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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Mis à jour le 16 avril 2024

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: Getty Images)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

24 janvier

 

Dans les Titres en action:

 

  • Freshii (FRII.TO, 1,78 $) a annoncé lundi s’être entendue avec 7-Eleven Canada sur un accord qui lui permettra de vendre de la nourriture dans les dépanneurs de la chaîne à travers le pays. La société torontoise a précisé que ses collations Energii Bites seraient disponibles dans environ 600 emplacements à travers le Canada. Le chef de l’exploitation de Freshii, Adam Corrin, a fait valoir que le partenariat stratégique ferait de ses collations santé une option abordable et accessible. Il a ajouté que 7-Eleven possédait un vaste réseau de magasins et une reconnaissance de marque incroyable qui résonnait auprès des consommateurs. Les collations Freshii seront disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 dans les magasins 7-Eleven et pourront également être livrées par l’entremise du service de livraison 7Now ou sur diverses applications. La société affirme que la durée de son partenariat avec 7-Eleven est indéterminée. 
  • L’investisseur activiste Blackwells Capital a envoyé lundi une lettre au conseil d’administration de Peloton (PTON, 28,02 $US) pour exiger le départ immédiat du patron du spécialiste des vélos d’appartement ainsi que la vente de l’entreprise, qui traverse une crise sans précédent. Dans le courrier, le responsable des investissements de Blackwells, Jason Aintabi, fait part de ses «graves inquiétudes au sujet des performances et de la direction de l’entreprise ainsi que des échecs persistants de son équipe dirigeante.» L’action de Peloton a été suspendue et a dégringolé jeudi dernier à Wall Street après des informations de la chaîne CNBC selon lesquelles la production de ses vélos et tapis de course connectés avait été interrompue en raison d’une chute de la demande. Faisant partie des entreprises ayant le plus profité des confinements et restrictions sanitaires en 2020, Peloton n’a pas su bien gérer la sortie de pandémie. Son titre a chuté de plus de 75% l’an dernier et de près de 25% depuis janvier. Les actionnaires ont perdu près de 40 milliards de dollars américains alors que M. Foley a vendu régulièrement et à de multiples reprises des actions, récoltant plus de 115 millions de dollars de bénéfices», s’indigne le responsable de Blackwells.
  • L’action Evergrande (3333.HK, 1 860 $HKD) a bondi en Bourse lundi après l’arrivée à la direction du groupe immobilier chinois endetté d’un cadre d’une entreprise publique, interprétée par les investisseurs comme la première étape vers un plan de sauvetage. L’annonce dimanche de l’entrée au conseil d’administration de Liang Senlin du groupe China Cinda Asset Management, un des quatre plus grands gestionnaires d’actifs publics de Chine, a néanmoins rassuré les marchés. Evergrande a terminé lundi en hausse de près de 4% à la Bourse de Hong Kong. Outre ce changement à la direction du groupe, Evergrande a aussi annoncé l’arrivée de Shawn Siu, le patron de sa branche véhicules électrique, pariant sur le dynamisme du secteur pour sortir de ses déboires immobiliers. En dépit d’une trésorerie dans le rouge et d’échéances de remboursement non honorées ces dernières semaines, Evergrande répète à l’envi qu’il achèvera ses chantiers et livrera les biens à leurs propriétaires. Le promoteur assure être en contact avec ses créanciers étrangers et leur demande «plus de temps» pour sortir de la crise et de ne pas entamer «d’actions judiciaires radicales» qui pourraient compromettre la survie du groupe. Pour sortir la tête de l’eau, Evergrande tente ces derniers mois de vendre des actifs et de réduire ses participations dans d’autres entreprises.
  • Le groupe parapétrolier américain Halliburton (HAL, 27,54 $US) a annoncé lundi avoir dégagé des revenus trimestriels et annuels supérieurs aux attentes, porté par la hausse des prix de l’or noir, qui suscite une demande accrue pour ses services aux exploitants d’hydrocarbure. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 4,3 milliards de dollars américains de septembre à décembre 2021, mieux que les 4,1 milliards prévus par le marché. Sur l’ensemble de l’année 2021, ses revenus se sont établis à 15,3 G$US, contre une estimation de 15,1 milliards. Le cours du baril de WTI, coté à New York, a grimpé de 55% en 2021 et poursuit sur la même tendance depuis le début de l’année dans un contexte de forte demande avec le redémarrage économique et d’offre mondiale toujours limitée. Cette situation conduit les producteurs américains à augmenter leurs activités de forage. Le profit trimestriel d’Halliburton a atteint les 320 M$US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice est de 36 cents, un peu mieux que les 34 cents attendus. Il est de 1,08 $US à l’année, un cent au-dessus des estimations. Grâce à ses bons résultats, le groupe texan a annoncé le versement à ses actionnaires d’un dividende de 12 centimes par action au premier trimestre 2022 ainsi que le remboursement d’une partie de sa dette pour un montant de 600 M$US.
  • Le groupe automobile allemand Volkswagen (VOW3.DE, 178,60 €) a affirmé lundi avoir respecté en 2021 les normes européennes d’émissions de CO2 après les avoir ratées de peu l’année précédente, échappant ainsi a priori à de lourdes amendes. «Selon des chiffres provisoires, le groupe a atteint des émissions moyennes de CO2 de 118 g/km pour sa flotte de voitures neuves vendues dans l’UE», soit «près de 2% en dessous de la limite légale», explique le constructeur dans un communiqué. Le géant allemand a fait état d’une progression de 64% de ses ventes de voitures électriques l’an dernier. Les véhicules purement électriques et hybrides atteignent ainsi 17,2% des ventes européennes pour une part de marché de 25%, précise l’entreprise. En 2020, première année de mise en place des objectifs européens, le géant avait raté de 0,5 gramme les normes européennes, invoquant l’impact de la pandémie de coronavirus sur les ventes de voitures. Les constructeurs doivent en principe atteindre une moyenne de près de 115 g/km (selon la norme WLTP) sur leurs voitures vendues en Europe — mais la valeur est ajustée au poids de la flotte, aboutissant à des objectifs individuels plus élevés pour certains. Pour Volkswagen, la cible était ainsi de 120,8 g/km. La réglementation sera encore durcie en 2030.

