Faire le choix de l'entreprise privée

Publié le 08/10/2011 à 00:00, mis à jour le 06/10/2011 à 15:45

Faire le choix de l'entreprise privée

Publié le 08/10/2011 à 00:00, mis à jour le 06/10/2011 à 15:45

Trois ans seulement après l'arrivée de Martin Caya comme stagiare chez Cascades, on lui confiait le démarrage d'une usine en France. [Photo : Gilles Delisle]

Il n'y a pas que le génie-conseil. Les entreprises offrent aussi des défis particuliers aux ingénieurs qui veulent se dépasser. Comme Martin Caya qui connaît une ascension fulgurante au sein de Cascades.

Trois ans seulement après son arrivée comme stagiaire en 1996, Martin Caya s'est vu confier le démarrage d'une usine sur un autre continent. "En 1999, j'étais coordonnateur à l'entretien à l'usine de Kingsey Falls, se rappelle-t-il. On a commencé à me consulter au sujet de l'implantation d'une usine en France. Puis, je suis devenu responsable du projet. J'étais un jeune ingénieur, je n'avais même jamais pris l'avion !" se souvient-il.

Durant ces deux années en Europe, il doit acheter de l'équipement et bâtir une usine de toutes pièces. À son retour, on lui confie un poste de directeur de production chez Cascades Conversion, alors que l'usine est en pleine mutation. Depuis, les défis n'ont pas manqué. Il a dirigé plusieurs usines et pilote aujourd'hui une division de quatre usines.

En 2003, Cascades lui montre encore une fois qu'elle croit en lui en le choisissant entre 60 candidats pour suivre un MBA au travail. "Quand on sort de l'école, on se destine à devenir ingénieur-conseil, ingénieur technique ou gestionnaire. Moi, j'avais envie de diriger une équipe", dit-il. La gestion lui procure plusieurs défis. Ces dernières années, il a amené ses usines à réduire le gaspillage. Mais ce qui le fait vibrer le plus, ce sont les résultats concrets. "Nous avons pris un très gros virage concernant la sécurité, dit-il. Nous nous valorisions par notre rapidité. Mais quand un collègue perd un doigt, on se rend compte qu'on a des croûtes à manger. Nous avons fait le nécessaire pour réduire les blessures grâce à un système de surveillance entre employés", explique-t-il.

Pour Martin Caya, le plus grand signe de reconnaissance qu'il ait reçu de son employeur est la confiance qu'on lui a accordée tout au long de son parcours. "Je ne crois pas que j'aurais pu évoluer aussi vite dans une firme de génie-conseil." Et ce n'est pas fini. D'autres défis attendent Martin Caya au sein de l'entreprise qui continue d'investir en lui.

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