Elles ont déjà engagé la construction d’une usine de cellules de batteries à Lordstown, dans l’Ohio. (Photo: 123RF)
Le géant américain de l’automobile General Motors (GM) et le groupe électronique sud-coréen LG ont annoncé vendredi vouloir investir 2,3 milliards de dollars dans une seconde usine de cellules de batteries pour véhicules électriques aux États-Unis, dans le Tennessee.
L’entreprise dirigée par Mary Barra a récemment engagé un tournant vers les véhicules ne rejetant pas d’émissions polluantes. Elle prévoit d’en proposer 30 modèles en 2025 et ambitionne de ne plus vendre de voitures diesel ou essence d’ici 2035.
GM et LG, réunis au sein de la co-entreprise Ultium Cells, ont déjà engagé la construction d’une usine de cellules de batteries à Lordstown, dans l’Ohio, pour 2,3 milliards de dollars. Elle devrait être terminée en 2022.
La nouvelle usine, qui devrait créer 1 300 emplois et ouvrir fin 2023, fournira les batteries développées par GM, baptisées Ultium, à l’usine d’assemblage située dans la même ville, Spring Hill, a précisé le constructeur dans un communiqué.
Sa construction « marque une nouvelle étape essentielle dans notre transition vers un avenir tout électrique », a commenté Mme Barra dans le document.
Les batteries Ultium, dévoilées par GM en mars 2020, doivent permettre à une voiture de parcourir jusqu’à 725 kilomètres avec une seule charge. Rectangulaires, elles peuvent être rangées verticalement ou horizontalement, ce qui permet d’adapter la configuration à différents véhicules.
Au moment où le secteur automobile pâtit de problèmes d’approvisionnement, en semi-conducteurs notamment, le partenariat entre GM et LG « va nous permettre de bâtir aux États-Unis des chaînes d’approvisionnement solides et stables aussi bien pour la recherche, le développement et la production de produits que pour l’apport de composants bruts », a relevé le directeur général de la filiale de LG, LG Energy Solution, Jonghyun Kim.
Les batteries pour véhicules électriques font partie des biens considérés par le président américain comme essentiels et pour lesquels il a signé fin février un décret destiné à passer au crible les chaînes d’approvisionnement. Joe Biden souhaite in fine réduire la dépendance des États-Unis vis-à-vis de l’étranger pour ces produits.