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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 16 avril 2021

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: La Presse Canadienne)

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

12 avril

 

Dans les Titres en action:

 

  • La Banque de Montréal (BMO, 115,64 $) a signé une entente pour vendre ses activités de gestion d’actifs en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique à Ameriprise Financial pour 1,09 milliard $. Les sociétés ont également annoncé une nouvelle relation stratégique entre la Banque de Montréal et Columbia Threadneedle Investments, la division de gestion mondiale d’actifs d’Ameriprise. Dans le cadre d’une opération distincte aux États-Unis, certains clients de BMO Gestion d’actifs auront la possibilité de passer à Columbia Threadneedle Investments, s’ils acceptent. Les détails financiers de l’accord américain n’ont pas été divulgués. Les clients des services de gestion de patrimoine de la Banque de Montréal en Amérique du Nord auront également la possibilité d’accéder à une gamme de solutions de gestion de placements Columbia Threadneedle. La Banque de Montréal devrait enregistrer une dépréciation nette de l’écart d’acquisition liée à ces secteurs d’activités d’environ 745 millions $ après impôts au deuxième trimestre. La transaction devrait être conclue d’ici la fin de l’année.
  • Aphria (APHA, 17,72 $) a affiché une perte de 361 millions $ pour son troisième trimestre, ce qui se comparait à un profit de 5,7 millions $ pour la même période l’an dernier. Le producteur de cannabis de Leamington, en Ontario, a précisé que les résultats du plus récent trimestre comprenaient une perte non réalisée de 264,8 millions $ liée à des débentures convertibles, comparativement à un gain de 23,1 millions $ lors de la même période un an plus tôt. Sur une base ajustée, Aphria a perdu 47,9 millions $, soit 15 cents par action, pour le trimestre clos le 28 février, comparativement à une perte ajustée de 9,8 millions $, ou 4 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus nets ont totalisé 153,6 millions $, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 144,4 millions $ du même trimestre un an plus tôt. Le titre plongeait de 13% à la Bourse de Toronto peu avant 11 heures, lundi.
  • Le géant de l’informatique Microsoft (MSFT, 255,24 $US) a annoncé lundi l’acquisition d’une autre société américaine Nuance Communications (NUAN, 53,50 $US), spécialisée dans l’intelligence artificielle et la télémédecine, pour un montant de 19,7 milliards de dollars, dette incluse. Le prix de l’opération, financée entièrement en espèces et qui doit être finalisée d’ici la fin 2021, a été fixé à 56 dollars par action de Nuance Communications, soit une prime de 23% sur le cours de clôture de vendredi, précise Microsoft dans un communiqué. Il s’agit de la deuxième plus importante acquisition pour Microsoft après l’achat de LinkedIn en 2016 pour 27 milliards de dollars. En Bourse, le titre de Nuance s’envolait de 23% à 56,05 dollars dans les transactions électroniques précédant l’ouverture de Wall Street, pendant que Microsoft était relativement stable. Le groupe, qui employait plus de 7 100 personnes au 30 septembre, a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 1,48 milliard de dollars.