 

 

À surveiller

Peloton Interactive (PTON, 27,06 $US): la demande avait été fortement surestimée, selon l’analyste de la BMO. La société américaine de vélos stationnaires et de tapis roulants connectés à Internet qui permettent aux abonnés mensuels de participer à distance à des cours via des médias en continu a vu la chute de son titre s’accélérer jeudi dernier lorsque la chaîne CNBC annonçait que Peloton allait réduire de moitié sa production.

Metro (MRU, 63,56 $): l’épicier doit composer avec l’inflation et la chaîne d’approvisionnement. L’épicier/pharmacien dévoilera demain les résultats du 1er trimestre de son année financière 2022.

Innergex énergie renouvelable (INE, 17,94 $): plusieurs facteurs favoriseront la croissance. Afin de tenir compte de ce qu’il prévoit être une forte production d’électricité en Colombie-Britannique et aux États-Unis compensée toutefois par une utilisation plus faible des ressources éoliennes au Québec et en France, l’analyste de la Banque Nationale, Rupert Merer, revoit quelque peu ses estimations du 4e trimestre pour l’entreprise de Longueuil.

 

 

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25 janvier

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le président et chef de la direction de la Banque Manuvie (MFC.TO, 25,26 $) Rick Lunny, prendra sa retraite à la fin février, a annoncé mardi la Financière Manuvie. L’actuel responsable de l’assurance individuelle chez Manuvie Canada, Alex Lucas, remplacera M. Lunny à la tête de la banque en ligne canadienne. Le chef de la direction de Manuvie Canada, Mike Doughty, a souligné, dans la note de service annonçant le changement, que M. Lucas était chez Manuvie depuis plus de 15 ans, et qu’il dirigeait l’assurance individuelle depuis 2014. M. Lunny a occupé le poste de chef de la direction de la banque pendant plus de sept ans. La Banque Manuvie a été créée en 1993. Elle affirme avoir été la première banque sans succursale au Canada et la première banque sous réglementation fédérale ouverte au pays par une société d’assurance. La banque a déclaré des actifs de 27,7 milliards $ et un bénéfice net de 44 millions $ pour le trimestre qui a pris fin le 30 septembre. Le titre est monté de près de 1% depuis l’annonce.
  •  Le spécialiste des services de paiement American Express (AXP, 167,32 $US) a vu son profit net gonfler au 4e trimestre 2021 en grande partie grâce aux dépenses par carte bancaire de ses clients. Le bénéfice net du groupe d’octobre à décembre s’est établi à 1,7 milliard de dollars américains, contre 1,4 milliard à la même période l’an dernier. En moyenne, les détenteurs d’une carte classique ont dépensé 5 822 $US sur le trimestre. Ce chiffre monte à 6 351 $US pour les seuls clients américains et atteint 4 502 $US dans le reste du monde. Cela représente un volume total de 368,1 G$ US, soit une hausse de 29% par rapport à 2020, alors que les dépenses pour les voyages, la restauration ou le magasinage en magasin sont reparties à la hausse en fin d’année. Tablant sur un net ralentissement de la pandémie et une robuste reprise de l’économie au cours des prochains mois, American Express espère continuer à profiter de cette dynamique en 2022. L’entreprise a dit s’attendre à une croissance annuelle de ses revenus comprise entre 18% et 20% et à un profit par action entre 9,25 et 9,65 $US.
  • Le groupe américain 3M (MMM, 172,80 $US) a satisfait Wall Street mardi matin avec ses résultats trimestriels et annuels, en dépit d’un recul de son bénéfice net. L’entreprise, qui produit notamment du scotch, des Post-its et des masques de protection respiratoire, a réalisé un chiffre d’affaires trimestriel de 8,61 milliards de dollars américains d’octobre à décembre, légèrement au-dessus des 8,59 milliards prévus par le marché. Son profit net sur le trimestre est de 1,34 G$ US, contre 1,41 milliard sur la même période l’an dernier. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le gain est de 2,31 cents, 10 cents de moins que l’année précédente, mais mieux que les attentes (2,01 cents). Sur l’ensemble de l’année, le bénéfice net atteint 5,92 G$ US, en hausse de 470 millions de dollars sur un an. L’action 3M, cotée au Dow Jones, montait de 1,56% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street. Ses revenus ont notamment baissé dans la division transport et électronique, deux secteurs particulièrement affectés par les pénuries mondiales de nombreux produits et matériaux. 3M annoncera ses prévisions pour 2022 le 14 février.
