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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 09 octobre 2020

Voici les titres boursiers et rapports d'analystes qui ont retenu l'attention cette semaine.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

5 octobre

 

Dans les Titres en action:

 

  • Le groupe français de luxe Kering (KER, 583,30 €) a annoncé lundi vouloir céder une partie de sa participation résiduelle au capital de l’équipementier sportif allemand Puma (PUM, 78,10 €). « Kering annonce le lancement d’une cession d’un bloc d’environ 8,8 millions d’actions qu’il détient dans Puma SE représentant environ 5,9 % du capital de Puma, dans le cadre d’un placement auprès d’investisseurs qualifiés », a fait savoir dans un communiqué le groupe de luxe.
  • Le laboratoire pharmaceutique américain Bristol Myers Squibb (BMY, 58,50 $US) a annoncé lundi son intention de racheter pour 13,1 milliards de dollars la société MyoKardia (MYOK, 221,04 $US), spécialisée dans les traitements pour les maladies cardio-vasculaires. BMS se dit spécialement intéressé par le mavacamten, un médicament en cours d’essai clinique pour les cardiomyopathies hypertrophiques obstructives, une maladie cardiaque chronique à forte mortalité, détaille un communiqué.
  • La chaîne britannique de cinémas Cineworld (CINE, 23,95 £)a annoncé lundi la fermeture temporaire de l’ensemble de ses salles au Royaume-Uni et aux États-Unis en raison du report de nouvelles sorties, dont le dernier James Bond, du fait de la pandémie. Cineworld précise que la suspension des activités débutera jeudi et concernera 536 cinémas américains Regal et 127 britanniques (sous les enseignes Cineworld et Picturehouse), affectant au total 45 000 salariés.

 

 

À surveiller

 

eBay (EBAY, 51,68$US): un délestage qui fait du bien. Le site d’enchères en ligne américain a finalisé la vente de sa division d’annonces classées à Adevinta plus tôt cet été, pour une somme avant taxes de 2,5 milliards $US et 540 millions d’actions de la société à un prix fort avantageux. Du côté d’eBay, ses affaires se concentrent désormais sur sa place de marché en ligne, ce qui devrait lui être bénéfique, vu la tendance à la hausse du magasinage en ligne durant les mois précédant la saison des Fêtes. 

 

Netflix (NFLX, 503,06$US): attention à la magie de Disney! Le titre du leader de la vidéo sur demande vivote depuis quelques semaines et les analystes pointent vers deux causes bien tangibles: d’abord, le lancement controversé aux États-Unis du film «Cuties» a mené à une résurgence du mot-clic «#CancelNetflix» («Annulez Netflix») qui a effectivement mené au désabonnement d’un nombre plus élevé de clients qu’à la normale. Ensuite, le lancement du service Disney+ dans plusieurs pays d’Europe ainsi qu’en Indonésie au cours de septembre, coïncidant avec le lancement du film «Mulan», pourrait avoir incité des abonnés à passer d’un service à l’autre. 

 

Visa (V, 201,46$US): sauvée par les services à valeur ajoutée. La principale inquiétude par rapport au titre de Visa est l’impact du virage accéléré vers le commerce électronique, depuis 6 mois, qui mène les commerçants à utiliser des plateformes autres que les réseaux traditionnels de gestion des paiements, ce qui risque d’éroder ses revenus. La stratégie de Visa est de miser sur des services à valeur ajoutée, comme la gestion de comptes, les solutions d’authentification et de sécurisation des transactions, et l’analytique liée aux données clients, qui sont utilisables en ligne et hors ligne, sur son réseau ou ailleurs. Pour bien des analystes, c’est la clé qui va assurer la croissance de Visa dans les prochains mois.

 

 

6 octobre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • Les groupes pétroliers Chrysaor et Premier Oil (PMO, 16,24 £) ont annoncé mardi leur fusion qui va donner naissance à un poids lourd de la production d’or noir en mer du Nord britannique. Cette union va créer le premier groupe pétrolier et gazier indépendant coté à la Bourse de Londres, avec une production totale de plus de 250 000 barils par jour. La transaction met fin à une période d’incertitude pour Premier Oil qui croulait sous une énorme dette et cherchait à la restructurer au moment où l’industrie pétrolière est touchée de plein fouet par la pandémie.
  • La compagnie aérienne américaine Southwest (LUV, 38,85$US), qui a appelé ses employés syndiqués à accepter des baisses de salaires pour éviter des mises au chômage technique et des licenciements jusqu’à fin 2021, montait légèrement à Wall Street mardi. Le titre prenait 1,1% peu après l’ouverture de la séance dans un marché près de l’équilibre. Puisque les aides du gouvernement destinées à aider à rémunérer les salariés du secteur aérien ont expiré le 30 septembre, «nous ne pouvons tout simplement pas continuer dans ces conditions à garder tous les employés à plein tarif», a affirmé le directeur général de la société Gary Kelly dans un message vidéo posté lundi.
  • La major pétrolière américaine ExxonMobil (XOM, 34,17$US) a annoncé lundi qu’elle allait supprimer 1 600 postes d’ici fin 2021 en Europe, soit un peu plus de 11% de ses effectifs sur le continent, dans le cadre d’une réduction généralisée des coûts accélérée par la pandémie. «L’impact de la COVID-19 sur la demande pour les produits d’ExxonMobil a rendu encore plus urgent le travail en cours sur l’amélioration de l’efficacité» de l’entreprise, justifie ExxonMobil, qui emploie environ 14 000 personnes en Europe.

