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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 12 novembre 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: 123RF)

Les marchés boursiers étaient bien orientés vendredi à la mi-journée, malgré l’absence de catalyseurs et de certains opérateurs, alors que la saison des résultats touche à sa fin.

Au lendemain d’une clôture plutôt positive, la Bourse de New York devrait ouvrir dans le vert.

En Asie, Tokyo a bondi et les Bourses chinoises ont été soutenues par des informations de presse suggérant un assouplissement de la régulation appliquée au secteur immobilier.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones prenaient 93 points ou 0.26% à 35 922 points. Ceux du S&P 500 haussaient de 9,50 points, ou 0,20% à 4 652,50 points alors que ceux du Nasdaq récoltaient 41,25 points, ou 0,26% à 16 064 points.

En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 perdait 0,45%. À Paris, le CAC 40 gagnait 0,27% et à Francfort, le DAX avançait de 0,11%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a grimpé de 1,13%. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a progressé de 0,32%.

Du côté du pétrole, vers 8h00, le prix du baril de WTI américain chutait de 1,86% à 80,07 $US et le baril de Brent de la mer du Nord cédait 1,73% à 81,44 $US.

 

Le contexte 

«La séance s’annonce calme en ce lendemain d’un jour férié dans certains pays. De nombreux opérateurs ne reviendront sur les marchés que lundi prochain», note Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

La thématique dominante de la semaine aura été l’inflation, «après la publication du rapport sur l’IPC américain, qui a entraîné une forte hausse de l’or et du dollar américain», rappelle Neil Wilson, analyste chez Markets.com.

Les investisseurs scrutent le marché obligataire, sur lequel le rendement de la dette américaine à 10 ans se tendait légèrement à 1,57% vers 7h45, heure du Québec, contre 1,55% à la clôture de la veille.

«La hausse du nombre de cas (de la COVID-19) en Europe et en Asie pourrait également peser» sur le moral des investisseurs, selon Neil Wilson.

En Europe, les contaminations s’envolent notamment en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche ou encore en Suisse. Le premier ministre néerlandais doit annoncer vendredi de nouvelles mesures de restriction, dont un «confinement partiel». La Bourse d’Amsterdam restait néanmoins quasi stable à +0,09%.

Sur le plan géopolitique, la première rencontre virtuelle entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping devrait avoir lieu lundi, selon plusieurs médias américains, dans un contexte de relations diplomatiques tendues entre Pékin et Washington.

Le géant suisse du luxe Richemont, propriétaire de la maison de joaillerie Cartier, a vu son bénéfice net être pratiquement multiplié par 8 au premier semestre (+686%), à 1,25 milliard d’euros, un niveau supérieur à celui d’avant la pandémie de la COVID-19.

Son action bondissait de 8,52% à 133,10 francs suisses à Zurich, entraînant d’autres valeurs du secteur, comme Swatch (+3,14%). 

À Paris, Kering prenait 1,96%, LVMH gagnait 1,36%, Hermès montait de 1,53% et L’Oréal était en hausse de 1,52%. 

À Londres, Burberry s’appréciait de 4,22%.

À Milan, Salvatore Ferragamo progressait de 2,51%.

Le groupe pharmaceutique Astrazeneca est tombé dans le rouge au troisième trimestre à cause de ses impôts, de la hausse des coûts de recherche et ventes, malgré la hausse des recettes dopées par le vaccin contre la COVID. Son titre perdait 4,21% à 9 043 pence, en queue de l’indice principal de Londres, dont il est la première capitalisation boursière.

Le premier groupe européen de télécommunication Deutsche Telekom (+2,34% à 17,09 euros) a relevé ses objectifs annuels, après de bons résultats au troisième trimestre, lui permettant d’augmenter le montant de ses dividendes.

Les prix du pétrole reculaient, lestés par les dernières données de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui montrent une croissance de la demande moins forte que prévu en 2021.

L’euro était stable (+0,01%) à 1,145 1 dollar américain, toujours à un niveau très bas.

Le bitcoin lâchait de son côté 2% à 63 770 $US.