  • Le géant alimentaire et pharmaceutique québécois Metro (MRU.TO, 64,45 $) rapporte que son bénéfice net s’est établi à 207,7 millions $ au premier trimestre de 2022, en hausse de 8,6% par rapport à celui de 191,2 millions $ réalisé à la période correspondante de l’exercice précédent. Pendant la même période, le bénéfice net ajusté a progressé de 8,3%, à 214,2 millions $. Le bénéfice net dilué par action s’est élevé de 0,85 $ alors que le bénéfice net dilué par action ajusté a été de 0,88 $. Le chiffre d’affaires de Metro a été de 4,317 milliards $ au premier trimestre de 2022 alors qu’il s’était élevé à 4,278 milliards $ à la même période de 2021. Metro précise que le chiffre d’affaires des magasins d’alimentation comparables a été en baisse de 1,4% par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Quant au chiffre d’affaires des pharmacies comparables, il a avancé de 7,7%. Le président et chef de la direction de Metro, Eric La Flèche, estime que l’entreprise a réalisé une solide performance à son premier trimestre de 2022 et il rappelle que l’industrie fait face à des pressions inflationnistes supérieures à la normale. Metro prévoit qu’à court terme, son chiffre d’affaires alimentaire devrait demeurer relativement stable, alors que les fermetures au niveau de la restauration et le télétravail persistent. Du côté de la division pharmaceutique, Metro anticipe une croissance du chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier avec le lancement de la distribution de tests rapides de détection de la COVID−19 dans son réseau et en raison des mesures gouvernementales moins restrictives alors que l’année 2021 avait été défavorablement touchée par une interdiction de six semaines sur la vente de produits non essentiels au Québec.
  • Le groupe pharmaceutique Johnson & Johnson (JNJ, 162,97 $US) s’attend à vendre entre 3 et 3,5 milliards de dollars américains de son vaccin à dose unique contre la COVID-19 en 2022, soit un peu plus qu’en 2021, selon ses résultats diffusés mardi. Le groupe en a vendu pour 2 385 G$ US l’an dernier. C’est bien loin des ventes des autres laboratoires américains ayant développé des vaccins contre le COVID. Le chiffre d’affaires total de J&J, qui vend plus que des médicaments, a un peu déçu au 4e trimestre en atteignant 24,8 G$ US, là où les analystes anticipaient 25,3 G$ US. Son bénéfice net a pour sa part grimpé de 172% à 4,74 G$ US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il a atteint 2,13 $US, soit un peu plus que les prévisions. Sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires du groupe s’est élevé à 93,8 G$ US et son bénéfice net a progressé de 42% à 20,89 G$ US. 
  • Credit Suisse (CS, 9,24 $US), le numéro deux du secteur bancaire helvétique a lancé mardi un avertissement sur ses résultats du 4e trimestre qui «seront affectés négativement par des provisions pour litiges d’environ 500 millions de francs suisses» (482 millions d’euros), indique la banque dans un communiqué. Ces provisions seront partiellement compensées par des gains sur des ventes de biens immobiliers d’environ 225 millions de francs. Avant la prise en compte des dépréciations d’actifs déjà annoncées en novembre, la banque, secouée l’an passé par la faillite de la société financière britannique Greensill et par l’implosion du fonds américain Archegos, s’attend à un bénéfice avant impôts «approximativement à l’équilibre». En novembre, la banque avait déjà prévenu qu’elle inscrirait dans ses comptes quelque 1,6 milliard de francs de dépréciations d’actifs, liées principalement aux écarts d’acquisitions restants sur le rachat en l’an 2000 de la banque d’investissement américaine Donaldson, Lufkin & Jenrett. La banque doit publier ses résultats annuels le 10 février. 
  • L’action du conglomérat américain General Electric (GE, 96,91 $US) baissait mardi matin à Wall Street après avoir fait part d’un chiffre d’affaires et d’un bénéfice en dessous des attentes au quatrième trimestre 2021. L’action de GE reculait d’un peu plus de 2% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse new-yorkaise. D’octobre à décembre, le groupe de Boston a dégagé des revenus de 20,3 milliards de dollars américains, moins que les 21,5 milliards anticipés par le marché. Le flux de liquidités tirées de ses activités industrielles s’est établi à 3,8 G$ US, soit 545 millions de dollars de moins qu’au dernier trimestre 2020. Quant au bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, il est ressorti à 82 cents, moins que les 87 cents prévus par les analystes. GE s’est en revanche montré optimiste pour 2022, s’attendant à un profit par action compris entre 2,80 $US et 3,50 $US, là où il a atteint 1,71 $US sur l’ensemble de l’année 2021. L’entreprise espère un flux de liquidités dans une fourchette de 5,5 milliards à 6,5 G$ US, contre 2,6 milliards l’an dernier. GE a annoncé en novembre sa prochaine scission en trois entités distinctes, spécialisées dans l’aéronautique, la santé et l’énergie (énergies renouvelables et turbines), ces trois cœurs d’activité.

