney+ allait remonter la pente cet été, comme l’avait promis l’entreprise.
De fin septembre à fin juin, la plateforme de Mickey et Marvel a perdu 18 millions d’abonnés, principalement à cause du marché indien. Hotstar, la déclinaison locale de Disney, pèse quasiment un tiers du total mondial, mais elle a perdu les droits de retransmission du championnat national de cricket.
Les 7 millions d’abonnés supplémentaires sont sur Disney+, sans compter l’Inde. Avec Hotsar, Disney+ a 150,2 millions d’abonnés, contre 146,1 à fin juin.
Aux États-Unis et au Canada, le service n’a gagné que 500 000 abonnés.
– Grève –
Disney, déjà actionnaire majoritaire de Hulu, a annoncé la semaine dernière le rachat d’un tiers des parts de Hulu pour 8,6 milliards de dollars à NBC Universal, filiale du câblo-opérateur Comcast, devenant ainsi le seul propriétaire de ce service aux contenus plus adultes que ceux de Disney+.
Comme le reste de l’industrie, les studios du groupe californien accusent des trous béants dans leurs calendriers de sortie pour l’année prochaine et au-delà, car Hollywood fait face à son pire mouvement social depuis 1960.
« Je ne peux que dire que je suis optimiste et que nous trouverons une solution relativement rapidement », a déclaré Bob Iger sur la chaîne CNBC mercredi.
« En ce qui concerne l’impact sur l’entreprise, il a été négligeable jusqu’à présent. À long terme, si la grève se prolonge, il pourrait devenir significatif », a-t-il ajouté.
La grève des scénaristes a pris fin en septembre, mais les négociations avec les acteurs (qui ont débrayé mi-juillet) n’ont toujours pas abouti.
Lundi, leur syndicat a indiqué n’être toujours pas satisfait des propositions des studios, qui lui ont transmis un texte présenté comme leur offre « ultime ».
Cette proposition prévoit, selon le magazine spécialisé Variety, une prime de rediffusion largement revue à la hausse pour les acteurs jouant dans séries ou films qui font un carton sur les plateformes de «streaming», ainsi qu’une forte augmentation des salaires minimums et des garde-fous pour encadrer l’usage de l’intelligence artificielle (IA).
Mais ce dernier élément n’a pas convaincu le syndicat. Les acteurs craignent que les studios n’utilisent cette technologie pour cloner leur voix et leur image, afin de les réutiliser à perpétuité sans compensation ni consentement.

San Francisco — La plateforme Disney+ compte 112,6 millions d’abonnés, soit 7 millions de plus que fin juin, un rebond supérieur à celui attendu par le marché intervenant après trois trimestres consécutifs de pertes d’abonnés.

Le géant du divertissement Disney, qui a fait face à une grève majeure des acteurs, a réalisé un chiffre d’affaires de 21,2 milliards de dollars américains (G$US) (+5% sur un an) de juillet à septembre, selon son communiqué de résultats trimestriels publié mercredi.

Le groupe de Burbank (Californie) en a dégagé 264M$US de bénéfice net, soit un bond de 63% sur un an.

Bob Iger, le patron de la société, s’est félicité des « efforts » réalisés par Disney en termes de restructuration et d’efficacité. « Nous sommes sur la bonne voie pour réaliser environ 7,5G$US de réductions de coûts », a-t-il indiqué, cité dans le communiqué.

Les plateformes de streaming du groupe (Disney+, ESPN+ et Hulu) ont réduit leurs pertes opérationnelles sur un an, à 420M$US pour le quatrième trimestre de son exercice décalé, au lieu de 1,47G$US lors de la même période l’année dernière.

Les investisseurs attendaient surtout de savoir si Disney+ allait remonter la pente cet été, comme l’avait promis l’entreprise.

De fin septembre à fin juin, la plateforme de Mickey et Marvel a perdu 18 millions d’abonnés, principalement à cause du marché indien. Hotstar, la déclinaison locale de Disney, pèse quasiment un tiers du total mondial, mais elle a perdu les droits de retransmission du championnat national de cricket.

Les 7 millions d’abonnés supplémentaires sont sur Disney+, sans compter l’Inde. Avec Hotsar, Disney+ a 150,2 millions d’abonnés, contre 146,1 à fin juin.

Aux États-Unis et au Canada, le service n’a gagné que 500 000 abonnés.

 

Grève

Disney, déjà actionnaire majoritaire de Hulu, a annoncé la semaine dernière le rachat d’un tiers des parts de Hulu pour 8,6G$US à NBC Universal, filiale du câblo-opérateur Comcast, devenant ainsi le seul propriétaire de ce service aux contenus plus adultes que ceux de Disney+.

Comme le reste de l’industrie, les studios du groupe californien accusent des trous béants dans leurs calendriers de sortie pour l’année prochaine et au-delà, car Hollywood a fait face à son pire mouvement social depuis 1960.

« En ce qui concerne l’impact sur l’entreprise, il a été négligeable jusqu’à présent. À long terme, si la grève se prolonge, il pourrait devenir significatif », a-t-il ajouté.