  • Groupe d’alimentation MTY (MTY, 55,60 $) a annoncé lundi que Stanley Ma, président, fondateur et président du conseil de la société, a l’intention de vendre jusqu’à 880 000 de ses actions dans l’entreprise. Le franchiseur et exploitant de restaurants affirme que la vente représente une participation de 3,56 % dans l’entreprise. Il ajoute que M. Ma souhaite vendre les actions ordinaires pour des motifs personnels, aux fins de planification successorale et pour soutenir des œuvres philanthropiques. Si les 880 000 actions sont vendues, M. Ma détiendra toujours, directement ou indirectement, quatre millions d’actions de MTY, pour une participation de 16,21 % dans la société. Il demeurera le principal actionnaire de MTY et restera président et président du conseil d’administration. MTY est l’entreprise derrière plus de 80 enseignes, dont Thai Express, Tiki−Ming, Tutti Frutti, Ben & Florentine et Valentine.
  • La compagnie américaine United Airlines (UAL, 58,43 $US) a prévenu lundi que son chiffre d’affaires pour le premier trimestre devrait s’afficher en baisse de 66% par rapport à la même période de 2019, avant que la pandémie ne frappe durement le trafic aérien. Ce recul est conforme aux prévisions de la société, qui avait prévenu en janvier qu’elle s’attendait à des revenus en baisse de 65% à 70% pour les trois premiers mois de l’année, précise un document transmis à l’autorité américaine des marchés boursiers (SEC). United, qui doit publier ses résultats définitifs le 19 avril, souligne avoir actuellement 21 milliards de dollars de liquidités dans ses coffres. Les compagnies aériennes ont traversé de fortes turbulences financières avec la chute des ventes de billets d’avion qui a accompagné la propagation de la COVID-19 au printemps 2020.
  • Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba (BABA, 223,31 $US) a relativisé lundi les conséquences de son amende géante de 2,3 milliards d’euros pour abus de position dominante, tandis que ses actions ont gagné plus de 6% à la Bourse de Hong Kong, avec l’espoir qu’une page a été tournée. Alibaba, symbole en Chine de la réussite dans l’économie numérique, est depuis décembre sous enquête des autorités pour «suspicion de pratiques monopolistiques». Les régulateurs ont jugé samedi que le groupe fondé par le charismatique milliardaire Jack Ma était en infraction et ont condamné l’entreprise à payer une lourde amende. Alibaba s’est notamment vu reprocher d’exiger l’exclusivité des commerçants souhaitant vendre leurs produits sur ses plateformes, au détriment des sites de commerce en ligne concurrents. Le montant de l’amende représente 4% du chiffre d’affaires de 2019 d’Alibaba, qui était de 455,7 milliards de yuans (58,45 milliards d’euros), selon l’agence de presse Chine nouvelle.
  • Le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca (AZN, 49,94 $US) a annoncé lundi que son traitement contre le diabète Farxiga n’était pas efficace pour traiter les patients atteints de forme grave de COVID-19, selon les premiers résultats d’essais cliniques. L’essai concernant le Farxiga «n’a pas atteint de niveau statistique suffisant» pour prévenir la mortalité, explique le groupe dans un communiqué. Il s’agit des premiers résultats de l’essai clinique dit de phase 3 mené auprès de 1 250 personnes, en collaboration avec l’institut américain spécialisé dans les maladies cardio-vasculaires Saint Luke’s Mid America. L’objectif était d’évaluer l’efficacité du Farxiga sur des patients hospitalisés avec la COVID-19 et qui risquent de développer des complications en particulier ceux qui présentent déjà d’autres pathologies comme l’hypertension, le diabète ou des maladies du cœur ou du rein. Les résultats complets des essais seront dévoilés en mai prochain.

