Le président et chef de la direction Glenn J. Chamandy et Laurence G. Sellyn, premier vice-président. Photo : lesaffaires.com

L’impact finnacier du séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier dernier aura eu une incidence conforme aux attentes de la direction de Gildan, lors du deuxième trimestre 2010.

En février dernier, à la publication des chiffres du premier trimestre, la direction Gildan anticipait une incidence négative de deux à trois cents US par action lors du deuxième trimestre de l'exercice 2010. Or, le fabricant de vêtements a vu son bénéfice bondir à 48,8 millions $ US au deuxième trimestre, soit 40 cents US par action, alors qu'il n'avait été que de 7,1 millions $ US ou 6 cents US par action au même moment l'an dernier.

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Gildan parle donc d’une incidence négative de trois cents US par action découlant des pertes d'efficiences relatives aux activités de fabrication causées par le séisme en Haïti, de même que par la hausse des frais généraux et frais de vente et d'administration.

La croissance des volumes de ventes unitaires de vêtements de sport et de sous-vêtements, les coûts plus favorables de la fabrication, du coton et de l'énergie ont largement contrebalancé l'impact du séisme sur les chiffres du dernier trimestre explique la direction de l'entreprise montréalaise.

Le titre de Gildan réagit d'ailleurs positivement au rapport du dernier trimestre de Gildan qui comprend l'anticipation d'un bond de ses revenus de 25% pour l'exercice 2010. À 12h30, le titre de Gildan gagnait 4,3%, ou 1,30 dollar, à 31,50 dollars à Toronto.

En février, l’entreprise montréalaise avait dépêché des ingénieurs afin d’inspecter deux immeubles en Haïti afin de permettre à un contractant dont l'usine s'est effondrée lors du séisme de reprendre la production.

Gildan avait alors indiqué avoir accordé une aide financière à cette société pour qu'elle puisse acheter du matériel et rouvrir ses installations.

Parmi les installations en question figuraient celles de Palm Apparel, une entreprise de couture qui a perdu des centaines de travailleurs lorsque son usine s'est écroulée.

Deux autres contractants dont les locaux n'avaient pas été endommagés par le séisme avaient à l’époque repris leurs activités. Celles d'un quatrième contractant étaient en voie d'être relocalisées.