(Photo: 123RF)
Le pirate informatique derrière l’attaque qui touche la Société de transport de Montréal depuis une dizaine de jours réclame maintenant une rançon de 2,8 millions $.
Cette demande a été formulée dans une deuxième communication avec le pirate survenue mercredi soir. La STM affirme toutefois qu’elle n’a pas l’intention de se plier à cette demande.
Dans un communiqué publié jeudi, le transporteur public montréalais explique avoir été ciblé par une attaque de type rançongiciel qui s’est produite à la suite d’un courriel d’hameçonnage. La nature du virus en cause n’est pas encore connue et l’enquête se poursuit.
La STM avait annoncé au début de la semaine dernière une panne majeure qui l’obligeait à réduire ses services, en particulier pour le transport adapté. L’attaque a aussi perturbé ses différentes plateformes, dont le site web et les lignes téléphoniques.
La cyberattaque a touché 1000 des 1600 serveurs de la société de transport, qui précise jeudi que de ce nombre, « 624 sont des serveurs sensibles d’un point de vue opérationnel », mais que « 77 % de ceux-ci sont rétablis ».
La STM assure qu’aucune donnée n’a été volée dans l’attaque. Le système de réservation du transport adapté est maintenant rétabli et les 11 000 employés ont reçu leur paie « de manière presque normale », indique-t-on.
Le service d’autobus et de métro, qui n’a pas été touché par l’attaque, continue de fonctionner normalement.