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La pandémie n’est pas de taille pour empêcher l’amour au travail

Catherine Charron|Publié le 14 février 2022

La pandémie n’est pas de taille pour empêcher l’amour au travail

(Photo: 123RF)

RHéveil-matin est une rubrique quotidienne où l’on présente aux gestionnaires et à leurs employés des solutions inspirantes pour bien commencer leur journée. En sirotant votre breuvage préféré, découvrez des astuces inédites pour rendre vos 9@5 productifs et stimulants.


RHÉVEIL-MATIN. La distanciation sociale, le télétravail ainsi que les autres restrictions sanitaires n’auront pas été de taille pour empêcher l’amour de faire son petit bonhomme de chemin dans les milieux de travail, selon un sondage mené par la Society for Human Resource Management (SHRM).

En 2022, 33% des 550 Américains interrogés ont avoué entretenir, ou du moins avoir entretenu, une idylle avec un collègue. Semblable en 2021, ce nombre est en croissance, car 27% des répondants avaient tenu un propos similaire en 2020.

La majorité du temps, il n’est pas question de grandes déclarations d’amour, mais bien d’une relation somme toute superficielle… si vous voyez ce que je veux dire. Et les couples d’employés de même niveau sont ceux qui ont le plus tendance à changer leur statut sur Facebook pour «en couple» (65%), que ceux formés avec son patron (19%), ou avec son employé (12%).

La pandémie semble avoir eu l’effet d’une douche froide sur ses passions au boulot, car seuls 20% des idylles pré-COVID-19 se sont poursuivies lorsque le télétravail est devenu la norme.

Un maigre 6% des répondants laissent toutefois entendre que la distanciation sociale et le télétravail ne sont pas parvenus à les empêcher de développer des sentiments pour un collègue.

Il n’y a rien de surprenant à ce que le milieu de travail soit un environnement propice à l’éclosion de romance croit Johnny C. Taylor Jr, le PDG de la SHRM, tandis que les restrictions sanitaires isolaient de plus en plus les individus. D’où l’importance que la politique de travail des organisations se penche sur ses employés qui se font la cour, avant que la situation devienne houleuse.

Après tout, personne n’est à l’abri que ces flirts à l’apparence innocents ne se transforment pas plutôt en harcèlement sexuel, doit-on le rappeler.

De nouvelles mesures ont d’ailleurs été instaurées chez de nombreuses organisations, écrit-on, dans la foulée du mouvement #Metoo, certaines proscrivant tout simplement les relations amoureuses au boulot, alors que d’autres interdisent carrément de proposer un rencart à un autre collègue si la personne a déjà décliné une première offre.

D’autres encore exigent que l’entreprise soit mise au courant dès que deux employés se déclarent mutuellement leur amour. Elles ne font toutefois pas légion, puisque plus du trois quarts ont plutôt indiqué que leur patron n’en faisait pas la demande.

 

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