 

À surveiller

Nutrien (NTR, 88,01 $, 70,82 $US): les fondamentaux de l’industrie agricole et des fertilisants sont toujours présents. Le géant des engrais et des fertilisants Nutrien dévoilera ses résultats financiers du quatrième trimestre de son exercice 2021 le 16 février après la fermeture des marchés.

dentalcorp Holdings (DNTL, 16,23$): une émission d’actions pour soutenir la croissance par acquisitions. La Banque Scotia reprend la couverture du titre de l’entreprise de cabinets de services dentaires dentalcorp Holdings après la finalisation d’une émission de près de huit millions d’actions (en incluant l’option de surralocation) à 16,30 $ chacune.

Netflix (NFLX, 387,15 $US): importante baisse de cours cible sur un an de l’analyste de Bank of America. L’entreprise de divertissement en ligne Netflix a dévoilé ses résultats financiers du quatrième trimestre jeudi dernier après la fermeture des marchés et le titre a réagi en perdant plus de 20% de sa valeur vendredi, ce qui a été suivi d’un recul plus modéré de 2,6% lundi.

 

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26 janvier

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le constructeur aéronautique Boeing (BA, 200,40 $US) a dû passer dans ses comptes deux charges d’un montant total de 3,8 milliards de dollars américains au 4e trimestre en raison de la suspension des livraisons du 787 Dreamliner, en proie à des problèmes de production. Le groupe a enregistré une perte nette de 4,1 G$US sur la période et de 4,2 G$US au total sur l’ensemble de l’année 2021. Boeing a été rattrapé cette fois-ci par des défauts de fabrication. De premiers vices ont été découverts en 2020, sur le raccord d’une portion du fuselage ainsi que sur le stabilisateur horizontal. D’autres problèmes techniques sont ensuite apparus sur le nez de l’appareil notamment. Boeing a dû suspendre les livraisons, de novembre 2020 à mars 2021 et depuis fin mai, et réduire les cadences de production. Le groupe a enregistré une charge de 3,5 G$US liée aux retards de livraison et aux compensations accordées aux clients. Pour le quatrième trimestre, les coûts anormaux se traduisent par une charge de 285 M$US. Boeing a par ailleurs passé dans ses comptes une charge de 402 M$US liée au ravitailleur KC-46. Au rang des bonnes nouvelles, le groupe a retrouvé un flux de trésorerie positif, pour la première fois depuis le premier trimestre 2019.  Boeing a aussi un peu réduit sa dette, de 4,3 G$US. Elle s’affichait fin décembre à 58,1 G$US. Soutenu par le retour du 737 MAX, qui reprend graduellement du service depuis fin 2020 et est acheminé aux clients, le chiffre d’affaires de Boeing a progressé de 7% sur l’ensemble de l’année, pour atteindre 62,3 G$US.  Il a en revanche reculé de 3% à 14,8 G$US au 4e trimestre. 
  • La première banque russe, Sberbank (SBER.ME, 242,43 $RUB), rebaptisée «Sber» depuis qu’elle a commencé à développer tout un écosystème dans le cybercommerce, a annoncé mercredi son intention de racheter Stockmann, un groupe russe de ventes de mode, en magasins et en ligne. Ce rachat, dont le montant n’a pas été précisé, a pour objectif de «renforcer la position de Sber dans le cybercommerce, à multiplier la part constituée par la mode» dans le chiffre d’affaires de l’écosystème du groupe. «La mode est l’une de nos principales priorités et une des catégories à la croissance la plus rapide