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Le prochain président du CRTC sera bilingue, assure Rodriguez

La Presse Canadienne|Publié le 31 mai 2022

Le prochain président du CRTC sera bilingue, assure Rodriguez

Selon le ministre du Patrimoine, Pablo Rodriguez, le fait que l’affichage du poste ne requiert actuellement pas le bilinguisme est tout simplement «inacceptable». (Photo: La Presse Canadienne)

Ottawa — Le prochain président du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) sera bilingue, a assuré le ministre du Patrimoine, Pablo Rodriguez, malgré que l’offre d’emploi précise que la maîtrise des deux langues officielles serait «préférable».

«Il va être bilingue. Croyez-moi qu’il va être bilingue», a lancé mardi M. Rodriguez à son entrée à la réunion du conseil des ministres. Il a cependant refusé de dire comment il s’y prendra pour respecter son engagement.

Selon le ministre, le fait que l’affichage du poste ne requiert actuellement pas le bilinguisme est tout simplement «inacceptable».

«La production télévisuelle qu’on a au Québec c’est extraordinaire, a expliqué M. Rodriguez. Ce qui se fait au Canada anglais, aussi, c’est extraordinaire. C’est souvent différent. Ça prend une personne qui est capable de comprendre pas juste la langue, mais aussi les nuances dans tout ça.»

Le tribunal administratif a annoncé à la mi-mai que le mandat de son président, Ian Scott, un anglophone, prendra fin en septembre. Le salaire annuel du successeur de M. Scott peut atteindre 328 100 $.

Quant à la tradition voulant que les présidents du CRTC soient en alternance des francophones et des anglophones, le ministre Rodriguez a indiqué que cela l’«importe peu».

«Qu’une personne soit anglophone et qu’il apprenne, parle le français ou qu’il soit francophone et parle l’anglais, je n’ai pas de problème», a-t-il dit. Ce qui est plutôt «fondamental» est qu’il parle français, et ce, dès son embauche.

Le gouvernement affiche clairement sa volonté de favoriser des candidats issus de groupes sous-représentés. La section «Diversité et Langues officielles» de l’offre d’emploi mentionne qu’une préférence pourrait être accordée aux femmes, Autochtones, personnes handicapées et minorités visibles.