 

À surveiller

 

Tesla (TSLA, 677,02$US): un analyste devient plus optimisteJed Dorsheimer, de Canaccord Genuity, est resté sur les lignes de côté pendant que Tesla a pris de l’expansion dans le secteur de la voiture électrique. L’analyste porte maintenant son attention sur la prochaine étape, l’expansion du potentiel de production et de stockage d’énergie, et bonifie son cours cible de 150%.

Corus (CJR.B, 6,26$): un bon point d’entrée. L’action de la société de communication est toujours attrayante et le moment est propice pour en acquérir, croit Drew McReynolds, de RBC Marché des capitaux.

Groupe MTY (MTY, 56,17$): flux de trésorerie. Les résultats du premier trimestre sont décevants, mais la résilience des flux de trésorerie pendant la pandémie est une bonne nouvelle, croit George Doumet, de Banque Scotia.

 

 

13 avril

 

Dans les Titres en action:

 

  • Ottawa s’est entendu sur les modalités d’un plan d’aide pouvant atteindre 5,9 milliards $ avec Air Canada (AC, 27 $), qui remboursera en échange ses clients dont les vols ont été annulés par la pandémie de COVID-19 en plus de rétablir des liaisons régionales annulées. Annoncé à la suite de négociations qui se sont amorcées l’automne dernier, l’accord, dont le montage financier comporte des prêts ainsi qu’une prise de participation, s’accompagne également d’autres restrictions, comme le plafonnement à 1 million $ de la rémunération totale de chacun des membres de la haute direction et l’interdiction de verser des dividendes ainsi que de procéder à des rachats d’actions. Air Canada, qui avait licencié 20 000 employés l’an dernier et plus de 1700 autres en janvier dernier, devra également maintenir les niveaux d’emplois actuels — environ 15 000 employés — et s’engager à accepter le reste des 33 A220 d’Airbus construits à Mirabel dans le cadre de sa commande.
  • Credit Suisse (CS, 10,71 $US) va reverser 1,7 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros) supplémentaires aux investisseurs, a annoncé mardi la banque lors d’un point sur les sommes déjà recouvrées dans le sillage de la faillite de Greensill. La banque, qui avait suspendu début mars quatre fonds liés à la société financière britannique, avait déjà procédé à un premier remboursement de 3,1 milliards de dollars. Avec ce nouveau versement, le total des sommes remboursées jusqu’à maintenant s’élèvera donc à 4,8 milliards, a-t-elle chiffré dans un communiqué. Le nouveau remboursement démarre ce mardi, a précisé le numéro deux du secteur bancaire helvétique. Credit Suisse est «en dialogue actif» avec les administrateurs chargés de la liquidation, confiée au cabinet britannique Grant Thornton, et continue de travailler sur ses options pour avancer sur le recouvrement des fonds, a ajouté la banque.
  • Air France-KLM (AF, 5,13 eur) a annoncé le lancement d’une augmentation de capital d’environ 988 millions d’euros, prévue dans le cadre du plan d’aide accordé par l’État français, et le renforcement de son alliance avec China Eastern, qui participera à l’opération. Cette recapitalisation prévoit l’émission de 186 millions d’actions nouvelles comprises entre 4,84 et 5,31 euros afin de «conforter» les liquidités d’Air France, et de «financer ses besoins généraux dans le contexte de la crise de la COVID-19» a indiqué le groupe franco-néerlandais dans un communiqué lundi soir. L’augmentation de capital pourrait atteindre au «maximum» 1,136 milliard d’euros, a détaillé le transporteur aérien dans le communiqué. Cette opération intervient dans le cadre du plan d’aide de 4 milliards d’euros accordé par l’État français au groupe aérien, durement frappé par la crise sanitaire, et validé par la Commission européenne la semaine dernière. L’État français, qui détient actuellement 14,3% du groupe, s’est engagé à souscrire 650,8 millions d’euros d’actions nouvelles, et devrait détenir au maximum 29,9% des parts du groupe, comme le prévoyait le plan d’aide.

 

À surveiller

 

Air Canada (AC, 27$): des fonds de 6 milliards assortis de plusieurs conditions. Le gouvernement fédéral est finalement parvenu à structurer un plan de soutien pour le transporteur totalisant presque 6 milliards de dollars, sous forme de prêts et d’actions.

Goodfood (FOOD, 8,36$): un nouvel analyste amorce le suivi avec prudence. Bien qu’il apprécie le marché potentiel et la stratégie de Marché Goodfood, Paul Treiber, de RBC Marchés des capitaux, ne recommande pas l’achat du fournisseur de solutions de repas prêts à cuisiner et de produits d’épicerie dont il amorce le suivi.

Banque BMO (BMO, 115,72$): un milliard de dollars de plus pour acquérir aux États-Unis. La vente pour 1,1 milliard de dollars comptant de sa filiale internationale de gestion de portefeuilles n’est pas une surprise puisque des rumeurs circulaient depuis octobre.

 

 

14 avril

 

Dans les Titres en action:

 

