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Les ventes de maisons ont enregistré en août leur première hausse mensuelle depuis le mois de mars, mais les prix sont demeurés stables, deux signes révélateurs de la santé du marché immobilier canadien qui devraient éliminer les craintes d'une bulle immobilière.
Le nombre désaisonnalisé de transactions s'est élevé à environ 32 000 le mois dernier, en hausse de 4,1 pour cent par rapport à juillet, a annoncé l'Association canadienne de l'immeuble (ACI) dans un rapport rendu public mercredi.
Néanmoins, le nombre d'unités vendues était en baisse de 22 pour cent par rapport aux 42 350 unités d'août 2009.
"Les nombreuses ventes enregistrées à la fin de l'année dernière et plus tôt cette année ont été conclues plus tôt que prévu, soit avant l'été. Cette tendance se poursuivra au cours des prochains mois", a affirmé Gregory Klump, économiste en chef de l'ACI, dans le rapport.
"Cela laisse présager que le retour aux niveaux habituels sera une tendance à la baisse marquée", a-t-il ajouté.
De nombreux acheteurs sont passés à l'action alors que les taux hypothécaires étaient à leurs niveaux les plus bas et avant les modifications apportées aux règlements sur les prêts hypothécaires, en avril.
De plus, les acheteurs dans les solides marchés de la Colombie-Britannique et de l'Ontario se sont dépêchés d'acheter avant l'entrée en vigueur dans ces deux provinces, le 1er juillet, de la nouvelle taxe de vente harmonisée, qui s'applique aux services des agents immobiliers et à certaines ventes résidentielles qui en étaient auparavant exemptes.
En juillet, les ventes avaient chuté de 30 pour cent par rapport à la même période il y a un an, lorsque que le marché immobilier a permis à l'économie canadienne de sortir de la récession.
Les ventes reculent de façon stable depuis quelques mois, tandis que la demande diminue et que davantage de propriétaires mettent leurs résidences sur le marché. Mais jusqu'au mois dernier, les prix continuaient d'augmenter sur une base mensuelle.
Le prix moyen des maisons vendues en août au Canada était de 324 928 $. Ce montant est comparable à celui à d'août 2009, soit 324 843 $.
À la fin d'août 2010, il fallait en moyenne 6,9 mois pour vendre une maison au pays. Cela représente une légère baisse par rapport à la moyenne de sept mois enregistrée à la fin de juillet 2010.
La stabilité des données, d'une année à l'autre, laisse entendre que les prix des résidences ont finalement commencé à chuter pour se mettre en phase avec la diminution des ventes, a estimé Douglas Porter, économiste en chef adjoint à la Banque de Montréal.