 

 

À surveiller

 

McDonald’s (MCD, 226,07$US): des prévisions revues en McHausse. Les analystes de la Bank of America (BoA) sont tellement emballés par le titre du géant de la restauration rapide qu’ils se permettent ce jeu de mots comme titre pour leur mise au point sur leurs prévisions. Il faut dire que contrairement à d’autres créneaux du secteur de l’alimentation, celui où opère McDonald’s s’en est plutôt bien tiré. Grâce à la commande à l’auto déjà bien établie, les repas sur-le-pouce et même les cafés ont continué d’attirer une bonne clientèle tout au long des derniers mois.

 

TC Énergie (TRP, 55,90$): c’était une question de temps. TC Énergie a confirmé hier son intention de racheter de façon non contraignante la portion de TC Pipeline qui ne lui appartenait pas déjà. Le moment choisi est assez propice: la valeur du titre de TCP a baissé ces dernières semaines, ce qui rendait la transaction plus attrayante pour TC Énergie, explique Robert Hope, analyste pour la Banque Scotia. «Vu les nombreux défis associés aux sociétés en commandite cadres, on a toujours vu l’intégration de TC Pipeline par TC Énergie comme une question de temps avant qu’elle se réalise», écrit l’analyste.

 

Cineplex (CGX, 4,75$): de mal en pis pour les gestionnaires de cinémas. Le titre de la chaîne torontoise de cinémas a plongé d’un autre 29% hier, sur les talons d’une annonce confirmant le report du prochain James Bond, une superproduction qui était très attendue des amateurs de films d’action et qui devait prendre l’affiche en novembre. La fermeture de toutes les salles de la chaîne Cineworld aux États-Unis et en Grande-Bretagne, annoncée en fin de semaine, a aussi agi comme une douche glaciale pour tout le secteur.

 

 

7 octobre

 

Dans les Titres en action:

 

 

  • L’agence américaine de l’aviation, la FAA, a rendu publiques mardi les propositions qu’elle recommande pour la formation des pilotes qui prendront les commandes du Boeing 737 MAX une fois qu’il sera autorisé à revoler. Ces propositions du Comité de normalisation des vols (FSB) de l’agence s’appuient sur les conclusions d’un groupe de représentants des États-Unis, du Canada, du Brésil et de l’Union européenne, réunis à Londres début septembre pendant neuf jours, et sont ouvertes aux commentaires jusqu’au 2 novembre. Boeing (BA, 164,48$US) a longtemps résisté à recommander une formation des pilotes sur simulateur, jugée plus coûteuse et susceptible de retarder davantage la remise en service du 737 MAX, avant de s’y résoudre en janvier.
  • Les ventes en ligne des mythiques jeans Levi’s ont bondi depuis le début de la pandémie pour représenter désormais un quart des recettes du groupe américain Levi Strauss (LEVI, 16,53$US), qui s’envolait mardi à Wall Street. Le chiffre d’affaires total de la société a certes baissé de 27% sur les trois mois se terminant le 23 août, en raison de clients moins nombreux dans les magasins et de la fermeture de certains établissements, a souligné la société dans un communiqué. 
  • Le gendarme américain des marchés financiers (SEC) a prévenu General Electric (GE, 6,24$US), en proie à des difficultés depuis plusieurs années, qu’il pourrait bientôt l’accuser officiellement d’avoir enfreint les règles comptables, a indiqué mardi le groupe industriel dans un document boursier. La SEC avait initialement engagé une enquête sur la façon dont le conglomérat inscrivait dans ses résultats financiers les contrats de services à long terme.