  • La présidente et chef de la direction de Groupe TVA et chef du contenu de Québecor Contenu (QBR.R, 35,01 $), France Lauzière, prend une pause professionnelle d’une durée pouvant aller jusqu’à six mois. Groupe TVA a précisé par communiqué que Mme Lauzière s’absente pour des raisons familiales. L’entreprise a indiqué qu’elle est solidaire de la décision et offre à Mme Lauzière son appui entier dans les circonstances. Pendant son absence, le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, assumera sur une base intérimaire les responsabilités de la présidence de Groupe TVA et de Québecor Contenu. Groupe TVA est une filiale de Québecor Média. France Lauzière a été nommée présidente de Groupe TVA et chef du contenu de Québecor Contenu en octobre 2017.
  • La banque américaine JPMorgan Chase (JPM, 154,09 $US) a annoncé mercredi avoir dégagé un bénéfice net de 14,3 milliards de dollars au premier trimestre, alimenté par la réduction des importantes réserves mises de côté depuis le début de la pandémie et par la performance de la banque d’affaires. Le groupe a diminué ses réserves de 5,2 milliards de dollars sur la période alors qu’il avait l’an dernier à la même époque mis de côté 6,8 milliards pour faire face aux éventuels impayés de ses clients, détaille un communiqué. La première banque américaine en termes d’actifs a enregistré un chiffre d’affaires total de 33,12 milliards de dollars, en hausse de 14%. Les revenus tirés de la banque d’affaires ont, eux, bondi de 46%. L’activité de gestion d’actifs et de fortunes a vu son chiffre d’affaires augmenter de 20%. Entraîné par la bonne santé des marchés financiers et un afflux d’argent à investir, le montant des actifs gérés par la banque a augmenté de 28%. L’action de la banque reculait de 0,5% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York. Son bénéfice par action hors élément exceptionnel s’est affiché à 4,50 dollars, soit bien plus que les 3,10 dollars attendus par les analystes.
  • Cogeco (CGO, 97,34 $) a affiché des revenus en hausse de 6,9% et des profits en léger recul au deuxième trimestre, la pandémie signifiant pour l’entreprise québécoise une tendance au télétravail lui étant favorable et un recul publicitaire plombant son secteur des médias. Les revenus de Cogeco ont été de 653,2 millions $, en hausse par rapport à 610,8 millions $ lors de la période correspondante de l’année précédente. Les revenus tirés des Services à large bande canadienne ont augmenté de 10,1% selon un taux de change constant en raison notamment de la demande soutenue pour les services internet à haute vitesse résidentielle depuis le début de la pandémie, de l’acquisition de DERYtelecom en décembre 2020 et de certaines hausses tarifaires. Quant aux recettes des Services à large bande aux États−Unis, elles ont augmenté de 9,5% en raison principalement du nombre plus élevé de clients du service internet, ainsi que de hausses tarifaires entrées en vigueur pour certains services et de l’incidence de l’acquisition de Thames Valley Communications conclue le 10 mars 2020. L’entreprise québécoise a toutefois subi une baisse des revenus au sein du secteur des médias, à cause du recul du marché publicitaire en radio «directement attribuable à la pandémie de COVID-19». Le profit de Cogeco pour le trimestre clos le 28 février 2021 a été de 33,7 millions $, ou 2,12$ par action, en baisse par rapport à 35,0 millions $, ou 2,19$ par action, pour la période correspondante de l’exercice 2020.
