Génération d'impact: «Ensemble, on va plus loin»

Publié le 16/11/2023 à 09:15

Génération d'impact: «Ensemble, on va plus loin»

Publié le 16/11/2023 à 09:15

Par Catherine Charron

La Jeune chambre de commerce de Montréal et Fondaction accompagneront pour une seconde fois des intrapreneurs dans leur parcours. (Photo: courtoisie)

Pour parvenir à rendre plus verte ou inclusive son organisation, il est primordial que les intrapreneurs s’entourent d’alliés autant à l’interne qu’à l’externe. C’est d’autant plus vrai s’ils se trouvent loin de la haute direction.

C’est l’un des conseils que la PDG de Fondaction, Geneviève Morin, et deux anciens participants de Génération d’impact, Christophe Aura et Sybile Yao, avaient à transmettre à la vingtaine de «corpo rebelles» de la seconde cohorte du programme d’accompagnement présents lors la soirée d’inauguration du 14 novembre 2023.

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Issus de différentes industries, ces professionnels suivront au cours des prochains mois une série d’ateliers organisés par la Jeune chambre de commerce de Montréal (JCCM) afin de leur donner les outils nécessaires pour transformer de l’intérieur les entreprises qui les emploient. Leur parcours culminera lors de la présentation de la fondation de leur «défi d’impact».

 

Un programme en constante évolution

C’est d’ailleurs l’une des principales différences entre cette seconde mouture et le projet pilote de Génération d’impact qui a pris fin en mai 2023, précise Cécile Martin, conseillère principale affaires publiques contenu et programmation de la JCCM.

«Cette année, on veut les suivre davantage [dans leur défi]. Dans la cohorte précédente, ça a mis du temps avant que l’on se penche dessus, indique la chef d’orchestre de la première édition. On se rapproche de la vision de départ qu’on avait avec Fondaction, soit que le défi ait lieu pendant Génération d’impact. On y réfléchira dès la deuxième séance.»

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La fréquence des rencontres a aussi été revue afin de laisser le temps aux organisations des participants de s’adapter aux changements que compte implanter leurs intrapreneurs, ajoute Anabelle Dagenais, chargée de projet à la JCCM.

Génération d’impact outillera désormais ses «corpo rebelles» afin qu’ils puissent mieux partager l’information sur leur «projet d’impact» que ce soit à l’interne pour trouver des alliés ou encre à l’externe, une compétence clé pour que leur défi soit réussi.

«Il faut se trouver des VP [qui porteront le défi], mais aussi des gens des communications au sein de son organisation. Ça avait manqué à la précédente cohorte», soulève Cécile Martin.

Cette dernière n’est pas peu fière du rayonnement et de l’accueil qu’a eus ce programme qui a remporté le prix «initiative d’impact» au Gala des Grands Prix de la Relève d'Affaires organisé par le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec. «On ne s’attendait pas à un tel succès», confie-t-elle.

 

La PDG de Fondaction, Geneviève Morin, et deux anciens participants de Génération d’impact, Sybile Yao et Christophe Aura, ont transmis quelques conseils aux «corpo rebelles» de la deuxième édition de Génération d'impact. (Photo: courtoisie)

 

Une aventure qui se poursuit

Ainsi, pour garder leur élan et créer un maillage avec les nouveaux participants de Génération d’impact, les membres de la première cohorte seront invités à contribuer de différentes manières à la seconde édition.

De plus, un bilan sera fait afin de voir où chacun en est rendu dans l’initiative d’impact présentée en juin 2023. «Dans bien des cas, on a passé la phase idéation. Là on est dans la mise en œuvre et, parfois, on doit attendre après certaines choses, rapporte Anabelle Dagenais. Participer cette fois-ci à titre d’intervenants peut leur servir d’occasion de repenser où ils en sont dans leur propre cheminement.»

En les gardant mobilisés, la JCCM souhaite ainsi soutenir encore longtemps cette flamme de l’intrapreneuriat chez ses «allumnis», comme elle les appelle affectueusement.

«Ce ne sont pas que des cohortes différentes, on veut que ça devienne un collectif, indique Cécile Martin. On veut se retourner dans trois ou cinq ans et constater que chaque projet a fait des petits dans toutes les organisations.»

Un objectif qui, mine de rien, rappelle avec la grande leçon que Sybile Yao a tiré de sa propre expérience au sein du programme: «Ensemble, on va plus loin.»

«Il faut des changements importants [dans la société], et ça ne pourra pas se faire par de petits changements tranquilles, ça prend une transformation, rappelle Geneviève Morin. Tout le monde peut y participer, s’agit de décider de passer à l’action.»

 

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