 

 

À surveiller

 

Canada Goose (GOOS, 43,95$): des manteaux pour un hiver en confinement? Le titre de Canada Goose a repris 37% de valeur ces six dernières semaines, les investisseurs anticipant une hausse de la demande pour des vêtements d’extérieur alors qu’on se rapproche de la période des Fêtes. La Chine qui se porte mieux, des ventes en ligne qui sont en croissance, et un monde en télétravail qui devrait passer plus de temps à jouer dehors, cet hiver, les choses regardent plutôt bien pour le fabricant torontois, estime Kate Fitzsimons, analyste pour RBC Marché des capitaux. 

 

TFI International (TFII, TSX: 60,14$, NYSE: 45,25$US): l’horizon se dégage dans le camionnage. On ne connaîtra pas les résultats du troisième trimestre de TFI avant le 22 octobre, mais les analystes reconnaissent déjà que ce spécialiste montréalais du transport et de la logistique s’en tire plutôt bien, dans les circonstances. Il faut dire que son titre a doublé depuis son creux du printemps dernier, et si on se fie aux projections, ce n’est pas terminé. Ainsi, malgré tout, la Banque Nationale Marchés financiers voit encore du positif dans le marché du camionnage en Amérique du Nord. 

 

American Express (AXP, 101,76$US): une appréciation du titre encore possible. La société financière américaine a repris une bonne partie du terrain perdu en Bourse depuis le début 2020, son titre ayant récupéré 50% de sa valeur initiale ces derniers mois, mais il demeure néanmoins 23% sous son sommet de février. Ce qu’on voit, c’est qu’Amex suit la tendance de l’indice du S&P 500. Jusqu’ici, les investisseurs espèrent voir une amélioration durable de la consommation, en route vers la période des Fêtes, qui pourrait aider à gonfler encore un peu plus la valeur du titre d’American Express.

 

 

8 octobre

 

Dans les Titres en action

 

 

  • Le géant de l’informatique américain IBM (IBM, 132,42 $US) va scinder ses activités de gestion d’infrastructures en une société cotée pour se concentrer pour sa part sur le « cloud » ou l’informatique dématérialisée, a annoncé le groupe dans un communiqué jeudi. La nouvelle compagnie qui n’a pas encore de nom va réunir les activités d’hébergement et de gestion de services et d’infrastructures qui disposent, selon IBM, d’un carnet de commandes de 60 milliards de dollars.
  • La banque d’affaires américaine Morgan Stanley (MS, 48,20 $US)a annoncé jeudi qu’elle allait racheter pour 7 milliards de dollars le gestionnaire d’actifs Eaton Vance, une transaction destinée à renforcer ses activités de gestion de fortune et d’investissement. Selon les termes de l’accord, les actionnaires de Eaton Vance seront rémunérés en espèces et en actions de Morgan Stanley pour une valeur représentant une prime de 38 % par rapport au prix de clôture de mercredi. 
  • Le géant américain du restaurant-minute McDonald’s (MCD, 226,01 $US) a indiqué jeudi que ses ventes aux États-Unis, à nombre de magasins comparables, étaient reparties à la hausse au troisième trimestre après un fléchissement au plus fort de la pandémie. Les chaînes de restauration rapide, habituées aux menus à emporter et aux bas prix, parviennent à mieux tirer leur épingle du jeu que les restaurants traditionnels dans le pays. Les McDo avaient vu leur fréquentation chuter au début du printemps avec la propagation rapide de la COVID-19, qui a vidé les villes de leurs touristes et les centres commerciaux de leurs promeneurs.
  • Air Canada (AC, 16,10$) a récolté près de 500 millions $ grâce à des opérations de cession-bail de neuf avions pour aider à contrebalancer les impacts de la pandémie de COVID-19. La compagnie aérienne affirme avoir conclu des opérations de cession-bail de neuf Boeing 737 Max 8 pour 485 millions $ et des engagements locatifs à long terme de 458 millions $. Le directeur financier Michael Rousseau a déclaré que la compagnie aérienne avait mobilisé près de 6 milliards $ de liquidités depuis le début de la pandémie pour surmonter les défis et affronter l’incertitude à venir.

 

 

À surveiller

 

Harley-Davidson (HOG, 27,56$US): la route se dégage à l’horizon. Ça a été une année difficile pour Harley-Davidson, qui a mis plusieurs mois à concocter une nouvelle stratégie pour attirer une clientèle moins intéressée par la pétarade de ses iconiques motos que par des véhicules de loisir modernes et plus agiles. Mais foi de James Hardiman, chez Wedbush, le virage a été officiellement amorcé et l’année à venir sera positive pour le fabricant de Milwaukee.