  • La compagnie aérienne britannique EasyJet (EZJ, 953 pence) va subir une sévère perte pour le premier semestre achevé fin mars, mais table sur une accélération du trafic à partir de fin mai avec la reprise des voyages à l’étranger. Le transporteur a dit mercredi dans un communiqué s’attendre à une perte avant impôt comprise entre 690 et 730 millions de livres sur les six premiers mois de son exercice 2020-2021. Le transporteur n’a tourné qu’à 14% de ses capacités de 2019, et même à seulement 9% entre janvier et mars du fait des confinements et restrictions de déplacements face à la pandémie. Son chiffre d’affaires a été divisé par dix à 235 millions de livres sur la totalité du premier semestre de son exercice décalé. La compagnie entrevoit une lente amélioration avec des capacités de 20% au printemps, et une montée en puissance à partir de fin mai, avec la levée espérée des restrictions de déplacement au Royaume-Uni.
  • Le géant britannique des supermarchés Tesco (TSCO, 227,40 pence) a vu sa rentabilité annuelle affectée par les mesures sanitaires et les investissements engendrés par la pandémie, en dépit du boom des ventes en ligne et en supermarché. Le bénéfice net a néanmoins été multiplié par six à 6,1 milliards de livres pour l’exercice 2020-2021 achevé fin février, selon un communiqué du numéro un du secteur au Royaume-Uni publié mercredi. Mais cette hausse est en trompe-l’œil puisque les résultats ont profité d’éléments d’exceptionnels de 5 milliards de livres liés à la vente de ses activités en Thaïlande, en Malaisie et en Pologne. Hors cessions, sa rentabilité a reculé légèrement en raison d’un coût de la crise sanitaire chiffré à 892 millions de livres. Cette charge s’explique par les absences d’employés malades ou à l’isolement, des embauches d’intérimaires, des achats d’équipements de protection sanitaire ou encore des investissements dans les ventes en ligne.
  • Le directeur général de Toshiba (6502.T, 4 860 yen), Nobuaki Kurumatani, a démissionné mercredi avec effet immédiat, a annoncé le conglomérat japonais en pleine tempête, entre la pression d’actionnaires activistes, la proposition de rachat de CVC Capital Partners et de potentielles offres concurrentes. Le président du conseil d’administration de Toshiba, Satoshi Tsunakawa, 65 ans, va cumuler les fonctions de président et directeur général, a ajouté le groupe dans un communiqué. Le conseil d’administration a accepté la démission de M. Kurumatani «qui a réussi sa mission de revitaliser Toshiba», a déclaré lors d’une conférence de presse Osamu Nagayama, membre du conseil et responsable de son comité des nominations. Sous la houlette de M. Kurumatani, un ancien financier extérieur à Toshiba nommé en 2018, le groupe a redressé ses finances, ce qui lui a permis de revenir en janvier de cette année sur le premier tableau de la Bourse de Tokyo, quitté en 2017 en raison de ses grandes difficultés financières à l’époque.

