(Photo: Glenn Carstens Peters pour Unsplash)
Dans sa « grande offensive » pour combler la pénurie de main-d’œuvre en technologies de l’information (TI), Québec subventionnera les stages en entreprise afin de favoriser des programmes de courte durée en formule « travail-études ».
Ce type de programmes ont un taux de diplomation « phénoménal » de 85 %, a lancé le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, en annonçant lundi l’investissement de 18,8 millions $. Le taux de rétention après trois mois est quant à lui de 91 %.
« C’est vraiment la solution où tout le monde est gagnant, a affirmé le ministre. La personne travaille, mettons trois jours par semaine, elle étudie deux jours par semaine, et elle bénéficie d’une rémunération. Elle a un soutien financier, l’employeur bénéficie des apprentissages académiques et l’institution d’enseignement bénéficie de l’expérience pratique acquise au sein de l’entreprise. »
Les formations mises sur pied dans le cadre du Programme de formations de courte durée privilégiant les stages dans les professions priorisées par la CPMT (COUD) comprendront entre 9 et 30 crédits ou entre 130 et 500 heures. La partie « travail » pourra être créditée comme un stage dans le cadre des études.
En vertu du nouveau programme, les entreprises pourront se faire rembourser des salaires jusqu’à 25 $ par heure pendant la formation et jusqu’à 20 000 $ par participant.
Le gouvernement espère que plus de 700 travailleurs maintiennent leur emploi ou intègrent le marché du travail grâce à ce coup de pouce.
Québec estime que 10 000 postes doivent être pourvus dans le secteur des technologies de l’information et des communications et veut mettre les bouchées doubles pour combler ce besoin de main-d’œuvre.
Il y a une semaine, le gouvernement annonçait un programme de 40 millions $ qui visait à séduire 2500 chômeurs pandémiques et personnes à la recherche d’un emploi.