L’IA gagne du terrain chez les grandes entreprises canadiennes

Publié le 10/01/2024 à 17:30

L’IA gagne du terrain chez les grandes entreprises canadiennes

Publié le 10/01/2024 à 17:30

Par Emmanuel Martinez

(Photo: Alexander Sinn pour Unsplash.com)

L’intelligence artificielle est de plus en plus populaire chez les grandes entreprises canadiennes, selon un rapport d’IBM publié mercredi.

Environ 37% des entreprises de plus de 1000 employés sondées au pays en novembre avaient recours à l’IA, soit trois points de pourcentage de plus qu’en avril, peut-on lire dans le quatrième Indice mondial de l’adoption de l’IA. Cette proportion est plus faible que la moyenne de 42% obtenue dans une vingtaine de pays dans ce coup de sonde mené par Morning Consult auprès de plus de 8 500 professionnels des TI. Mais puisque la moyenne mondiale n’a pas bougé depuis avril, le Canada comble son retard face à d’autres pays.

L’Inde (59%) est l’État où l’adoption de l’IA est la plus forte, suivi des Émirats arabes unis (58%), de Singapour (32%) et de la Chine (50%). L’Espagne (28%), l’Australie (29%) et la France (26%) arrivent en queue.

Même si l’IA se répand au pays, les grandes entreprises canadiennes qui l’ont déjà déployée sont moins susceptibles qu’ailleurs d’accélérer la cadence. Seulement, 35% d’entre elles ont l’intention de presser le pas, le plus faible taux parmi les pays sondés, contre 85% pour celles en Chine, qui occupe la tête dans cette catégorie.

L’obstacle de la main-d’œuvre

Au pays, les grandes entreprises canadiennes utilisent surtout l’IA dans l’automatisation des processus informatiques (30%), la détection des fraudes (24%), l’analytique et l’intelligence d’affaires (23%), ainsi que la sécurité et la détection de menaces (22%).

Les progrès des outils d’IA qui les rendent plus accessibles (46%), la nécessité de réduire les coûts et d’automatiser les processus clés (46%), et la quantité croissante d’IA intégrée dans les applications commerciales standards (34%) sont les raisons les plus citées pour adopter l’IA.

À l’opposé, des compétences et une expertise limitées en IA (41%), des données trop complexes (24%) et des coûts élevés (24%) sont les principaux freins identifiés par les grandes entreprises canadiennes.

Enfin, 48% des entreprises canadiennes sondées songent à la possibilité d’utiliser l’IA.

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