 

Aliments Maple Leafs (MFI 25,09$): un titre déprimé n’est pas toujours triste. Les résultats du troisième trimestre de l’exercice en cours pour Les Aliments Maple Leafs seront connus le 28 octobre, et les analystes s’attendent à des résultats décevants, surtout en raison de la suspension temporaire des exportations de porc vers la Chine. Le gouvernement chinois a revu ses règles envers les producteurs canadiens qui les obligeaient à cesser de lui acheminer des produits s’il y avait présence de COVID-19 à l’interne.

 

Air Canada (AC, 16,10$): 2021 va voler encore plus bas que prévu. L’année 2020 est à oublier pour les transporteurs aériens partout dans le monde, pour les raisons que nous connaissons tous. Plusieurs observateurs espéraient sur une reprise rapide en 2021 menant à un retour presque à la normale tôt l’an prochain, mais avec une deuxième vague de COVID-19 qui rappelle que tout ça n’est pas encore terminé, on commence à entrevoir l’année à venir avec un peu moins d’optimisme.

 

 

9 octobre

Dans les Titres en action:

 

 

  • Le Groupe MTY (MTY, 43,98 $)a affiché vendredi un bénéfice stable pour son troisième trimestre, malgré une baisse des revenus attribuable à l’incidence de la pandémie de COVID-19. La société de restauration derrière les enseignes Thai Express, Tiki-Ming, Tutti Frutti, Ben & Florentine et Valentine a vu son profit trimestriel s’établir à 22,9 millions $, soit 93 cents par action, comparativement à celui de 22,9 millions $, ou 91 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus de l’entreprise montréalaise pour le trimestre clos le 31 août ont diminué de 16 % à 135,4 millions $, comparativement au chiffre d’affaires de 161,3 millions $ du même trimestre un an plus tôt.
  • Le géant allemand de la chimie BASF (BAS, 54,93 €) a fait état vendredi de lourdes pertes au troisième trimestre, plombé par la crise liée à la Covid-19, mais s’attend à une amélioration pour les trois derniers mois de l’année. De juillet à septembre, l’entreprise a connu une perte nette de 2,1 milliards d’euros, après une perte de 878 millions d’euros au deuxième trimestre, a-t-elle annoncé dans un communiqué de résultats préliminaires. Le groupe fait également état d’une lourde perte d’exploitation (EBIT) de 2,6 milliards d’euros, et d’un chiffre d’affaires en baisse de 5 % sur un an, à 13,8 milliards d’euros.
  • Twitter (TWTR, 45,83$US) a mis en place vendredi de nouvelles mesures pour éviter la propagation de fausses informations sur l’issue de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre. Dans un blogue, le réseau social a affirmé que ses utilisateurs, dont les candidats à des élections, ne pourraient pas revendiquer une victoire électorale avant qu’elle ne soit officielle ou bien établie par les projections de résultats d’au moins deux grands médias. «Les utilisateurs sur Twitter, y compris les candidats à un poste d’élu, ne peuvent pas revendiquer une victoire électorale avant qu’elle ne soit officiellement annoncée», dit Twitter.

 

 

À surveiller

 

Groupe MTY (MTY, 37,38$): un troisième trimestre mieux que prévu. Les résultats du troisième trimestre de l’exercice 2020 du groupe MTY ont surpassé les prévisions des analystes, même les plus optimistes. Relisez Les contours d’une reprise se dessinent pour MTY Le marché anticipait des revenus entre 108 et 126 millions $, alors que MTY a publié un résultat de 135M$, pour un bénéfice ajusté avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 43M$ (le consensus prédisait de 23 à 26 M$). Les analystes ont un peu été pris de court par la bonne performance de l’enseigne Papa Murphy’s, aux États-Unis, et de la Cold Stone Creamery.

 

Boralex (BLX, 41,40$): c’est le temps de magasiner des acquisitions prometteuses. Les conditions sont favorables pour les énergies renouvelables et la tendance n’est pas près de changer, ce qui sera profitable pour Boralex. Dans le solaire, la technologie est rendue assez abordable pour ne plus nécessiter autant d’aide publique que par le passé, et même si elle n’est pas aussi efficace que l’éolien dans bien des régions, son prix va continuer à baisser. Mais ce n’est pas la seule bonne nouvelle pour Boralex, avance Justin Strong, de la Banque Scotia.

 

Marché Goodfood (FOOD, 8,87$): la livraison le jour même emballe les clients. Le spécialiste montréalais des boîtes-repas vient d’annoncer que son service Goodfood WOW, qui proposait la livraison le jour même à Montréal seulement, prendra de l’expansion. Ce service combine les boîtes-repas, des mets préparés et des aliments plus spécifiques et livre tout ça le jour même, moyennant une commande d’au moins 35$, moyennant un abonnement mensuel qui coûte, lui, 10$.