Eidos a notamment planché sur la franchise Deus Ex. (photo: gracieuseté Eidos/Deus Ex)
Eidos-Montréal, un studio de Square Enix, va créer cet automne Eidos-Sherbrooke, le tout nouveau chapitre régional du studio de jeux vidéo connu pour son travail sur la franchise Deus Ex et sur le dernier opus de la série Tomb Raider. La mission première d’Eidos-Sherbrooke sera de soutenir la recherche et le développement (R-D), en explorant, testant et appliquant de nouvelles technologies visant à offrir de nouveaux outils aux développeurs d’Eidos, et par suite, des améliorations dans l’expérience des joueurs.
Eidos-Sherbrooke entend recruter 20 employés à temps plein d’ici l’automne. Le studio débutera ses activités sous la forme de télétravail, COVID-19 oblige. L’ouverture «physique» des locaux est prévue pour le début de 2021.
L’équipe espère connaître une croissance continue d’ici les cinq prochaines années, l’objectif étant d’avoisiner les 100 employés à Sherbrooke. Les profils recherchés? «Essentiellement des professionnels aguerris, des vétérans de l’industrie et de domaines connexes ainsi que des diplômés des universités sherbrookoises», indique le communiqué annonçant la création d’Eidos-Sherbrooke.
Pourquoi Sherbrooke? «La proximité avec Montréal, les universités de renom ainsi que la qualité de vie que l’on retrouve à Sherbrooke sont des critères ayant contribué au choix final, dit David Anfossi, chef de studio d’Eidos-Montréal. C’est qu’à nos yeux il est primordial d’assurer une croissance contrôlée ainsi que de combiner l’humain et la technologie au cœur de notre développement.»
Pour Julien Bouvrais, directeur des technologies d’Eidos-Montréal et chef de studio d’Eidos-Sherbrooke, l’Estrie représente une incursion dans une région très prometteuse : «Sherbrooke est une ville innovante, elle nous semble le creuset idéal pour nous épanouir, dit-il. Elle offre toutes les opportunités de se réaliser professionnellement et personnellement.»
Et de souligner: «Avec notre implantation à Sherbrooke, nous voulons proposer autre chose, un environnement et des conditions de travail qui favorisent la créativité et l’innovation», ajoute-t-il.
«L’accueil d’une entreprise d’envergure internationale telle qu’Eidos vient asseoir la crédibilité de Sherbrooke comme ville d’innovation, un positionnement auquel tient particulièrement la Ville de Sherbrooke», estime Steve Lussier, le maire de Sherbrooke.
Josée Fortin, directrice générale, de Sherbrooke Innopole, abonde dans le même sens : «Sherbrooke a su tirer son épingle du jeu en misant à fond sur l’innovation, affirme-t-elle. Grâce à la collaboration de partenaires d’affaires de l’Université de Sherbrooke, nous avons pu mettre de l’avant les capacités de notre écosystème à soutenir Eidos dans le développement de nouvelles technologies; intelligence artificielle (IA), solutions pour le jeu massif en ligne, jeux en temps réel, et même informatique quantique pourraient figurer parmi les projets de R-D travaillés localement au cours des prochaines années, créant du même coup de nouveaux emplois de qualité à Sherbrooke.»