Bombardier prépare une hausse de production du Global, dit un analyste

Publié le 13/09/2010 à 16:14, mis à jour le 13/09/2010 à 17:02

Bombardier prépare une hausse de production du Global, dit un analyste

Publié le 13/09/2010 à 16:14, mis à jour le 13/09/2010 à 17:02

Le Global 5000 de Bombardier. Photo: Bombardier

Un courtier en valeur mobilière, Marko Pencak de GMP Securities, prévoit pour l’an prochain une augmentation significative de la cadence de production des avions d’affaires Global Express, de Bombardier.

Une situation qui donnerait du tonus avant longtemps, tant aux résultats de l’entreprise qu’à la valeur de son titre en Bourse, estime l’analyste de Toronto. Comme on le sait, Bombardier doit jongler actuellement avec décroissance de la demande des jets régionaux, des annulations nombreuses du côtés des jets d'affaires, et un avion CSeries qui tardent , vu un nombre encore modeste de commandes, à garantir des bénéfices importants.

En appui à sa prévision, ce dernier affirme que l’avionneur aurait déjà accru ses commandes auprès de ses principaux sous-traitants et fournisseurs de pièces.

Par ailleurs, l'acquisition en juin des hangars d'ExelTech, à Montréal, devait servir à une accroissement de sa capacité de finition du cockpit de l'appareil, soutenait l'entreprise au Salon aéronautique de Farnbrough.

Enfin, selon M. Pencak, l’étude du carnet de commandes de Bombardier montrerait un mouvement net de l’intérêt des clients en faveur du Global Express à l’intérieur même de la gamme des avions d’affaires.

Actuellement, le carnet de Bombardier affiche 28 commande de Global Express, 9 de Challenger et 7 de Learjet. À titre de comparaison, au deuxième trimestre l'an dernier, le carnet de commandes de Bombardier, comprenait 29 Global Express, 17 Challenger et 7 Learjet.

Comme le Global Express se détaille en moyenne à 45M$, comparativement à un prix variant entre 7 et 13 M$ pour les appareils d’affaires de la famille Learjet, M. Pencak s’attend à ce que cette nouvelle tendance se fasse rapidement sentir sur les revenus de l’entreprise. 

L’analyste soutient que par le passé, les commandes de jets d’affaires ont toujours eu effet sensible sur la valeur du titre de l’entreprise. Comme il s’attend à ce que le prochain congrès du National Business Aviation Association (NBAA) en octobre donne lieu à de nombreuses nouvelles commandes, l’analyste Pencak prévoit que le titre est appelé à bondir encore bien avant les prochains résultats financiers.

En conséquence, Marco Pencak réitère la recommandation d’achat de l’action de Bombardier et accroît son prix-cible, de 5,11 à 6,00$.

À la fermeture des marchés, aujourd’hui, le titre de Bombardier se transigeait à 5,02$, en baisse de 0,09$ ou 1,76% par rapport à la fermeture de la Bourse de Toronto, vendredi dernier.

 

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