En forte croissance, les investisseurs chinois dépassent maintenant les Francais et les Américains à Montréal.
En forte croissance depuis quelques années, les investisseurs chinois dépassent maintenant les Français et Américains parmi les investisseurs étrangers impliqués dans l’immobilier montréalais.
Parmi les 1012 acheteurs étrangers dans la grande région de Montréal pendant la dernière année (2018), un peu plus du tiers révélaient une adresse principale située en Chine.
Précisément, leur nombre s’est élevé à 313, soit 31% de l’ensemble des propriétés de la Région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, vendues à des non-résidents du Canada en 2018, selon les plus récentes données de JLR Solutions Foncières, qui compilent ce genre de données.
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Le nombre de transactions impliquant un acquéreur domicilié en Chine a donc considérablement augmenté depuis les 36 résidences achetées par des investisseurs de ce pays en 2015. Leur présence dans le marché montréalais a été multiplié depuis par huit.
Selon Juwai.com, un site chinois de recherche en ligne pour acquéreurs de propriétés à l’étranger, l’intérêt des Chinois pour le marché immobilier de Montréal est en forte croissance depuis 2016, faisant même de la métropole québécoise la destination canadienne la plus recherchée l’an passé.
À l’opposé, l’intérêt pour les villes de Vancouver et Toronto a été moins important depuis 2017. Une situation que le site attribue aux décisions successives des autorités de Vancouver et de Toronto d’imposer des taxes de vente de 20% et 15% respectivement à toute transaction immobilière d’un investisseur étranger.
Français et Américains en baisse
Pour leur part, les investisseurs venus de France et des États-Unis, les deux pays d’origine traditionnels des investisseurs étrangers à Montréal tendent à diminuer rapidement.
Premiers investisseurs étrangers à Montréal jusqu’en 2014, les investisseurs de France sont maintenant les troisièmes en importance, après avoir cédé la place d’abord aux Américains, puis aux Chinois.
Pendant les premiers huit mois de l’année 2018, le nombre de transactions impliquant des résidents français avait décliné de 14,2% par rapport à la même période en 2017.
Les résidents des États-Unis pour leur part, sont devenus les principaux investisseurs immobiliers étrangers en cours d’année 2014. Ils ont conservé leur position de tête jusqu’en 2017, année où les transactions de résidents chinois ont coiffé celles des Américains.
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Cette situation n’est guère surprenante lorsqu’on sait que pendant les huit premiers mois de l’année 2018, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le nombre de transactions d’investisseurs chinois à Montréal avait augmenté de 64,3%!
Et que malgré un taux de change à l’avantage du dollar US, le nombre d’investisseurs révélant une adresse principale au sud de la frontière canado-américaine avait reculé de 16,8% pendant la même période
On observe donc un renversement complet de tendance. Il y a cinq ans, en 2013, les Français constituaient les premiers investisseurs immobiliers étrangers à Montréal. Les États-Unis arrivaient deuxièmes, suivis de loin par les investisseurs résidents en Chine. Aujourd’hui, la tendance s’est complètement inversée : les investisseurs étrangers de Montréal provenant d’abord de Chine, suivis des États-Unis et de la France, au troisième rang.
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