Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine
lesaffaires.com|Publié le 29 janvier 2021Voici les titres boursiers et rapports d'analystes qui ont retenu l'attention cette semaine.
Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.
25 janvier
Dans les Titres en action:
- La chaîne américaine de salles de cinéma AMC (AMC, 4,42$US) a annoncé lundi avoir récolté 917 millions de dollars depuis mi-décembre, ce qui écarte la possibilité d’une faillite à court terme, selon son PDG Adam Aron, alors que l’industrie souffre comme jamais sous l’effet de la pandémie de coronavirus. La nouvelle a ravi les investisseurs, le titre gagnant jusqu’à 39% en séance, avant de terminer la journée sur un gain de près de 26%.
- Le groupe américain Kimberly-Clark (KMB, 138,59$US) a continué à voir ses ventes profiter au quatrième trimestre d’une forte demande pour les mouchoirs jetables et le papier toilette, mais a prévenu que les coûts des matières premières pèseraient sur ses bénéfices en 2021. Le chiffre d’affaires de la société de produits d’hygiène de grande consommation a progressé de 6% d’octobre à décembre pour atteindre 4,8 milliards de dollars, détaille un communiqué lundi.
- La société de transport montréalaise TFI International (TFII, 81,42$), anciennement Transforce, acquiert UPS Freight, une division de United Parcel Service (UPS, 160,86$US), pour un montant de 800 millions de dollars américains. En devise canadienne, la transaction s’élève à un peu plus de 1 milliard de dollars. Le titre de l’entreprise réagissait bien à l’annonce et s’appréciait de plus de 24% à 80,90$ à la Bourse de Toronto peu après l’ouverture des marchés.
- C’est le feuilleton boursier du moment. À Wall Street, la chaîne américaine de magasins de jeux vidéo GameStop (GME, 65$US) devrait encore faire parler d’elle. L’action s’était enflammée vendredi (+51% en une séance) sous l’effet de mécanismes spéculatifs, sans rapport avec la performance réelle de la société. Vers 8h30, lundi, l’action gagnait un autre 55% pour atteindre 100$ aux échanges électroniques précédant l’ouverture.
- L’action de Toshiba (6502.T) s’est envolée de 16,77% à 3 360 yens à Tokyo. Les investisseurs ont salué l’annonce du groupe en fin de semaine dernière de son retour sur le prestigieux premier tableau de la Bourse de Tokyo à compter de ce vendredi, plus de trois ans après en avoir été banni en raison de grandes difficultés financières, désormais derrière lui.
À surveiller
American Eagle Outfitters (AEO, 24,28 $US): c’est à Aerie que ça se passe. L’enseigne de sous-vêtements Aerie, qui appartient à American Eagle, serait l’une des meilleures histoires dans le commerce de détail au sud de la frontière, croit Kate Fitzsimons, de RBC Marchés des capitaux. Elle fait passer sa recommandation de «performance de secteur» à «surperformance».
Quincaillerie Richelieu (RCH, 36,50 $): de bons résultats. Zachary Evershed, de Financière Banque Nationale, continue d’aimer l’entreprise après le dévoilement des résultats du quatrième trimestre. Il juge cependant que le titre du fabricant et distributeur de quincaillerie spécialisé est évalué à sa juste valeur. Le bénéfice par action s’est établi à 0,48$, nettement supérieur au consensus de 0,40$. L’analyste, pour sa part, anticipait 0,38$. Le dépassement a été possible grâce à des mesures de réductions des coûts, note-t-il.
Facebook (FB, 274,50 $US): sur une bonne lancée. Les Fêtes risquent d’avoir été bonnes pour la publicité en ligne sur les plateformes de Facebook, anticipe Michael Pachter, de Wedbush. La demande des annonceurs pour la publicité en ligne a été vigoureuse tandis qu’une grande partie du magasinage des Fêtes a été réalisé en ligne dans la foulée de la pandémie, juge l’analyste.
26 janvier
Dans les Titres en action:
- La start-up américaine Beyond Meat (BYND, 187 $US), qui fabrique des steaks et autres viandes à base d’aliments végétaux uniquement, grimpait de plus de 30% à Wall Street mardi matin, après avoir annoncé un partenariat avec le géant PepsiCo (PEP, 141 $US). Cette alliance, annoncée mardi, doit donner lieu à la naissance d’une co-entreprise, baptisée The PLANeT Partnership, qui va associer la technologie développée par Beyond Meat pour fabriquer ces produits végétaux, à la force de frappe commerciale de PepsiCo.
