La plage de La Caravelle en Guadeloupe, appartenant au Club Med. (Photo: Getty Images)
Le groupe Club Med, pionnier des villages-clubs désormais recentré sur le haut de gamme, a retrouvé en 2022 son activité d’avant-pandémie, grâce à un « fort rebond » en Europe et en Amérique du Nord, qui a permis un doublement de son chiffre d’affaires.
L’an dernier, le volume d’affaires s’est établi à 1,7 milliard d’euros, ressortant deux fois supérieur à celui de 2021 et retrouvant 99% de son niveau de 2019, précise le Club Med dans un communiqué.
L’année 2022 a marqué une « étape importante dans la stratégie de montée en gamme » du Club Med puisque le haut de gamme représente désormais 95% de son parc de villages, grâce à l’ouverture de sept nouveaux « resorts », souligne Henri Giscard d’Estaing, président du groupe, cité dans le communiqué.
Autre motif de satisfaction: les perspectives pour la première moitié de l’année 2023 sont « très encourageantes », indique-t-il, grâce à des réservations en hausse de 36% pour les départs prévus au premier semestre, par rapport à la même période l’an dernier.
En 2022, l’activité du Club Med « a poursuivi et accéléré son rebond en Europe et en Amériques », après une reprise déjà forte au second semestre 2021, et ce malgré l’impact, variable d’un pays à l’autre, de la pandémie de Covid-19 en janvier et février, note le groupe.
Le résultat opérationnel s’est établi à 98 millions d’euros en 2022, retrouvant son niveau d’avant-Covid, grâce aux « excellentes performances de l’Europe et des Amériques », en dépit du maintien des restrictions de déplacement en Asie et de la reprise du Covid-19 en Chine.
En France, le chiffre d’affaires a plus que doublé sur un an à 662 millions d’euros, soit 6% au-dessus de son niveau prépandémie.
Quant à la zone « Amériques », Nord et Sud, elle a enregistré en 2022 « une forte reprise » (+89% sur un an et +33% comparés à 2019), profitant d’une « forte demande aux États-Unis et au Canada », de la montée en gamme de l’offre et d’une « très forte progression des voyages intérieurs au Brésil ».
En revanche, l’Asie est restée lourdement affectée par la pandémie, « malgré des premiers signes de reprise » au second semestre. Le volume d’affaires est resté quasi divisé par deux (-48%) en 2022 comparés à 2019, malgré un rattrapage au second semestre.