 

À surveiller

 

Alphabet (GOOGL, 2 244,62 $US) : ça va bien!. La maison-mère de Google a beau avoir déjà une taille gigantesque, elle a encore de l’espace pour croître, croit Ygal Arounian, de Wedbush, qui commence le suivi de la société et place son action dans sa liste de favorites.

Facebook (FB, 313,85 $US) : moins de suivi. Des géants de la publicité numérique, Facebook est la plus exposée au risque d’un resserrement des mesures entourant la vie privée, croit Ygal Arounian, qui reprend le suivi de la compagnie pour la firme Wedbush.

Metro (MRU, 58,45$) : prévisions pour les prochains résultats. Metro devrait afficher une croissance de son bénéfice par action de 4% au cours du deuxième trimestre de son exercice 2021(terminé en mars), anticipe Vishal Shreedhar, de Financière Banque Nationale.

 

 

15 avril

 

Dans les Titres en action:

 

  • La banque américaine Citigroup (C, 73,94 $US), dont le bénéfice net a triplé au premier trimestre grâce notamment à la réduction des réserves mises de côté pendant la pandémie, prévoit d’abandonner ses services de banque aux particuliers dans 13 pays, dont la Chine. «Même si nos activités sur ces 13 marchés fonctionnent bien, nous n’avons pas l’échelle dont nous avons besoin pour être compétitifs», a souligné Jane Fraser, arrivée à la tête de la banque début mars, dans un communiqué. Le groupe a par ailleurs indiqué avoir vu son chiffre d’affaires reculer de 7% au premier trimestre, à 19,3 milliards de dollars, principalement en raison des faibles taux d’intérêt et d’une baisse des prêts. Mais la banque, qui s’était constitué un coussin de sécurité l’an dernier pour faire face aux éventuels impayés de ses clients, a aussi diminué ses réserves de 3,7 milliards de dollars pendant le trimestre. Le bénéfice net de Citigroup a atteint 7,9 milliards de dollars.
  • La fringale des Américains pendant la pandémie pour les Doritos, Tostitos et autres chips et sodas a propulsé au premier trimestre les ventes et bénéfices de Pepsico (PEP, 142,70 $US), qui s’attend à une année soutenue en 2021. Le géant américain des sodas et des snacks Pepsico a vu son chiffre d’affaires grimper de 6,8% de janvier à mars à 14,82 milliards de dollars, contre des attentes de 14,55 milliards, porté par une croissance de 4% des ventes des marques de chips de Frito Lay en Amérique du Nord et de 5% de ses sodas. Le bénéfice net est ressorti à 1,71 milliard de dollars ou 1,24 dollar par action, au-dessus du 1,12 dollar attendu par les analystes. Au premier trimestre 2020 lorsque l’épidémie s’est déclenchée, le bénéfice s’était inscrit à 1,34 milliard de dollars. «Le rythme de nos activités va rester fort» a indiqué la direction du groupe, présidé par Ramon Laguarta, dans un communiqué jeudi. Pepsico prévoit que «la croissance va accélérer au 2e trimestre». Pepsico a affirmé «avoir une plus grande confiance dans l’atteinte de ses objectifs pour 2021» qui sont une croissance organique du chiffre d’affaires «à un chiffre au milieu de l’échelle», c’est-à-dire autour de 5%.
  • BlackRock (BLK, 801,07 $US), le premier gestionnaire d’actifs au monde, a dépassé au premier trimestre les 9 000 milliards d’actifs sous gestion et fait part de résultats globalement supérieurs aux attentes, profitant de l’euphorie ambiante sur les marchés financiers. Ses actifs sous gestion ont culminé fin mars à 9 007 milliards de dollars, soit 39% de plus que l’an dernier à la même période. C’est davantage que ne l’anticipaient les analystes interrogés par Factset, qui tablaient sur 8 950 milliards de dollars sous gestion. Sur le trimestre, le groupe a attiré 172 milliards de dollars de flux nets, principalement sur des produits liés aux actions et aux taux fixes, sur fond d’anticipation de remontée progressive des taux d’intérêt ces derniers mois aux États-Unis. Concernant les actions, les marchés américains ont de nouveau affiché une santé éclatante sur le trimestre, collectionnant les records à la faveur d’un soutien budgétaire et monétaire encore puissant de la part de l’administration américaine et de la perspective de forte reprise de l’économie sur fond de vaccination massive contre la COVID-19.
  • Bank of America (BAC, 39,88 $US) a doublé son bénéfice net au premier trimestre grâce à la réduction des réserves mises de côté pendant la pandémie et la bonne santé de ses activités de banque d’affaires. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 7,6 milliards de dollars sur la période, détaille un communiqué jeudi. Rapporté par action et hors élément exceptionnel, la référence à Wall Street, il s’élève à 86 cents, soit plus que les 66 cents attendus par les analystes. Son chiffre d’affaires s’est stabilisé sur un an, à 22,8 milliards de dollars. Il est là aussi supérieur aux prévisions. Les revenus tirés du courtage d’actions, de matières premières, de devises et d’autres actifs financiers ont progressé de 11%. L’action de Bank of America montait de 1,3% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la séance.
