(Photo: Eloise Ambursley pour Unsplash)
La We Company, la maison-mère de la société WeWork qui a lancé une véritable révolution des bureaux partagés, a publié mercredi son dossier pour préparer son entrée en Bourse qui confirme une perte nette de près de 2 milliards de dollars en 2018.
Elle a généré un chiffre d’affaires de 1,82 milliard de dollars l’année dernière. La date exacte de l’entrée en Bourse n’a pas été donnée.
La valeur de l’entreprise, née il y a 9 ans, est évaluée pour l’heure à quelque 47 milliards de dollars, sur la base des rondes de financement privées.
Le groupe gère 485 sites dans 28 pays. Souvent des étages entiers qu’il module entre bureaux privatifs, espaces communs et cabines individuelles, aménage, et sous-loue.
Sur les six premiers mois de l’année, l’écart entre perte nette (904,6 millions de dollars) et chiffre d’affaires (1,535 milliard) s’est nettement réduit.
Le capital sera divisé en trois classes d’actions, chaque titre de la classe A étant assorti d’un seul vote contre 20 à chaque action de classe B et C.
Quand la société est créée en 2010, le concept de «cotravail» n’est pas nouveau, mais il profite des nouvelles technologies, qui permettent de travailler depuis n’importe où, et de la crise financière, qui avait alors forcé de nombreux licenciés de la finance ou de la création à monter leur propre entreprise.
Dans les locaux, toute l’intendance est prise en charge, de la connexion internet à l’imprimante en passant par le ménage. Et la déco, mélange de couleurs vives, de design industriel et de tissus ethniques, attire les millenials.
Les plus grandes entreprises, à l’instar de Microsoft, HSBC ou Facebook, se sont aussi laissées séduire. Les sociétés de plus de 500 salariés représentent désormais 40% des membres de WeWork.