Baylis Médicale, l'union parfaite entre le génie et la médecine

Publié le 13/10/2009 à 14:28

Baylis Médicale, l'union parfaite entre le génie et la médecine

Publié le 13/10/2009 à 14:28

Par Claudine Hébert

Les appareils de Baylis Médicale Canada (BMC), une PME de l'Ouest de Montréal, guérissent des patients dans plus de 60 pays. Cette belle réussite en génie biomédical revient à une infirmière, Gloria Baylis, ainsi qu'à deux experts en génie électrique.

Tout a commencé en 1986. Déçue par l'incapacité de son hôpital à fournir de l'équipement de neurologie approprié, Mme Baylis a décidé de faire venir elle-même d'Europe l'appareil requis. La société de distribution BMC voyait le jour. Fascinés par l'esprit entrepreneurial de Mme Baylis, son fils Frank et son ami Kris Shah, tous deux diplômés en génie électrique de l'Université de Waterloo, se sont joints à BMC à la fin des années 1980.

Mais les simples activités de distribution ont fini par ne plus suffire aux deux ingénieurs, convaincus d'être en mesure de mettre à profit leurs connaissances. "Et surtout de pouvoir faire mieux que les produits médicaux existants", souligne le président de BMC, Frank Baylis. De plus, les activités de fabrication donnaient une stabilité, des marges bénéficiaires et un contrôle accrus à l'entreprise familiale.

C'est ainsi qu'est né le générateur de ponctions par radiofréquence, un cathéter ultrasophistiqué destiné aux nouveau-nés souffrant de cardiopathie congénitale. Un marché pour le moins restreint, mais qui a ouvert à BMC les portes sur le monde de l'ingénierie biomédicale.

Mieux gérer la douleur

Inspirée par les besoins de la médecine, et plus particulièrement par les troubles inopérables par chirurgie traditionnelle, BMC met au point des appareils qui révolutionnent la cardiologie, la radiologie ainsi que la gestion de la douleur. Un de ses produits-vedettes est un dispositif de gestion de la douleur par radiofréquence. Ce générateur fait appel à l'énergie radioélectrique afin de localiser les nerfs responsables des douleurs chroniques pour ensuite procéder à leur ablation.

Bien que BMC continue d'être distributeur, la fabrication représente aujourd'hui plus des trois quarts de son chiffre d'affaires, qui s'établit à plus de 20 millions de dollars. Et d'autres projets en cardiologie et radiologie sont en cours.

Présente à Montréal et à Toronto

Toutes les activités de fabrication ont lieu à Toronto. Mais la recherche et développement se fait tant dans la Ville Reine qu'à Montréal. "Notre présence dans ces deux villes constitue un atout inestimable pour l'entreprise. Elle permet d'élargir nos marchés et notre réseau de contacts internationaux", souligne Frank Baylis.

Outre ses deux établissements canadiens, qui emploient 140 personnes - dont plus d'une vingtaine d'ingénieurs -, BMC a ouvert deux bureaux satellites à l'étranger, à Londres et à Hong-Kong, qui appuient ses activités de distribution.

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