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La bienveillance, l’antidote à l’incertitude

Catherine Charron|Publié le 18 avril 2022

La bienveillance, l’antidote à l’incertitude

«On ne peut pas passer à côté de la sphère personnelle de la vie d’un employé», affirme Clara Demers.

RHéveil-matin est une rubrique quotidienne où l’on présente aux gestionnaires et à leurs employés des solutions inspirantes pour bien commencer leur journée. En sirotant votre breuvage préféré, découvrez des astuces inédites pour rendre vos 9@5 productifs et stimulants.


Chaque lundi, et ce jusqu’en mai, la rubrique RHéveil-matin vous propose de découvrir comment se passe (ou pas) le retour au bureau un peu partout dans la province.

RHÉVEIL-MATIN. L’un de plus grands défis que rencontrent les gestionnaires d’une équipe en télétravail depuis le début de la pandémie, c’est de garder ses troupes mobilisées et soudées. En tant que gestionnaire d’une division éparpillée entre le Saguenay–Lac-Saint-Jean, la Capitale-Nationale et le Bas-Saint-Laurent, Clara Demers ne peut qu’acquiescer à ce constat.

La directrice principale ne s’est donc pas sentie prise au dépourvu lorsque la quarantaine de salariés du groupe conseil en transformation des affaires de l’est du Québec de Raymond Chabot Grant Thornton s’est retrouvée catapultée à leur domicile en 2020.

Sachant comment mener à bien sa mission sans que tous ses consultants soient basés en un seul lieu, Clara Demers avait dans sa manche une carte qui lui a permis de maintenir bas le taux de roulement au sein de son équipe: la bienveillance.

«Le rôle du leader c’est d’accompagner des gens, on ne peut pas passer à côté de la sphère personnelle de la vie d’un employé. Ça demande une grande ouverture d’esprit», assure-t-elle au bout du fil.

C’est pourquoi leur groupe, qui compte aujourd’hui une soixantaine de professionnels, a adopté une formule de travail hybride flexible. Tout en respectant le cadre établi par la haute direction de Raymond Chabot Grant Thornton, les employés peuvent choisir de bosser du bureau aussi souvent qu’ils le désirent.

«Les gestionnaires tentent de les faire revenir le plus possible, et ça fonctionne», affirme-t-elle, si ce n’est de la sixième vague de COVID-19.

Forte de son expérience, elle met en pratique les acquis testés et approuvés avant même le début de la pandémie pour contribuer à la cohésion et à l’esprit d’équipe entre des collègues qui ne sont pas toujours physiquement proches.

À la tête du comité de mobilisation de sa division, Clara Demers explique qu’elle a prévu trois pique-niques afin de souder les liens entre coéquipiers de chaque région administrative en mai 2022. En décembre dernier, un lac-à-l’épaule a eu lieu juste avant la montée en flèche des cas.

«Notre groupe se réunissait deux fois par an à Québec, avec l’ensemble des employés», rappelle la gestionnaire.

En plus de ces rassemblements ponctuels, la directrice principale se déplace régulièrement pour aller à la rencontre de sa vingtaine de travailleurs, afin de demeurer proche d’eux malgré la distance qui les sépare, tentant de garder un contact serré même lorsqu’elle se trouve à Saguenay avec ses équipes de Québec et du Bas-Saint-Laurent.

Cette bienveillance lui a d’ailleurs souri, surtout lorsque le moral de ses troupes a connu des soubresauts en décembre 2021, alors que la montée d’Omicron s’est invitée aux festivités. «Pour s’en tirer, il faut maintenir cette proximité et tendre l’oreille, témoigne-t-elle. C’est la responsabilité du gestionnaire ou de l’employeur de prendre de leurs nouvelles et de s’assurer qu’ils ne se sentent pas isolés».

 

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