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Les bourses nord-américaines ont terminé la séance de mardi dans le rouge, mais en éliminant une bonne partie des pertes subies depuis ce matin.
En milieu d’après-midi, les marchés ont repris de la vigueur lorsque la Réserve fédérale américaine a indiqué vouloir racheter une partie des obligations à long terme du gouvernement américain.
La décision très attendue des investisseurs est destinée à donner un peu d’énergie à l’économie américaine qui manque de souffle et peine à croître.
Mais elle signale également que depuis sa dernière rencontre tenue il y a sept semaines et pendant laquelle elle a fixé pour la dernière fois la politique monétaire du pays, son inquiétude a augmenté par rapport à l’état de la reprise économique et à un éventuel retour en récession.
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Le S&P/TSX a baissé de 25,27 points Toronto, à 11 838,29 points. Au même moment, le Dow Jones a chuté de 54,50 points à New York, à 10 644,25 points.
Le Nasdaq de son côté a tombé de 28,52 points, à 2 277,17 points, pendant que le S&P 500 a trébuché de 6,73 points, à 1 121,06 points.
Le baril de pétrole s’est enlisé comme tous les indices et a perdu 1,23 $ US , à 80,25 $ US, après avoir passé plusieurs moments sous la barre des 80 $ US. L’once d’or a récupéré une partie des pertes encaissées depuis ce matin mais a reculé de 4,50 $ US, à 1 196,20 $ US.
Le huard a piqué du nez de 0,41 cent US, à 96,95 cents US.
Une bonne nouvelle, mais pas pour les chômeurs
La mesure prise par la Fed aujourd’hui constitue une bonne nouvelle à court terme pour les bourses, pense Stephen Gauthier de FIN-XO, mais n’agit pas vraiment sur autre chose que l’état psychologique des investisseurs.
« Cela n’amènera probablement pas les entreprises à créer des emplois, mais il se fera plus de transactions sur les parquets de la bourse », a-t-il lancé avant la fermeture des marchés.
Selon lui, même si le rachat d’obligations peut avoir un effet sur les taux d’intérêts pour le financement d’affaires et les hypothèques, les banques ne sont pas intéressées à prêter lorsque le loyer de l’argent est trop bas.
Cependant, il s’inquiète davantage de la situation en Chine, où « ils essaient probablement de cacher la décélération rapide de la croissance économique, ce qui pourrait affecter beaucoup plus les marchés et l’économie ». D’autant que les nouvelles en provenance de Pékin ou de Shanghai peuvent toujours surprendre les observateurs. « Ne comptez pas sur eux pour vous avertir à l’avance », a-t-il insisté.
D’ailleurs, des inquiétudes quant à la croissance économique de la Chine ont fait plonger les indices dès l’ouverture mardi matin, qui n’ont pas récupéré malgré le remède annoncé par la Fed.
L’empire du milieu a affiché une croissance plus faible que prévue de ses importations, augmentant davantage le surplus de la balance commerciale du pays. La nouvelle représente un autre indice d’un ralentissement de la croissance économique non seulement aux États-Unis, mais pour plusieurs autres pays exportant en direction de la Chine.
Partout, le secteur des ressources naturelles a plombé les bourses à l’ouverture, en plus du secteur des technologies de l'information qui a alourdi le S&P 500.
De plus, le département américain du Travail a annoncé que la productivité aux États-Unis au deuxième trimestre de 2010 a baissé de 0,9 % alors qu’on s’attendait à une maigre croissance de 0,1%. Il s’agit de la première baisse depuis le quatrième trimestre de 2008.
