Véhicules électriques: investissements diversifiés grâce aux FNB?

De nombreux fonds négociés en Bourse (FNB) peuvent constituer des options intéressantes pour les investisseurs qui souhaitent détenir un panier de titres dans l’industrie des véhicules électriques sans devoir effectuer toute la recherche inhérente à de tels placements.

Félix-A. Boudreault, associé directeur à Sustainable Market Strategies et à Nordis Capital, a opté pour le FNB iShares Self-Driving EV and Tech (IDRV, 41,02 $ US), qui possède un ratio de frais de gestion de 0,47%. «Ce FNB regroupe un panier de 157 titres sous gestion, on retrouve Apple (AAPL, 154,01 $ US), Toyota, Intel (INTC, 44,03 $ US), Tesla, Alphabet (GOOGL, 2290,20 $ US) et Qualcomm (QCOM, 140,74 $ US). On possède ainsi une multitude de titres de constructeurs, mais aussi de fabricants de voitures autonomes, de pièces, de puces informatiques et de batteries», explique-t-il.

D’autres FNB recensés par « Les Affaires » ciblent également le secteur, dont le Global X Autonomous & Electric Vehicles (DRIV, 23,94 $ US, ratio de frais de gestion de 0,68 %) et le KraneShares Electric Vehicles & Future Mobility (KARS, 34,08 $ US, ratio de frais de gestion de 0,7 %).

Au Canada, le Fonds indiciel innovation automobile Evolve (CARS, 41,96 $, ratio de frais de gestion de 0,4 %) cible les sociétés qui exercent, directement ou indirectement, des activités dans le domaine de la conception de transmissions électriques, de la conduite autonome ou des services de réseaux connectés pour les automobiles.

Ian Gascon, gestionnaire de portefeuille et fondateur de Placements Idema, met les investisseurs en garde contre la tentation d’investir dans des FNB sectoriels. «Si on veut cibler un secteur, qu’il soit environnemental, carboneutre ou autre, il faut le faire de façon diversifiée. Quand on sélectionne des FNB sectoriels, les frais de gestion augmentent rapidement. Pour avoir un portefeuille diversifié avec cette stratégie, il faut investir dans plusieurs secteurs. Plutôt que d’avoir des FNB indiciels répliquant par exemple le S&P 500 dont les ratios de frais de gestion sont de 0,05 %, on se retrouve avec une multitude de placements qui vont ressembler au gros indice, mais avec des ratios de frais de gestion beaucoup plus élevés à long terme», illustre-t-il.

De son côté, Daniel Ives, analyste à Wedbush, prêche pour sa paroisse et recommande plutôt aux investisseurs de faire leurs devoirs et de se choisir un panier de titres qui va toucher à tous les secteurs de l’industrie, allant de la fabrication des pièces jusqu’au recyclage. Il souligne d’ailleurs que la société canadienne Li-Cycle (LICY, 6,57 $ US) est en bonne position pour se démarquer dans le recyclage des batteries aux ions de lithium.

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