chez nous, même si nous n’avons commencé à développer ce segment qu’il y a environ un an», a souligné Solomon Kounine, directeur du cybercommerce de Sber. Stockmann est un groupe finlandais qui a vendu ses activités russes en 2016. Ces dernières ont été rachetées par le groupe russe Reviva Holdings avec la permission d’utiliser le nom «Stockmann» jusqu’en 2023. Stockmann Russie se spécialise dans les segments moyen à haut de gamme, en ligne et dans 12 boutiques présentes depuis jusqu’à 30 ans dans les grandes villes du pays. En 2021, le chiffre d’affaires était de 10 milliards de roubles (112 millions d’euros au taux actuel). Ces dernières années, les grands groupes russes, dont Sberbank et les géants de la tech Yandex et VK (ex Mail.ru) se livrent une bataille à coup de rachats pour se tailler une part du juteux gâteau du cybercommerce russe, encore sous-développé et à la croissance météorique.
  • L’action du groupe américain de produits d’hygiène Kimberly-Clark (KMB, 132,69 $US) chutait mercredi matin à Wall Street, pénalisée par des résultats mitigés et des prévisions décevantes dans un contexte de forte inflation et de difficultés d’approvisionnement. Le titre de l’entreprise, qui commercialise notamment les mouchoirs Kleenex, le papier toilette Cottonelle et les couches-culottes Huggies, tombait d’environ 6% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse new-yorkaise. Son profit net d’octobre à décembre s’est établi à 357 millions de dollars américains, soit 34% de moins qu’en 2020. Par actions et hors éléments exceptionnels, le gain est toutefois de 1,30 $US, un peu mieux que les 1,25 $US prévus par le marché. Sur l’ensemble de l’année, le bénéfice par action a été de 6,18 $US, dans la fourchette anticipée par l’entreprise en octobre dernier. Le chiffre d’affaires annuel, de 19,4 G$US, est quant à lui proche des estimations moyennes des analystes. Kimberly-Clark souligne que ses résultats du dernier trimestre 2021 ont été affectés par l’augmentation du prix des matériaux à base de polymère et de pâte à papier ainsi que par la hausse des coûts de distribution et de l’énergie. L’entreprise s’attend à ce que «l’inflation et les perturbations de la chaîne logistique se poursuivent en 2022». Le groupe, basé à Irving dans le Texas, table sur un profit par action compris entre 5,60 et 6,00 $US en 2022, là où le marché espérait 6,70 $US.

 

 

À surveiller

Rogers Communications (RCI.B, 61,48 $): l’analyste de la CIBC reprend sa couverture et hausse son cours cible. Après s’être abstenu pendant plus 10 mois de commenter dans le contexte de la tentative de Rogers d’acquérir Shaw Communications, Robert Bek, analyste à la CIBC, reprenait du service hier en réitérant sa cote «surperformance» et en haussant son cours cible sur un an de 64 $ à 68 $.

Magna Gold Corp. (MGR, 0,77 $): une mine qui permet de générer des flux de trésorerie. Il y a près de 2 ans, la société minière canadienne faisait l’acquisition de la mine San Francisco située à Sonora au Mexique.

MEG Energy Corp (MEG, 14,36 $): l’analyste de RBC Marchés des capitaux hausse son cours cible de 20%. À la suite d’une rencontre d’information et d’analyse avec Derek Evans, président de Meg Energy, l’analyste de RBC Marchés des capitaux, Greg Pardy, réaffirme sa recommandation de «surperformance», et il hausse son cours cible pour les 12 prochains mois de 15 $ à 18 $.

