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Jon McNeill, PDG de Lyft, a profité de sa présence au Forum économique international des Amériques à Montréal lundi pour défendre le combat de son entreprise pour une «plus grande accessibilité au transport».
Après avoir remarqué qu’«environ 40% des courses demandées sur Lyft provenaient de quartiers défavorisés», le plus grand rival de Uber a décidé de mettre plus de moyens pour arriver à une «égalité dans les transports».
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À cet effet, la plateforme a lancé à Washington un nouveau service dédié à aider les habitants des régions éloignées à transporter leurs courses plus facilement. « On est persuadés qu’il est de notre responsabilité de garder les prix aussi bas que possible, afin de desservir ces régions», a martelé M. McNeill.
Ce service souhaite se rendre utile pour les personnes qui résident dans des zones où les épiceries sont quasiment absentes et leur permettra d’utiliser la plateforme à un coût très bas pour effectuer leurs trajets vers les épiceries.
Abolir les «déserts»
«Nous voulons aider à éliminer les déserts alimentaires», a insisté M. Mcneill. Ce terme est de plus en plus utilisé pour décrire les quartiers dans lesquels l’alimentation est difficilement accessible, notamment en raison de moyens de transport rares et surtout dispendieux.
Il a, par la même occasion, annoncé un investissement de 100 millions de dollars pour développer la micro-mobilité (vélos, trottinettes, scooters …).
M. McNeill prévoit que la majorité de ses clients, dans un futur très proche, abandonneront la possession de véhicules au profit du covoiturage. Il s’agirait de la meilleure mesure pour remédier au problème de la congestion dans les villes, selon lui.
Sans être précis, l’ancien responsable marketing de Tesla a confirmé l’arrivée de Lyft à Montréal au cours de la prochaine année.