- L’émetteur de cartes de crédit American Express (AXP, 117, 84 $US) est parvenu à dépasser les attentes en fin d’année mais ses clients, en grande majorité les «cols blancs», ont peu dépensé parce qu’en télétravail du fait des restrictions liées à la pandémie. Le groupe new-yorkais, qui cible particulièrement les cadres supérieurs et les riches, a enregistré un bénéfice net de 1,44 milliard de dollars au quatrième trimestre 2020, en baisse de 15% sur un an, selon un communiqué publié mardi.
- Le groupe pharmaceutique et de produits d’hygiène américain Johnson & Johnson (JNJ, 165,98 $US), dans la dernière ligne droite du développement de son vaccin contre la COVID-19, a publié mardi des résultats financiers en demi-teinte pour son année 2020, ralentis par les ventes de matériel médical. Johnson & Johnson a vu son bénéfice net reculer l’année dernière de 2,7% à 14,7 milliards de dollars, soit 8,03 dollars rapporté par action et hors éléments exceptionnels (-7,5%), un peu plus cependant que les 8 dollars attendus.
- Le groupe américain 3M (MMM, 170,39 $US), qui continue à produire des masques en quantité, a vu son bénéfice net grimper au quatrième trimestre comme en 2020 alors que la pandémie a chamboulé ses activités. D’octobre à décembre, par exemple, la demande est restée solide dans les domaines de la protection personnelle, de l’amélioration de la maison, du nettoyage, des semi-conducteurs, des centres de données et des systèmes de filtration pour la biopharmacie, souligne le groupe.
- Le conglomérat américain General Electric (GE, 10,99 $US) est revenu dans le vert en 2020, parvenant à dégager au quatrième trimestre des flux de trésorerie solides malgré un chiffre d’affaires en baisse, une tendance qu’il espère poursuivre en 2021. À Wall Street, l’action de GE s’envolait de plus de 7% vers 6 heures dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse.
- Hyundai a affiché un bénéfice net en hausse de 78% au quatrième trimestre, le premier constructeur automobile sud-coréen a ainsi résisté aux conséquences de la pandémie grâce de solides ventes intérieures qui ont compensé la faible demande étrangère. Sur la période d’octobre à décembre, le groupe a dégagé un bénéfice net de 1 380 milliards de wons (1,59 milliard de dollars) contre 772 milliards de wons sur la même période l’an dernier, précise-t-il dans un communiqué.
- Le laboratoire suisse Novartis (NVS, 98,47 $US) chute mardi en Bourse sur fond de déception quant aux perspectives affichées lors de la publication de ses résultats annuels, qui ont fluctué au gré de la crise sanitaire, le groupe n’espérant un retour «à la normale» que mi-2021. Pour l’exercice 2020, le géant pharmaceutique a fait état d’une hausse de 13% de son bénéfice net par rapport à l’année précédente.
- BlackBerry (BB, 18,03 $US) n’avait aucune nouvelle d’importance à communiquer lundi, malgré le mouvement de frénésie qui a fait bondir le cours de son action à son plus haut niveau depuis octobre 2011. À la Bourse de Toronto, le titre de la société logicielle a grimpé jusqu’à 26,51$, affichant ainsi un gain de 48 % par rapport à son cours de clôture de vendredi. L’action a clôturé la journée à 22,92 $, en hausse de 28,3%. Le titre de BlackBerry a progressé de 73,6% au cours des cinq dernières séances.
À surveiller
Telus (T, 26,44$): le fournisseur sans-fil met en valeur ses solutions numériques. Comme prévu, Telus envoie sa filiale de solutions numériques pour l’expérience-client Telus International en Bourse dans une émission de 1,2 milliard de dollars canadiens qui lui donnera une valeur totale de presque 7 G$. Cette filiale représente donc 10% de la valeur totale d’entreprise (valeur boursière plus la dette) du fournisseur sans fil, évalue Aravinda Galappatthige de Canaccord Genuity.
TFI International (TFII, 86,08$): un grand coup à fort potentiel pour le transporteur. L’achat d’UPS Freight catapulte TFI International au cinquième rang des transporteurs de lots brisés aux États-Unis, quadruple les revenus de ce segment et gonfle ses revenus totaux de 75%. Bien que l’action de TFI ait grimpé de 32% à l’annonce de la transaction d’un milliard de dollars, le titre a encore du potentiel étant donné l’important levier pour relever les marges grâce à la densité du réseau acquis, croit Walter Spracklin de RBC Marchés des capitaux.