  • Les actionnaires du producteur de cannabis Aphria (APHA, 14,23 $US) ont voté pour la proposition de regroupement de l’entreprise avec sa rivale Tilray (TLRY, 17,40 $US). La société de Leamington, en Ontario, n’était pas immédiatement en mesure de préciser combien d’actionnaires avaient voté pour la fusion, mais elle a indiqué que plus de 65 000 actionnaires et votants mandataires avaient été représentés lors de l’assemblée. Aphria et Tilray, établie à Nanaimo, en Colombie-Britannique, ont annoncé leur projet de fusion en décembre. Si l’entente va de l’avant, les deux sociétés seront exploitées sous l’enseigne de Tilray. L’actuel chef de la direction d’Aphria, Irwin Simon, dirigera la nouvelle entité. La société regroupée aura un chiffre d’affaires pro forma de 874 millions $ et contrôlera plus de 17% du marché au détail du cannabis — soit la plus grande part de marché parmi les producteurs autorisés canadiens. Les actionnaires de Tilray se prononceront sur l’entente lors d’une assemblée prévue vendredi.
  • Le géant bancaire HSBC (HSBC, 29,48 $US) va relocaliser quatre très hauts dirigeants de Londres vers Hong Kong, confirmant sa stratégie de mettre le paquet sur l’Asie et malgré le contexte politique dans l’ex-colonie britannique. «Je veux que davantage de nos équipes dirigeantes mondiales se situent dans des régions en croissance, et l’Asie bien sûr est au cœur de notre future croissance, investissement et innovation», a souligné le directeur général Noel Quinn, dans une note au personnel, reçue jeudi par l’AFP. Vont rejoindre Hong Kong au second semestre, Barry O’Byrne, patron de la banque commerciale, Greg Guyett, co-dirigeant de la banque d’investissement, et Nuno Matos, directeur général de la banque privée. Dans un autre mémo, HSBC ajoute que Nicolas Moreau, patron de la gestion d’actifs, va également se relocaliser à Hong Kong dans le courant de l’année. Le but pour la banque est que ses hauts dirigeants soient plus proches des clients et puissent mieux remplir leurs objectifs. HSBC réalise 90% de ses bénéfices en Asie, où la Chine et Hong Kong sont des marchés cruciaux.
  • La plateforme britannique de livraison alimentaire Deliveroo (ROO, 261,54 £), qui a connu des débuts difficiles en Bourse, a bénéficié d’une très forte croissance au premier trimestre, mais prévoit une décélération désormais en raison de la levée des restrictions sanitaires. Les commandes ont plus que doublé (+114%) à 71 millions sur les trois premiers mois de l’année, souligne jeudi dans un communiqué le groupe qui a profité du confinement et de la fermeture des pubs et restaurants au Royaume-Uni ainsi que de l’essor du télétravail. Au total, ses clients ont dépensé 1,65 milliard de livres sur son application permettant de se faire livrer des plats auprès de restaurants, soit 23,2 livres par commande. L’application se félicite de fidéliser de plus en plus de clients, qui sont 7,1 millions à l’utiliser régulièrement chaque mois. Deliveroo est surtout présent au Royaume-Uni et en Irlande, les deux pays représentant la moitié de ses ventes, mais la société possède des activités également dans d’autres pays comme la France, l’Espagne, l’Australie et Singapour.
  • Walmart (WMT, 139,32 $US), le premier employeur privé aux États-Unis, a annoncé mercredi vouloir passer à temps plein, avec des horaires réguliers, deux tiers de ses employés payés à l’heure, afin de mieux les retenir. Le groupe compte atteindre cet objectif d’ici fin janvier 2022. En 2016, seulement 53% de cette catégorie de salariés était à temps plein, souligne Walmart dans un communiqué. Mais les besoins évoluent, avec notamment de plus en plus de préparation de courses et de livraisons pour les clients. «Nous savons que le fait d’offrir plus d’opportunités de postes à temps plein ainsi que des compétences, de la formation et des outils pour faciliter le travail nous aidera à continuer d’attirer et de retenir les meilleurs talents», a indiqué un responsable du groupe, Drew Holler, dans un message sur le site du groupe. L’entreprise, qui emploie au total environ 1,6 million de personnes dans le pays, est régulièrement critiquée pour les conditions de travail et les salaires de ses employés.

