Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, en a fait l’annonce mardi au cours d’un exposé d’une quarantaine de minutes devant le Canadian Club de Toronto. Pour le moment, Fizz n’est disponible qu’au Québec et dans la région d’Ottawa. (Photo: La Presse Canadienne)
Québecor avait annoncé ses couleurs en octobre, mais le calendrier de déploiement de Fizz ailleurs au Canada est maintenant plus précis. Au cours des prochaines semaines, la marque à bas prix et entièrement numérique lancée il y a cinq ans sera disponible pour les clientèles de Vancouver, Calgary et Edmonton.
Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, en a fait l’annonce mardi au cours d’un exposé d’une quarantaine de minutes devant le Canadian Club de Toronto. Pour le moment, Fizz n’est disponible qu’au Québec et dans la région d’Ottawa.
Devant les gens d’affaires de Toronto, M. Péladeau y a discuté de l’histoire de Québecor, mais surtout de l’environnement réglementaire et concurrentiel de l’industrie de la téléphonie sans fil et de l’internet.
«C’est un autre pas en avant pour davantage de compétition au pays», a lancé M. Péladeau à l’auditoire. «Soyez prêts pour un déploiement graduel de Fizz à travers le Canada en 2024», a-t-il poursuivi.
Cette expansion dans l’ouest du pays pour Québecor, et Fizz plus précisément, est possible grâce à une politique du CRTC, qui permet aux fournisseurs régionaux de rivaliser en tant qu’exploitants de réseau mobile virtuel (ERMV). En octobre, Québecor avait annoncé le lancement de son service d’ERMV, permettant ainsi d’élargir considérablement le territoire où ses marques Fizz, Vidéotron et Freedom Mobile pourront être présentes.
Dans une entrevue accordée à l’Agence QMI, Pierre Karl Péladeau avait alors affirmé que «la mise en place par le CRTC du cadre pour les ERMV constitue un élément crucial pour le renforcement de la concurrence dans le secteur du sans-fil canadien.»
«Ce cadre nous permettra, à compter d’aujourd’hui, d’accélérer le déploiement de nos produits et de nos services sans fil au-delà de la portée de nos infrastructures réseau actuelles», avait-il ajouté.
Rappelons aussi qu’en avril dernier, Québecor a fait l’achat de Freedom Mobile pour la somme de 2,85 milliards de dollars. L’entreprise, surtout présente dans l’Ouest canadien, était auparavant la propriété de Shaw Communications, avalée par Rogers depuis.