Finning (FTT, 29,00$): en route pour surpasser ses profits de pointe. La rentabilité du distributeur de machinerie lourde Caterpillar pourrait surpasser le sommet précédent de 2014 grâce au rebond des cours de plusieurs matières premières, dont le cuivre, et à la stabilité retrouvée du cours du pétrole lourd canadien, croit Yuri Lynk, de Canaccord Genuity.
27 janvier
Dans les Titres en action:
- Marché Goodfood (FOOD, 12,70$) a annoncé mercredi que son directeur financier, Philippe Adam, quitterait l’entreprise au début avril, pour aller occuper le même poste chez le groupe de construction Pomerleau. Le spécialiste montréalais des repas prêts à cuisiner a indiqué avoir entrepris des démarches pour trouver un remplaçant à M. Adam, qui était le responsable des finances de Goodfood depuis 2018.
- Le Chemin de fer Canadien Pacifique (CP, 335 $US) a annoncé mercredi qu’il demanderait l’approbation de ses actionnaires et des autorités réglementaires pour procéder à un fractionnement de ses actions ordinaires à raison de cinq pour une. Selon le président et chef de la direction du transporteur ferroviaire, Keith Creel, la société estime que le fractionnement, qui réduira le prix des actions individuelles, entraînera une meilleure liquidité pour les titres du CP en les rendant disponibles à un plus grand groupe d’investisseurs.
- CGI (GIB, 77 $US) a dépassé les attentes en déclarant un bénéfice de 343,5 millions $ au premier trimestre, comparativement à 290,2 millions $ un an plus tôt. Ce résultat est principalement attribuable à une amélioration des marges et à des coûts de restructuration et d’intégration moins élevés. La société de conseil en technologie et en affaires indique que le bénéfice équivaut à 1,32 $ par action diluée pour le trimestre terminé le 31 décembre, contre 1,06 $ par action diluée au même trimestre un an plus tôt.
- Microsoft (MSFT, 232 $US) a dépassé mardi ses attentes et celles du marché avec un chiffre d’affaires de 43 milliards de dollars pendant le dernier trimestre de 2020, grâce à l’accélération de la transition numérique des entreprises et à l’appétit des consommateurs pour les jeux vidéo pendant la pandémie. Le géant américain de l’informatique prévoyait des revenus compris entre 39,5 et 40,4 milliards pour la période d’octobre à novembre, mais il a réalisé 43,1 milliards de dollars, en hausse de 17% sur un an.
- Le géant des cafés Starbucks (SBUX, 104 $US) a vu ses ventes et son bénéfice reculer fin 2020, la pandémie continuant de peser sur la fréquentation de ses établissements, leurs opérations et horaires d’ouverture. Le chiffre d’affaires de l’entreprise a reculé de 5% à 6,7 milliards de dollars sur les trois mois se terminant au 27 décembre, qui correspondent au premier trimestre de son année comptable 2020/21.
À surveiller
Canadien National (CNR, 136,27$): des prévisions décevantes. Les prévisions décevantes de transporteur ferroviaire montréalais risquent de peser sur le titre à la Bourse aujourd’hui, anticipe Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux. Pour 2021, la direction anticipe une croissance du bénéfice «au haut de la fourchette à un décimal». C’est nettement inférieur aux 18% prévu par le consensus des analystes.
Metro (MRU, 56,20$): de bons résultats, mais peu de catalyseurs. Comme la plupart de ses collègues, Chris Li, de Desjardins Marché des capitaux, a de bons mots pour l’épicier, mais trouve son titre trop cher. L’analyste souligne que la direction a continué de démontrer ses aptitudes d’exécution au premier trimestre de l’exercice 2021 (terminé le 19 décembre). Il croit toutefois qu’il deviendra plus difficile de croître tandis que les prochains résultats seront comparés à l’exercice 2020 quand la pandémie avait déjà eu son effet sur les ventes.
Microsoft (MSFT, 232,33 $US): un chef-d’œuvre de croissance. Daniel Ives, de Wedbush, compare la performance de Microsoft au quatrième trimestre au grand peintre Picasso tandis que la croissance de l’infonuagique dépasse «même les attentes les plus optimistes». Au quatrième trimestre, les revenus de la division Azure (infonuagique) ont augmenté de 50%. Les revenus totaux de l’entreprise sont en hausse de 17% à 43,1 milliards de dollars américains (G $US).
