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Vidéotron met 214 de ses travailleurs en lock-out à Gatineau

La Presse Canadienne|Publié le 27 octobre 2023

Vidéotron met 214 de ses travailleurs en lock-out à Gatineau

La direction affirme offrir 14,5% d'augmentation sur sept ans, en plus de montants forfaitaires équivalant à 3% du salaire. (Photo: La Presse Canadienne)

Vidéotron, filiale de Québecor média, décrète un lock-out de ses 214 travailleurs, à la suite du rejet de son offre finale par ceux-ci à Gatineau.
Le lock-out entrera en vigueur lundi prochain à 5 h, a fait savoir l’entreprise de télécommunications vendredi.
Les 214 travailleurs membres d’une section locale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui est affilié à la FTQ, avaient rejeté l’offre patronale finale et globale il y a une semaine, dans une proportion de 74 %.
Le syndicat espérait alors pouvoir reprendre les discussions avec la direction de l’entreprise.
Le président du Syndicat des employés de Vidéotron, Nick Mingione, dénonce le choix de l’employeur de décréter un lock-out: «Un lock-out n’est pas la solution. La solution est à la table de négociation. Malheureusement, l’usage du lock-out n’est jamais trop loin pour cet employeur qui, à travers les années, a usé de cette pratique de trop nombreuses fois. Maintenant, il le fait sachant que le gouvernement fédéral est sur le bord de déposer à la Chambre des communes une loi qui interdirait l’utilisation de travailleurs de remplacement.» 
La convention collective est échue depuis le 31 août 2021. La sous-traitance et le maintien ici des emplois sont particulièrement en litige dans ce conflit.
La direction de l’entreprise de télécommunications affirme n’avoir d’autre choix que de recourir davantage à la sous-traitance, puisque 350 postes dans ses centres d’appels seraient vacants, malgré ses efforts de recrutement.
«Vidéotron se doit de trouver des solutions alternatives afin de bien continuer de procurer à ses clients le meilleur service à la clientèle de l’industrie. Il est important de préciser que l’entreprise s’est aussi engagée à ne faire aucune mise à pied dans les emplois où elle utilise la sous-traitance», a-t-elle fait savoir.
La direction affirme offrir 14,5 % d’augmentation sur sept ans, en plus de montants forfaitaires équivalant à 3 % du salaire.
Par Lia Lévesque

Vidéotron, filiale de Québecor média, décrète un lock-out de ses 214 travailleurs, à la suite du rejet de son offre finale par ceux-ci à Gatineau.

Le lock-out entrera en vigueur lundi prochain à 5h, a fait savoir l’entreprise de télécommunications vendredi.

Les 214 travailleurs membres d’une section locale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui est affilié à la FTQ, avaient rejeté l’offre patronale finale et globale il y a une semaine, dans une proportion de 74%.

Le syndicat espérait alors pouvoir reprendre les discussions avec la direction de l’entreprise.

Le président du Syndicat des employés de Vidéotron, Nick Mingione, dénonce le choix de l’employeur de décréter un lock-out: «Un lock-out n’est pas la solution. La solution est à la table de négociation. Malheureusement, l’usage du lock-out n’est jamais trop loin pour cet employeur qui, à travers les années, a usé de cette pratique de trop nombreuses fois. Maintenant, il le fait sachant que le gouvernement fédéral est sur le bord de déposer à la Chambre des communes une loi qui interdirait l’utilisation de travailleurs de remplacement.» 

La convention collective est échue depuis le 31 août 2021. La sous-traitance et le maintien ici des emplois sont particulièrement en litige dans ce conflit.

La direction de l’entreprise de télécommunications affirme n’avoir d’autre choix que de recourir davantage à la sous-traitance, puisque 350 postes dans ses centres d’appels seraient vacants, malgré ses efforts de recrutement.

«Vidéotron se doit de trouver des solutions alternatives afin de bien continuer de procurer à ses clients le meilleur service à la clientèle de l’industrie. Il est important de préciser que l’entreprise s’est aussi engagée à ne faire aucune mise à pied dans les emplois où elle utilise la sous-traitance», a-t-elle fait savoir.

La direction affirme offrir 14,5% d’augmentation sur sept ans, en plus de montants forfaitaires équivalant à 3% du salaire.


Par Lia Lévesque