 

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27 janvier

 

Dans les Titres en action:

  • Rogers Communications (RCI-B.TO, 63,35 $) a affiché jeudi un bénéfice au 4e trimestre de 405 M$, en baisse d’environ 9,8% par rapport à celui de 449 M$ de la même période un an plus tôt, mais ses revenus ont progressé. Le bénéfice par action de la société s’est établi à 80 cents pour le trimestre clos le 31 décembre, alors qu’il avait été de 89 cents pour les trois derniers mois de 2020. Les revenus du plus récent trimestre ont atteint 3,92 G$, grimpant de 6,5% comparativement au chiffre d’affaires de 3,68 G$ du quatrième trimestre de l’exercice précédent. Rogers a notamment vu croître son nombre d’abonnés sans fil et sa division média a obtenu un coup de pouce du retour des revenus publicitaires pendant la diffusion en direct d’événements sportifs. Sur une base ajustée, Rogers a réalisé un profit de 96 cents par action, en baisse par rapport à celui de 99 cents par action de la même période en 2020. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 92 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Dans ses prévisions pour 2022, Rogers a indiqué s’attendre à une croissance de 4 à 6% des revenus, en excluant tout gain attribuable à la prise de contrôle prévue de Shaw Communications, qui devrait toujours, selon la société, être conclue dans la première moitié de l’année.
  • Le chiffre d’affaires du géant de la restauration rapide McDonald’s (MCD, 249,85 $US), qui comptait fin décembre environ 40 000 restaurants dans le monde, a progressé de 13% pour atteindre 6 milliards de dollars américains au quatrième trimestre. Son bénéfice net a grimpé de 19% sur la période, à 1,64 G$US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il est toutefois un peu en dessous des attentes, comme le chiffre d’affaires, et l’action reculait de 2% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la séance. Aux États-Unis, le groupe impute la hausse de ses ventes (+7,5% à nombre de magasins comparables) au fait que les clients paient en moyenne plus chers leur commandes en raison «d’augmentations de prix stratégiques». En dehors des États-Unis, «de solides performances opérationnelles et moins de fermetures de restaurants associées au Covid-19» ont contribué à une nette hausse des ventes en France, au Royaume-Uni, en Italie et en Allemagne, souligne McDonald’s. Seuls points négatifs: les ventes ont reculé en Chine en raison des résurgences continues du virus et ont stagné en Australie en raison des restrictions gouvernementales. Sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires de l’entreprise à grimpé de 21% à 23,22 G$US et son bénéfice net a bondi de 59% à 7,55 G$US. 
  • Le géant américain des produits chimiques et des matériaux pour les industriels Dow (DOW, 57,22 $US) a vu son bénéfice net gonfler au dernier trimestre 2021, profitant de la hausse significative de ses prix dans un contexte de forte demande. D’octobre à décembre, le profit du groupe a atteint les 1,8 milliard de dollars américains, contre 1,3 milliard à la même période en 2020, selon les résultats publiés jeudi. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le gain est de 2,15 $US, mieux que les 2,04 $US attendus par le marché. Ces bons chiffres s’expliquent essentiellement par l’augmentation des prix locaux proposés par Dow à ses clients, qui ont grimpé en moyenne de 39% par rapport à l’année précédente. Ces hausses, justifiées selon l’entreprise par une demande très soutenue, ont concerné toutes les catégories de produits et toutes les zones d’activité de l’entreprise. Les volumes de ventes ont en revanche reculé de 4% en un an. Le chiffre d’affaires de Dow s’est établi à 14,4 G$US, mieux que les 14,3 milliards anticipés par les analystes.
  • Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs STMicroelectronics (STM, 44,33 $US) a réalisé un bénéfice net de 2 milliards de dollars américains en 2021, en progression de 80,8% sur l’année précédente, dopé par la très forte demande mondiale. Le groupe a vu ses ventes grimper de 24,9% à 12,8 G$US sur l’exercice, selon les résultats annuels publiés jeudi. Sa rentabilité (marge d’exploitation) a également nettement grimpé, à 19%, contre 12,9% un an auparavant. Pour 2022, le groupe prévoit une nouvelle poussée de ses ventes, légèrement inférieure toutefois à celle enregistrée en 2021. La société vise un chiffre d’affaires pour l’année compris entre 14,8 et 15,3  G$US, soit une progression comprise entre 15,6% et 19,5%. STMicroelectronics prévoit de quasiment doubler ses investissements pour faire face à la demande, avec 3,4 à 3,6 G$US prévus, contre 1,83 milliard en 2021 et 1,28 milliard en 2020.
  • Le géant suisse de l’alimentation Nestlé (NSRGY, 127,13 $US) lance un plan de lutte contre le risque de travail des enfants dans le cacao, triplant ses dépenses pour mettre en place des mesures de soutien aux producteurs, annonce-t-il jeudi. Le groupe suisse prévoit de les porter à 1,3 milliard de francs suisses (1,2 milliard d’ici 2030), avec la mise en place progressive de ce programme qui vise à encourager la scolarisation des enfants et les pratiques d’agriculture régénératrice. Le groupe prévoit de verser des primes destinées à améliorer les conditions de vie des familles dans les plantations de cacao. Elles s’ajouteront aux primes déjà introduites par les gouvernements en Côte d’Ivoire et au Ghana ainsi qu’aux primes pour le cacao certifié que le groupe verse déjà. Dans le cadre de son programme, les familles pourront gagner jusqu’à l’équivalent de 500 francs suisses par an au cours des deux premières années, la prime étant plus élevée au départ afin d’aider à accélérer la mise en œuvre de bonnes pratiques agricoles, détaille Nestlé. Elle sera ensuite ramenée à l’équivalent de 250 francs suisses «lorsque le programme commencera à fournir des résultats tangibles», précise-t-il. Cette prime ne dépendra pas du volume de cacao vendu, l’objectif étant d’apporter «un soutien significatif aux petits agriculteurs». Le programme prévoit de répartir les paiements avec le conjoint responsable des dépenses du ménage et de la garde des enfants afin de contribuer à l’autonomisation des femmes. 