28 janvier
Dans les Titres en action:
- Rogers Communications (RCI, 45 $US) a affiché jeudi un bénéfice du quatrième trimestre en baisse par rapport à celui de la même période un an plus tôt, alors que les revenus de ses activités du sans−fil ont diminué. Le géant des télécommunications a engrangé un bénéfice de 449 millions $, ou 89 cents par action, au cours du trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, il avait gagné 468 millions $, ou 92 cents par action, pour la même période un an plus tôt.
- La firme de génie-conseil montréalaise WSP Global (WSP.TO, 119$) a annoncé deux nouvelles acquisitions mercredi soir. WSP a acheté les firmes américaines kW Mission Critical Engineering et tk1sc. La première est une firme spécialisée dans le marché des centres de données et est basée à New York. La seconde est une firme d’ingénierie mécanique, électrique et de plomberie située à Irving, en Californie.
- Le géant américain de la restauration rapide McDonald’s (MCD, 208 $US) a vu ses ventes mondiales encore décliner au 4e trimestre à cause des restrictions dues à la pandémie de COVID-19, même si elles ont progressé aux États-Unis grâce à ses guichets de service au volant. À périmètre comparable, les ventes de McDonald’s ont reculé de 1,3% sur le trimestre sur un an, du fait d’une chute des ventes à l’international, qui ont plongé de 7,4% pour les restaurants gérés directement par le groupe et de 3,6% pour ceux opérés par les franchisés.
- La compagnie aérienne American Airlines (AAL, 16,56 $US), touchée de plein fouet par la chute des ventes de billets d’avion depuis le début de la pandémie, a annoncé jeudi avoir perdu 8,9 milliards de dollars en 2020. Son chiffre d’affaires s’est effondré sur la période de 62%. Elle anticipe pour le trimestre en cours un chiffre d’affaires en baisse de 60 à 65% par rapport à la même période en 2019, avant que la pandémie n’affecte le trafic aérien.
- Facebook (FB, 272 $US) a récolté plus de 28 milliards de dollars de revenus, essentiellement publicitaires, au dernier trimestre 2020, et dégagé 11,2 milliards de bénéfice net, en hausse de 53% sur un an, grâce à l’explosion des pratiques numériques, notamment le commerce en ligne, pendant la pandémie. Le géant des réseaux sociaux a encore vu sa base d’utilisateurs progresser pendant la saison des fêtes.
- Apple (AAPL, 142 $US) a fait part mercredi d’une forte progression de ses profits trimestriels ainsi que d’un chiffre d’affaires record, pour la première fois supérieur à 100 milliards de dollars. Le fabricant d’iPhone a dégagé un bénéfice net de 28,7 milliards de dollars au premier trimestre de son exercice décalé 2020-2021, soit une hausse de plus de 29% sur un an. Les revenus du groupe ont eux atteint la somme étourdissante de 111,4 milliards de dollars.
- Le fabricant de véhicules électriques Tesla (TSLA, 864 $US) a pour la première fois dégagé un bénéfice net sur une année entière en 2020 mais ses profits au quatrième trimestre ont déçu, faisant trébucher son action à Wall Street. Le groupe d’Elon Musk a dégagé un bénéfice net annuel de 721 millions de dollars. Fondé en 2003 et pendant longtemps concentré sur la montée en puissance de sa production, le constructeur n’était jamais parvenu jusqu’à présent à être rentable sur un an.
À surveiller
Groupe CGI (GIB.A, 99,11$): retour de la croissance interne, des rachats d’actions et des acquisitions. Le bond de 44% des nouveaux contrats signés, au premier trimestre, indique que CGI pourra renouer comme prévu avec la croissance interne à partir de juin, estime Paul Treiber, de RBC Marchés des capitaux, après avoir pris connaissance des résultats du premier trimestre. «Cette hausse est notable compte tenu de la faiblesse des commandes du gouvernement fédéral américain pendant les élections» dit-il.
Canadien Pacifique (CP, 423,17$): la locomotive soutient son élan. Bien qu’un gain non récurrent lié à l’achat du tunnel de Detroit ait donné un coup de pouce aux résultats du quatrième trimestre, les solides perspectives fournies pour 2021 impressionnent Walter Spracklin de RBC Marchés des capitaux. Après avoir devancé son industrie depuis trois ans, en terme de volumes de marchandises transportées, Canadien Pacifique prévoit une croissance de 7 à 9% en 2021, plus de trois fois ce qu’avait prévu RBC.
