Chypre cherche un plan B

Publié le 20/03/2013 à 09:46

Chypre cherche un plan B

Publié le 20/03/2013 à 09:46

Par AFP

Les partis politiques chypriotes étudiaient mercredi un « plan B » pour empêcher une faillite de l'île après le rejet par le Parlement d'une taxe sur les dépôts bancaires, les bailleurs de fonds européens se montrant prêts à donner une deuxième chance au pays.

Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), s'est dit « persuadé » qu'un plan de sauvetage était « dans le meilleur intérêt de Chypre et de tous les États membres de la zone euro », dans un entretien à l'hebdomadaire Die Zeit à paraître jeudi mais diffusé par avance.

La chancelière allemande Angela Merkel, qui s'est entretenue à plusieurs reprises avec le président chypriote Nicos Anastasiades, a pour sa part affirmé que trouver une solution pour Chypre était un « devoir » pour les pays de la zone euro.

À Nicosie, les réunions se succédaient pour trouver une solution à la crise, alors que les banques étaient toujours fermées pour empêcher une ruée aux guichets de clients inquiets et une fuite massive de capitaux.

« Un groupe composé d'experts de chaque parti politique s'est rendu à la Banque centrale pour discuter d'un plan B pour le financement et la réduction du montant de 5,8 milliards d'euro », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Christos Stylianides.

M. Anastasiades avait auparavant rencontré les responsables des partis politiques. Il doit présider à 18H00 (16H00 GMT) une nouvelle réunion de son cabinet.

La Commission européenne a affirmé de son côté que Nicosie devait présenter une solution garantissant que la dette publique chypriote, qui pourrait dépasser cette année 90% du PIB, restera supportable.

Dans le même temps, le ministre chypriote des Finances, Michalis Sarris, était mercredi en Russie pour essayer d'obtenir une extension du crédit de 2,5 milliards d'euros accordé à Nicosie en 2011 et qui arrive à terme en 2016.

Chypre est pris en tenaille entre les bailleurs de fonds européens -qui exigent qu'elle mette 5,78 milliards d'euros sur la table en échange d'une aide de 10 mds- et son allié traditionnel russe.

Russie, Eglise, gaz

À la une

Comment les États-Unis ont déstabilisé le monde

ANALYSE. L’invasion de l’Irak a provoqué une «rupture» avec l’ordre international, selon le spécialiste Jocelyn Coulon.

Le projet de loi 56 créant un nouveau régime d’union parentale est adopté

Le régime s’appliquera automatiquement aux conjoints de fait qui auront des enfants après le 30 juin 2025.

Élection américaine: Trump affecté par le verdict?

31/05/2024 | John Plassard

EXPERT INVITÉ. Le verdict n’aura pas une grande répercussion sur les perceptions des électeurs.