Le Canada grand gagnant de la guerre USA-Chine, comment transformer du CO2 en savon, l'or n'a pas fini de grimper!
Le Canada grand gagnant de la guerre USA-Chine, comment transformer du CO2 en savon, la valeur de l’or n’a pas fini de grimper et d’autres nouvelles à lire en ce lundi 12 août.
1- Plutôt qu’enfouir le CO2 sous le sol, cette startup albertaine le transforme… en savon. La société CleanO2 de Calgary a mis au point un dispositif capable de capter les émissions de CO2 afin d’en produire un produit chimique qui est notamment utilisé par la chaîne de cosmétiques Lush pour créer certains de ses produits vendus en magasin. Ça semble cocasse, mais le potentiel de cette technologie est prometteur. La firme McKinsey estime le marché potentiel de la transformation des émissions de carbone à 1200 milliards $US en 2030, rappelle le Financial Post.
2- Le Canada est en train de remporter la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. La guerre commerciale de Donald Trump est décriée de toutes parts, mais l’imposition de taxes sur l’importation de biens produits en Chine, d’une part, et de taxes sur les produits américains d’autre part, ne profite à aucun des deux pays. Ce sont plutôt des partenaires tiers des deux géants économiques qui voient leurs propres exportations bondir. Et à ce jeu, le Canada est le seul pays qui profite de la situation en exportant davantage à la fois en Chine et aux États-Unis, selon une analyse effectuée par Quartz.
3- En fin de compte, la hausse du salaire minimum à 15$/h a profité aux restaurateurs newyorkais. Alors que plusieurs anticipaient le pire, la hausse de 7,25$US à 15$US du salaire horaire des employés du secteur newyorkais de la restauration entre 2013 et 2019 n’aura pas nui à sa croissance. Au contraire : l’industrie de la restauration dans l’État américain a vu son chiffre d’affaires et le nombre d’embauches croître plus rapidement qu’ailleurs au pays de l’Oncle Sam, constate une étude à ce sujet reprise par Business Insider.
4- Vol de données personnelles : après les banques et les ministères, au tour des écoles? À l’occasion d’une conférence sur la sécurité informatique à la fin de la semaine dernière, un jeune diplômé de Boston a sonné l’alarme relativement aux déficiences des systèmes informatiques utilisés dans le réseau scolaire, notamment des outils de gestion des données confidentielles. Il serait étonnamment facile de falsifier des informations, selon ce dernier, qui a réussi à déjouer les mesures de sécurité sans avoir de formation en informatique. «Les données scolaires devraient être traitées avec le même soin que les données sur la santé», a-t-il déclaré, selon TechCrunch.
5- Le chiffre du jour : 1 million de dollars US (la cagnotte promise par Apple à quiconque trouve une faille de sécurité sur son iPhone). C’est la plus importante somme mise en jeu par une entreprise, et pour Apple, c’est un virage important, elle qui auparavant ne récompensait que des chercheurs invités à tester ses logiciels dans un environnement contrôlé, raconte Reuters.
6- La valeur de l’or n’a pas fini de grimper. Les spéculateurs qui misent sur le cours de l’or doivent se frotter les mains depuis le début de l’été. Avec l’incertitude planant dans le marché des devises, ce regain n’est pas terminé non plus, si on se fie aux prédictions de Citigroup et Goldman Sachs. Les deux groupes financiers voient la valeur de l’or continuer de monter, surpassant même les 1600$US l’once d’ici six mois, selon Bloomberg.
7- La volonté d’Ottawa de réduire le prix des médicaments met l’industrie pharmaceutique en rogne. Sans surprise, les sociétés pharmaceutiques ont mal réagi à l’annonce vendredi dernier d’une réforme du prix des médicaments qui vise à réduire de 13,2 milliards $ sur dix ans la facture payée par les consommateurs canadiens. Les nouvelles règles ont été confirmées après des mois de lobby intense auprès du gouvernement pour en alléger l’impact, en vain. Le principal changement est qu’on ne regardera plus du côté des États-Unis et de la Suisse, où les médicaments coûtent plus cher, pour fixer les prix au Canada, raconte Reuters.
8- Votre bonne humeur fait de vous de meilleures cibles pour le hameçonnage. Des chercheurs ont profité de la conférence Black Hat de Las Vegas, la semaine dernière, pour révéler des trouvailles intéressantes à propos des campagnes de courriels frauduleux circulant sur les serveurs de Google. Parmi celles-ci, il semble que les hormones liées à la bonne humeur comme la testostérone, l’estrogène, la sérotonine et la dopamine accroissent le goût du risque des gens. À l’inverse, le cortisol, l’hormone du stress, contribuerait à rendre les gens plus suspicieux. «Quand on est de bonne humeur, notre capacité à détecter les messages malicieux décline» résume Daniela Oliveira, chercheuse à l’Université de Floride, à Fast Company.
9- Vous ne verrez pas le remplaçant d’Android dévoilé par Huawei de sitôt… Appelé HarmonyOS, le nouveau logiciel présenté par le groupe chinois la fin de semaine dernière vise à remplacer le système que Google refuse dorénavant de lui fournir, mais l’Amérique du Nord n’est pas près de le voir. Selon The Verge, même s’il a été conçu pour animer à peu près tout type d’appareils électroniques, il sera d’abord installé sur des téléviseurs intelligents qui seront exclusivement destinés au marché chinois. Par contre, on saura rapidement s’il fait mieux qu’Android, car OnePlus, un rival chinois de Huawei, compte aussi lancer en Chine ses propres télés connectées animées par Android au cours des prochaines semaines.
10- Une puce sous la peau pour démarrer votre Tesla? Cette propriétaire l’a fait. Une programmeuse américaine s’est greffée sous la peau du bras gauche la puce RFID de la clé pour valet de sa Model 3. On ne le recommande à personne, mais elle explique dans une vidéo comment elle s’y est prise. On ne sait juste pas si ça fonctionne…
Sources: Bloomberg, Business Insider, Fast Company, Financial Post, Quartz, Reuters, TechCrunch, The Verge, YouTube.
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NDLR: L’article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.