 

À surveiller

Metro (MRU-T 64 $): en bonne position pour 2022. Les résultats présentés il y a quelques jours par Metro pour son premier trimestre lui donnent de solides assises pour démarrer l’année 2022, estime la Banque Scotia.

Canadien National (CNR 154,94 $): fin de l’incertitude à la direction. Canadien National (CN) a fait d’une pierre, deux coups en nommant une nouvelle PDG: elle a mis fin à l’incertitude au sein de sa direction ainsi qu’à la dispute qui l’opposait à un investisseur activiste.

Microsoft (MSFT, 288,49 $ US): une croissance soutenue qui supporte l’action. Malgré la volatilité actuelle des titres technos, BMO Marchés des capitaux estime que l’action de Microsoft sera portée par sa croissance soutenue au cours des prochains mois.

 

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28 janvier

 

Dans les Titres en action:

  • Cineplex (CGX.TO, 12,19 $) a déposé un appel incident demandant des dommages-intérêts alternatifs, si un tribunal annule une décision qui a forcé Cineworld, ancien prétendant de la compagnie exploitant des salles de cinéma, à lui payer 1,24 milliard $. Dans des documents déposés auprès de la Cour d’appel de l’Ontario, Cineplex soutient qu’elle devrait se voir accorder plus de 2,1 milliards $ en dommages-intérêts en raison de sa baisse de valeur et de sa perte de performance. Cineworld déclare dans un communiqué qu’il n’est pas d’accord avec l’appel incident, mais qu’il y répondra et ne paiera aucun dédommagement pendant que l’affaire est en cours. La demande de Cineplex arrive en réponse à un appel que Cineworld a déposé plus tôt ce mois-ci qui affirmait que la juge Barbara Conway avait commis des «erreurs de droit extractibles», lorsqu’elle a tranché en faveur de Cineplex en décembre. Le procès présidé par la juge Conway découlait de la décision de Cineworld en juin 2020 de mettre fin à un accord de 2,18 milliards $ pour acquérir Cineplex. Le groupe Cineworld a fait valoir qu’il était libre de rompre l’accord parce que Cineplex a reporté ses comptes créditeurs d’au moins 60 jours, réduit ses dépenses au «strict minimum» et cessé de payer les propriétaires, les studios de cinéma, les distributeurs de films et les fournisseurs au début de la pandémie. Cineplex a déclaré que ces actions faisaient partie du cours normal des affaires des compagnies de cinéma pendant une pandémie et n’ont pas nui à sa réputation auprès des propriétaires et des studios.

