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Snap licencie 10% de son personnel

AFP|Publié le 05 février 2024

Snap licencie 10% de son personnel

Snapchat a bâti son succès sur les messages photos et vidéos éphémères, qui ont été copiés par ses rivaux, et sur les filtres de réalité augmentée. (Photo: 123RF)

Le réseau social des adolescents Snapchat va de nouveau licencier des centaines de personnes, rejoignant d’autres entreprises technologiques qui réduisent leurs effectifs en ce moment.

Snap, la maison mère de l’application, a annoncé lundi qu’elle se séparait de 10% de ses employés, soit environ 500 personnes. Elle avait déjà remercié 20% de son personnel à l’été 2022 (plus de 1200 personnes).

«Nous réorganisons notre équipe pour réduire les échelons hiérarchiques intermédiaires et promouvoir la collaboration», a déclaré un porte-parole de Snap.

«Nous nous attachons à soutenir les membres de notre équipe qui quittent l’entreprise et nous leurs sommes très reconnaissants pour leur travail acharné et leurs nombreuses contributions à Snap», a ajouté la société.

L’entreprise comptait un peu plus de 5300 employés début novembre.

Au printemps dernier, Evan Spiegel, qui a cofondé Snap en 2011, s’était félicité d’avoir atteint les 750 millions d’utilisateurs mensuels, «dont la vaste majorité des 13-34 ans dans plus de 20 pays».

Mais contrairement à Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp), Snap n’a jamais réussi à gagner suffisamment de recettes publicitaires pour dégager un profit annuel.

En 2022, ses pertes nettes ont triplé à 1,43 milliard de dollars américains. Le groupe californien doit présenter mardi ses résultats trimestriels et annuels.

Snapchat a bâti son succès sur les messages photos et vidéos éphémères, qui ont été copiés par ses rivaux, et sur les filtres de réalité augmentée.

Mais l’entreprise n’a pas réussi sa diversification dans les équipements électroniques, comme les lunettes connectées.

Selon le site web layoffs.ai, qui suit les licenciements dans le secteur des technologies, 32.000 emplois ont été supprimés dans ce domaine depuis le 1er janvier.

Les suppressions ne sont pas de la même ampleur que fin 2022 et début 2023, lorsque les entreprises de la tech avaient congédié des centaines de milliers de personnes.

Il s’agissait alors d’un contrecoup de la frénésie d’embauche liée à la pandémie, lorsque les groupes ont recruté à tour de bras pour répondre à la demande des consommateurs dont la vie quotidienne avait migré en ligne.