(Photo: Zahra Owji pour Unsplash)
INDUSTRIE DE L’ALCOOL. Au cours des derniers mois, la SAQ a introduit trois spiritueux et trois prêts-à-boire sans alcool sur les tablettes d’une centaine de ses succursales.
« Sans dire que ça va devenir notre centre d’attention, on va continuer à développer notre offre », glisse Simon Bourbeau, directeur des spiritueux et des produits de célébration à la SAQ. Pour certains distillateurs, comme Lilian Wolfelsberger et Jonathan Roy, que la société d’État réserve de l’espace en succursale à des produits sans alcool est illogique, surtout dans un contexte où il en manque déjà pour tous les spiritueux québécois.
Pour d’autres, comme Jonathan Robin, le président de la Distillerie Noroi — qui a développé une gamme sans alcool —, il est justifiable que la SAQ tienne de telles boissons si elles sont développées par des distillateurs québécois.
« Mon seul client, théoriquement, c’est la SAQ, explique-t-il. J’aurais pu approcher les épiceries, mais il faut connaître cet écosystème. Et ça demeure un produit distillé, qui requiert sensiblement les mêmes équipements qu’un produit qui contient de l’alcool. »