  • Teck Resources (TECK-B.TO, 38.85 $) affirme que ses ventes de charbon sidérurgique sont tombées en deçà de ses prévisions déjà révisées à la baisse pour le 4e trimestre, les mauvaises conditions météorologiques en Colombie-Britannique continuant d’affecter la logistique. La société minière affirme que le temps extrêmement froid dans la province qui a suivi les fortes pluies de novembre a entraîné de nouvelles interruptions et des réductions substantielles du service ferroviaire et des activités portuaires. Teck affirme que les ventes de charbon sidérurgique au 4e trimestre se sont élevées à 5,1 millions de tonnes, en dessous des prévisions de 5,2 à 5,7 millions de tonnes publiées le 5 décembre à la suite des précipitations record en Colombie-Britannique. La société avait une prévision de 6,4 à 6,8 millions de tonnes vendues avant que le déluge de novembre empêche l’utilisation des voies ferrées et routières de la province. Teck dit que la production de charbon à Elk Valley n’a pas été affectée par les événements de novembre, mais que les perturbations en raison du temps froid ont conduit à des stocks presque record et que l’entreprise pourrait être forcée de réduire la production s’il y avait sont d’autres perturbations dans le transport. La société affirme que les perturbations ont également augmenté les coûts de ses opérations, mais que la hausse des prix du charbon sidérurgique devrait compenser, et elle s’attend à compenser en grande partie le volume de ventes perdu au premier semestre de cette année. Le variant Omicron de la COVID-19 a entraîné une augmentation des absences de son personnel dans ses opérations de charbon en Colombie-Britannique, et que même si elle n’a pas encore entraîné d’impact majeur, la situation présente un risque pour la production du premier trimestre.
  • Veolia (VIE.PA, 31.60 €), qui détient déjà près de 96% du capital de Suez après une OPA, a demandé vendredi un «retrait obligatoire» des actions restantes, pour atteindre 100% et parachever l’acquisition du vieux rival, a annoncé vendredi l’Autorité des marchés financiers (AMF). Cette opération interviendra le 18 février, indique-t-elle. Comme le numéro un mondial de l’eau et des déchets l’avait précédemment annoncé, les banques agissant pour son compte ont informé vendredi l’AMF de son intention de procéder à ce «retrait obligatoire» sur les actions Suez n’ayant pas été apportées via l’offre publique d’achat (OPA). Ces actions seront reprises au même prix que celui proposé lors du rachat, soit 19,85 euros par titre, une étape technique permise à partir du moment où l’acheteur détient déjà plus de 90% du capital de sa cible. Veolia détenait depuis octobre 2020 quelque 29,9% de son concurrent, racheté à Engie. Au 27 janvier, il avait atteint 95,93%, après une OPA en deux étapes. Veolia, renforcé par 60% des actifs de Suez, passera de 180 000 à 230 000 salariés, et de 27 à 37 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
  • Chevron (CVX, 129.06 $US) n’a jamais pompé autant de pétrole et de gaz que l’an dernier et a dégagé 15,6 milliards de dollars américains de bénéfices avec le rebond des prix de l’énergie après l’effondrement du début de la pandémie. Mais les analystes s’attendaient à des profits encore plus importants et l’action reculait de 3,3% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse. Le groupe a produit l’équivalent de 3,10 millions de barils par jour dans le monde en 2021, un record, détaille-t-il dans un communiqué vendredi. Les prix de l’énergie ont parallèlement nettement augmenté. Au quatrième trimestre, le prix moyen du baril de pétrole et de gaz naturel liquide vendu par Chevron était de 63 $US aux États-Unis, contre 33 $US l’an dernier, de 74 $US dans le reste du monde contre 40 $US en 2020. Le prix moyen de mille pieds cubes de gaz (28 mètres cubes) écoulé par le groupe était de 4,78 $US au 4e trimestre aux États-Unis, contre 1,49 $US sur la même période un an plus tôt, de 7,90 $US en dehors du pays contre 4,23 $US. Le chiffre d’affaires de Chevron a bondi de 91% au 4e trimestre pour atteindre 48,13 G$ US, de 72% sur l’ensemble de l’année à 162,47 G$ US. Le groupe, qui avait été durement frappé par la chute des cours de l’or noir en 2020, est repassé dans le vert et a dégagé un bénéfice net de 5,1 G$ US au 4e trimestre, de 15,6 milliards sur l’ensemble de l’année. Il avait perdu 5,5 milliards en 2020. Mais le bénéfice rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la mesure préférée des investisseurs de Wall Street, a déçu. 

 

À surveiller

Saputo (SAP, 27,6 $): à court terme, ça ne sent pas très bon. Au cours des douze prochains mois, Saputo sera plombé par de nombreux facteurs, comme des bris dans sa chaîne d’approvisionnement, une baisse de la demande et la pénurie de main-d’œuvre.

Rogers Communications (RCI.B, 63,85 $): l’acquisition de Shaw est prometteuse. Après la réunion avec le nouveau chef de la direction de Rogers, Tony Staffieri, l’analyste de Valeurs mobilières Desjardins, Jérôme Dubreuil, voit d’un très bon œil la révision des objectifs du géant des télécommunications pour 2022.

Agnico Eagle Mine (AEM, 59,49 $, 46,72 $US): une fusion qui lui donnera du lustre. Depuis qu’elle a annoncé sa fusion avec Kirkland Lake Gold, le titre d’Agnico Eagle ne cesse de sous-performer par rapport à son nouveau groupe des pairs, observe Mark Parkin de la Financière Banque Nationale.