Cryptomonnaies: Binance paiera 4G$US pour un accord avec les É-U
La Presse Canadienne|Publié le 21 novembre 2023Le développement de l’affaire contre Binance a été confirmé sous couvert d’anonymat avant une annonce attendue. (Photo: Getty Images)
La plus grande plateforme d’échange de cryptomonnaies au monde a accepté de payer plus de 4 milliards de dollars américains (G$US) dans le cadre d’un accord avec le gouvernement américain, a affirmé mardi à l’Associated Press une personne au fait de l’accord.
Le développement de l’affaire contre Binance a été confirmé sous couvert d’anonymat avant une annonce attendue. Le montant de l’accord a été rapporté pour la première fois par Bloomberg.
Cela survient quelques mois après que la société a été accusée d’opérer comme une bourse de valeurs non enregistrée et de violer une série de lois américaines sur les valeurs mobilières, dans le cadre d’une action en justice intentée par les autorités de régulation.
Binance est une société à responsabilité limitée des îles Caïmans fondée par le Canadien Changpeng Zhao. Les accusations sont similaires aux pratiques mises au jour après l’effondrement de la deuxième plus grande plateforme d’échange de cryptomonnaies, FTX, l’année dernière.
M. Zhao a également été accusé d’avoir détourné des fonds de clients, en dissimulant le fait que la société mélangeait des milliards de dollars d’actifs d’investisseurs et en les envoyant à une tierce partie dont M. Zhao était également le propriétaire.
Lorsque la Securities and Exchange Commission, l’organisme responsable de la réglementation et du contrôle des marchés financiers aux États−Unis, a engagé des poursuites contre la société, Binance a dit qu’elle avait coopéré à l’enquête, mais que l’agence avait «choisi d’agir unilatéralement et d’engager des poursuites».
Le secteur des cryptomonnaies a été marqué par des scandales et des effondrements de marché. Sam Bankman−Fried, le fondateur de 31 ans de la société de courtage en cryptomonnaies FTX, a été reconnu coupable au début du mois de fraude pour avoir volé au moins 10 G$US à des clients et à des investisseurs.
Eric Tucker et Lindsay Whitehurst, The Associated Press