Bernard Mooney : prédire et investir

Publié le 22/09/2010 à 11:31, mis à jour le 22/09/2010 à 12:08

Bernard Mooney : prédire et investir

Publié le 22/09/2010 à 11:31, mis à jour le 22/09/2010 à 12:08

Photo : Bloomberg

Blogue. Lundi, le Bureau national de la recherche économique (NBER) a annoncé que l’économie américaine était officiellement sortie de récession en juin 2009.

J’ai haussé les épaules en lisant cela. Puis, j’ai eu un «flash» : il me semble que j’ai écrit une chronique annonçant justement que la récession était terminée. Et j’ai trouvé.

Effectivement, dans l’édition du journal du 6 au 12 juin 2009, j’ai écrit une chronique dont le titre était « La récession américaine est terminée ».

Wow! Ma première réaction a été de me prendre pour le Dieu de la prévision! Mais je suis vite retombé sur terre…

En effet, je me suis demandé : si tu es si brillant, as-tu fait beaucoup d’argent parce que tu as eu raison? Question douloureuse!

Pas vraiment. J’étais pleinement investi il y a un an et je le suis encore. Mon portefeuille s’est apprécié depuis juin 2009, mais pas tant que cela non plus (c’est trois avant qu’il fallait acheter).

Cela m’a fait penser à ce que George Soros disait : l’important n’est pas d’avoir raison ou tort. L’important c’est combien d’argent vous faites lorsque vous avez raison et combien vous perdez lorsque vous avez tort.

C’est la grande différence entre investir et prédire. Et comme je me définis d’abord comme un investisseur, je ne retire absolument rien à avoir prédit qu’on était dans le creux économique.

Bernard Mooney

 

 

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