Le président de Huawei Canada a indiqué qu’il obtiendrait une partie de l’investissement de 2 milliards $ US annoncé par sa société mère chinoise dans le cadre d’un plan de cinq ans visant à embaucher plus d’ingénieurs en logiciel afin de rendre son équipement plus sécurisé, plus résistant et plus efficace.
Le président de Huawei Canada, Eric Li, a déclaré dans un communiqué que sa «priorité numéro un» était la sécurité et l’intégrité des réseaux qu’elle supporte par l’entremise de sa technologie.
Un porte-parole de la société a précisé que le siège de Huawei, à Shenzen, n’avait pas encore décidé combien d’argent et de personnel supplémentaires seraient affectés à ses activités canadiennes, qui emploient environ 500 personnes dans ses installations de recherche et développement.
L’annonce de M. Li intervient alors que Huawei Technologies est confrontée à une pression intense alors que les États-Unis et certains autres alliés du Canada tentent de restreindre l’accès de la société chinoise à leurs réseaux pour des raisons de sécurité nationale.
Le gouvernement canadien étudie également les conséquences, pour la sécurité nationale, que pourrait avoir le fait d’ouvrir les réseaux sans fil évolués de cinquième génération à l’équipement d’une entreprise chinoise juridiquement soumise au gouvernement de Pékin.
Plus tôt cette semaine, le fondateur de Huawei, Ren Zhengfei, a affirmé, lors d’une rare conférence de presse, que la société privée «dirait assurément non» si le gouvernement chinois lui demandait son aide pour faciliter une opération d’espionnage, comme l’exige une loi de 2017.
M. Ren a également indiqué que sa fille Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei, avait été bien traitée par les autorités judiciaires canadiennes depuis son arrestation à Vancouver, le 1er décembre, à la demande des États-Unis.