Les bureaux, «un coût non nécessaire» dans plusieurs secteurs

Dans la série hebdomadaire automnale POUR OU CONTRE LE TÉLÉTRAVAIL, Les Affaires met de l’avant les meilleures pratiques de l’un et l’autre des camps, afin de rallier à leur position leurs salariés et de faire prospérer l’organisation. Suivez le débat!

Qui: Jane Gonçalves, directrice

Entreprise: Agence PhDesign

Secteur: communications

1 à 10 employés

Quelle formule a été adoptée?

Télétravail uniquement. Notre entreprise est née pendant la pandémie.

Décrivez-nous où travaillent habituellement les employés:

Tout le monde travaille de la maison et des rencontres en personne sont organisées au besoin dans des espaces partagés.

Pourquoi cette formule fonctionne pour votre entreprise?

Nous veillons à l’équilibre travail de la maison et liens sociaux. Nous avons introduit un point «social» à nos rencontres d’équipe, afin de ne pas parler que du travail. Lors de ce moment, les employés racontent au groupe un élément phare de la semaine. C’est ainsi que nous avons appris qu’une jeune collègue avait été voir André Rieu en concert. Nous organisons également des activités sociales une fois par trimestre.

Au cours des prochains mois, l’organisation du travail changera-t-elle?

Non

Quelle est votre position à l’égard du télétravail, du présentiel et du mode de travail hybride?

La pandémie a eu un rôle essentiel dans la naissance même de l’entreprise: elle m’a permis de comprendre que des locaux physiques sont un coût non nécessaire dans bien des secteurs.

Avant ça, je n’aurai jamais créé d’agence, de peur de m’endetter avec des locaux.

Le télétravail fait peur à certains employeurs à cause du présentéisme. Spoiler alert: le présentéisme existe, peu importe la modalité. Il faut se concentrer sur ce qui donne du sens au travail pour les employés. Et la modalité choisie (télétravail, présentiel, hybride) devient accessoire.

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