L’éditeur établi à Toronto cherche à diversifier son modèle de revenus pour rémunérer sa main-d’œuvre journalistique. (Photo: Eduardo Lima pour La Presse canadienne)
Torstar fait le pari de se lancer dans les jeux d’argent en ligne, du moment que le gouvernement ontarien lui donnera son feu vert.
L’éditeur établi à Toronto cherche à diversifier son modèle de revenus pour rémunérer sa main-d’œuvre journalistique, explique Jim Warren, un consultant de l’industrie du jeu embauché par Torstar. On ignore toutefois l’ampleur des profits qui pourront être dégagés d’un casino en ligne, note-t-il, car la taille du marché dépendra d’un processus de consultation devant s’amorcer dans quelques mois.
Dans le budget provincial présenté en novembre dernier, le gouvernement de Doug Ford s’est engagé à ouvrir le marché du jeu en ligne à des opérateurs privés autorisés. Le nouveau projet de Torstar attend justement l’approbation de la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario, de même que l’échéancier du gouvernement.
L’éditeur a multiplié les annonces de diversification au cours des derniers mois, plus récemment par le biais de partenariats avec le détaillant Golf Town et la compagnie d’assurance habitation et automobile Onlia, par exemple.
Torstar publie le « Toronto Star » et plusieurs autres quotidiens en Ontario, dont le « Hamilton Spectator », en plus de quelque 70 hebdomadaires communautaires.
Ce géant canadien des médias a été privatisé l’année dernière par NordStar Capital.