Rogers (RCI.B, 61,95$): le contrôle serré des coûts limite les dommages de la pandémie. Le bon contrôle des coûts a amélioré la rentabilité de toutes les divisions, mais il est clair que la pandémie nuit encore aux revenus du fournisseur sans fil, indique Aravinda Galappatthige, de Canaccord Genuity, dans une note préliminaire sur les résultats du quatrième trimestre. Les revenus ont baissé de 7% à 3,8 milliards de dollars au quatrième trimestre.
29 janvier
Dans les Titres en action:
- Le groupe américain de produits d’hygiène et ménagers Colgate-Palmolive (CL, 79 $US) a augmenté ses ventes et légèrement son bénéfice au 4e trimestre 2020 pendant la pandémie grâce à sa position dominante dans les brosses à dents et dentifrices mais aussi dans la nourriture pour animaux. Colgate a dégagé un bénéfice de 647 millions de dollars contre 643 millions au 4e trimestre 2019 et son chiffre d’affaires est passé de 4,02 milliards de dollars à 4,32 milliards (+7,5%).
- La pétrolière américaine Chevron (CVX, 89 $US) a enregistré une perte nette de 5,5 milliards de dollars en 2020, affectée par une forte baisse des prix du brut au début de la pandémie. Malgré un rebond des cours du baril d’or noir en fin d’année, le groupe a aussi encaissé une perte nette de 665 millions de dollars au quatrième trimestre, indique un communiqué vendredi. Sur cette période, l’activité d’exploration et de production de pétrole a été rentable, mais pas celle de raffinage, où les marges ont diminué.
- Le groupe industriel américain Honeywell (HON, 202 $US) a de nouveau vu ses revenus reculer au quatrième trimestre, la hausse des ventes de produits de protection comme les masques ne compensant pas complètement celles pour l’aéronautique ou les bâtiments.
- Caterpillar (CAT, 184 $US) a vu ses bénéfices reculer au quatrième trimestre comme en 2020, affecté par une nette baisse de la demande pour ses engins de chantier et de construction. Le chiffre d’affaires du groupe américain a reculé de 15% d’octobre à décembre à 11,2 milliards de dollars et de 22% sur l’ensemble de l’année à 41,7 milliards, détaille un communiqué vendredi.
- Le géant suédois du prêt-à-porter H&M (HM-B, 181 SEK) a annoncé vendredi un bénéfice net annuel divisé par dix à cause des effets de la pandémie, qui touche de nouveau fortement le groupe avec plus d’un tiers de ses quelque 5 000 magasins actuellement fermés. Lors de son exercice annuel légèrement décalé (décembre-novembre), le poids lourd de l’habillement a réalisé un bénéfice net de 1,24 milliard de couronnes (environ 120 millions d’euros), en baisse de 90%, pénalisé par un net recul de 20% de son chiffre d’affaires, à 187 milliards de couronnes.
- L’équipementier télécoms suédois Ericsson (ERIC, 11 $US) a annoncé vendredi une hausse de ses résultats annuels, portés par le déploiement continu de la 5G en pleine pandémie de COVID-19, mais s’inquiète de représailles visant son activité en Chine après le bannissement du chinois Huawei de la 5G en Suède. Ericsson, parmi les pionniers de la 5G, a réalisé un bénéfice net annuel de 17,5 milliards de couronnes (1,7 milliard d’euros), contre 2,2 milliards un an plus tôt, année qui avait notamment été plombée par une provision.
À surveiller
Stella-Jones (SJ, 46,80$): de bons mots, mais des cibles plus attrayantes. Benoit Laprade, de Banque Scotia, n’a que de bons mots pour le fabricant de traverses de chemin de fer, mais il pense que d’autres occasions sont plus attrayantes ailleurs. Il souligne que les segments de traverses de chemin de fer et de poteaux offrent une bonne visibilité et stabilité. Le bois de construction, pour sa part, profite de la vigueur de la construction résidentielle.
Bellus Santé (BLU, 3,13 $US): un traitement prometteur. Bellus Santé a le potentiel de faire une percée dans le traitement de la toux chronique, croit Gregory Renza, de RBC Marchés des capitaux, qui entame le suivi avec recommandation «surperformance risque spéculatif». Le produit candidat de la société pharmaceutique de Laval est le BLU-5937, un traitement contre la toux chronique.
Visa (V, 198,22 $US): un moment à passer. La pandémie est encore loin d’être terminée, mais Visa a démontré la durabilité de son modèle d’entreprise à long terme, croit Daniel Perlin, de RBC Marchés des capitaux. L’émetteur de cartes de crédit a dévoilé un bénéfice de 1,42$US au premier trimestre de son exercice 2021. Le consensus des analystes anticipait plutôt 1,28 $US.