 

À surveiller

 

Saputo (SAP, 38,78$): les conditions réunies pour émerger d’un tunnel de 5 ans. Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, croit que le transformateur laitier pourrait enfin émerger d’un long tunnel dans lequel son titre est coincé depuis cinq ans.

Magna International (MG, 93,64$): le fabricant est prêt pour le virage électrique. Mark Neville, de Banque Scotia, se dit encore plus confiant qu’avant dans la capacité du fabricant de composantes et d’automobiles à s’adapter et à même à profiter du virage électrique et de l’adoption de la conduite assistée, après avoir assisté à une présentation.

Shaw (SJR.B, 33,91$): l’écart entre le cours et prix offert par Rogers offre une occasion. Dans une note intitulée «Où sont les arbitragistes?», Jérome Dubreuil de Desjardins Marché des capitaux met en relief l’écart qui sépare le cours de Shaw Communications et le prix offert de 40,50$ par Rogers Communications (RCI.B, 60,64$).

16 avril

 

Dans les Titres en action:

 

  • La banque d’affaires américaine Morgan Stanley (MS, 80,82 $US) a dégagé des résultats record au premier trimestre, profitant de l’euphorie ambiante sur les marchés et des nombreuses opérations menées par les entreprises au moment où l’économie se remet peu à peu de la pandémie. Le bénéfice net de l’établissement a plus que doublé pour atteindre 4 milliards de dollars, détaille un communiqué vendredi. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence pour les analystes, il a atteint 2,19 dollars, soit bien plus que le 1,70 dollar attendu. Le chiffre d’affaires de la banque s’est élevé à 15,7 milliards de dollars, en hausse de 61%. Les revenus tirés par Morgan Stanley de son activité de conseil aux entreprises voulant mener des opérations de fusion-acquisition ou lever de l’argent par une entrée en Bourse ou sur le marché obligataire ont bondi de 128%. Morgan Stanley a par ailleurs vu les revenus générés par le courtage d’actions progresser de 17% et ceux générés par le courtage d’actifs comme les obligations ou les devises augmenter de 44%. La banque a aussi été active dans la gestion de patrimoine, le chiffre d’affaires de cette activité s’envolant de 47%.
  • Le géant allemand du tourisme TUI (TUI1, 4,51 €) prévoit d’assurer jusqu’à 75% de son programme habituel lors de la saison estivale pour laquelle il se dit vendredi «optimiste», compte tenu de la campagne de vaccination au Royaume-Uni, l’un de ses principaux marchés. «Nous sommes encore confiants dans le fait d’avoir un été correct», a déclaré son patron Fritz Joussen, dans un entretien à la BBC. Le gouvernement au Royaume-Uni prévoit d’autoriser les Britanniques à partir en vacances à l’étranger à partir du 17 mai. Le groupe de Hanovre, qui rappelle avoir déjà 2,8 millions de réservations, prévoit d’assurer «70 à 75%» de ce son programme à partir de juillet, selon M. Joussen. Il s’agit à peu près des niveaux espérés par la compagnie aérienne irlandaise Ryanair, qui estimait fin mars pouvoir proposer 80% du trafic habituel cet été. Sa concurrente britannique EasyJet a elle été plus prudente cette semaine et n’a pas donné de prévisions de capacités pour la période estivale.
  • Le groupe allemand Daimler (DAI, 77,50 €), fabriquant des voitures Mercedes-Benz, a publié vendredi un bénéfice d’exploitation préliminaire (EBIT) de 5,75 milliards d’euros au premier trimestre, une hausse de plus de 800% comparé à début 2020, quand l’activité était plombée par le début de la pandémie de coronavirus. Le groupe, qui a dévoilé jeudi soir avec l’EQS la version électrique de la Mercedes Classe S, référence iconique des berlines de luxe, a également réalisé des «réductions importantes des coûts fixes» qui lui ont permis de «profiter de cette évolution». Les analystes s’attendaient à un EBIT de 4,96 milliards d’euros, précise l’entreprise. Daimler avait encaissé une chute de 78% de son bénéfice d’exploitation au premier trimestre l’année passée, quand le coronavirus a commencé à se répandre. Une perte opérationnelle de 1,7 milliard d’euros a suivi au deuxième trimestre, quand la pandémie a entraîné des arrêts de production et des restrictions massives en Europe. Le groupe de Stuttgart a finalement fini l’année sur un bénéfice d’exploitation de 6,6 milliards d’euros, ou 4 milliards d’euros en net. La branche automobile a dégagé un bénéfice de 4 milliards d’euros sur la période de janvier à mars tandis que les poids lourds et bus affichent 1 milliard de bénéfice (EBIT).

 

À surveiller

 

Bank of America (BAC, 38,74 $US): sur une bonne lancée. La banque américaine a dépassé les attentes des analystes au premier trimestre tandis que plusieurs catalyseurs sont en sa faveur, estime Gerard Cassidy, de RBC Marchés des capitaux.

Chewy (CHWY, 85,56 $US): l’année du chien. Seth Bashman, de Wedbush, ressort d’une rencontre avec les membres de la direction avec une confiance renforcée dans le détaillant en ligne de produits et de nourriture pour animaux domestiques.

Groupe TMX (X, 135,30 $): prévisions pour le premier trimestre. Jaeme Gloyn, de Financière Banque Nationale, s’attend à ce que le propriétaire de la Bourse de Toronto et de la Bourse de Montréal obtienne de plus généreux revenus que prévu au premier trimestre (dévoilé le 11 mai prochain).