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Rogers-Shaw: le Bureau de la concurrence s’oppose à la fusion

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Rogers-Shaw: le Bureau de la concurrence s’oppose à la fusion

Rogers et Shaw ont déclaré vendredi soir qu’elles avaient été informées que le commissaire avait l’intention de déposer des demandes auprès du Tribunal de la concurrence dans le but de contester la fusion. (Photo: La Presse Canadienne)

Toronto — Le Bureau de la concurrence a déposé des demandes judiciaires pour empêcher le projet de fusion de Rogers Communications et Shaw Communications, évalué à 26 milliards de dollars.

L’autorité réglementaire a demandé lundi au Tribunal de la concurrence d’empêcher l’entente d’aller de l’avant parce qu’elle juge que l’élimination de Shaw en tant que concurrent mettrait en péril les progrès considérables que l’entreprise a accomplis pour accroître la concurrence dans un marché déjà concentré.

Selon le Bureau de la concurrence, la fusion des deux entreprises entraînerait des hausses de prix, une diminution de la qualité de service et une perte de choix, particulièrement en ce qui a trait aux services sans fil.

L’organisme a en outre réclamé une injonction pour empêcher les parties de conclure la transaction jusqu’à ce que sa demande soit entendue.

Selon le Bureau de la concurrence, la présence de Shaw dans le marché du sans-fil a a contribué de façon significative à la concurrence ces dernières années, mais que depuis l’annonce de l’entente avec Rogers, ses efforts ont déjà commencé à diminuer.

Rogers et Shaw ont toutes deux indiqué ces derniers jours qu’elles avaient l’intention d’aller de l’avant avec leur transaction et de s’opposer aux efforts du commissaire de la concurrence pour la bloquer.

Le Bureau de la concurrence est l’un des trois organismes réglementaires dont l’approbation était requise pour que l’entente puisse procéder. Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) s’est déjà prononcé sur l’entente au début de l’année, et les deux sociétés attendent aussi une décision d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE).