Une référence pour les entrepreneurs

Publié le 27/01/2018 à 06:00

Une référence pour les entrepreneurs

Publié le 27/01/2018 à 06:00

Nous publions un livre blanc numérique offrant des constats francs et des solutions créatives pour l'épanouissement de l'esprit d'entreprendre qui palpite actuellement au Québec.

Les entrepreneurs ont-ils accès à ce dont ils ont besoin, au moment où ils en ont besoin? Qu’est-ce qui freine leur croissance ? Comment mieux soutenir les projets prometteurs ?

Le 18 octobre 2017, une soixantaine de représentants de l’écosystème entrepreneurial ont réfléchi ensemble à ces questions lors de la Grande consultation, un événement organisé par Les Affaires et la Jeune chambre de commerce de Montréal.

Leurs constats et leurs solutions sont rassemblés dans ce livre blanc. Celui-ci se veut une référence pour l’ensemble des acteurs afin de définir les contours de l’écosystème entrepreneurial québécois.

Cliquer ici pour télécharger le livre blanc.

Premier constat: les principaux obstacles à l’entrepreneuriat sont l’accompagnement des différents types d’entrepreneurs, le financement, la gestion de la croissance, la fragmentation de l’écosystème, la commercialisation et l’exportation, ainsi que la formation. Chacun de ces obstacles fait l’objet d’un chapitre de ce livre.

Les participants constatent aussi que l’écosystème est morcelé à un point tel que ses acteurs eux-mêmes peinent à s’y orienter. Il existe beaucoup de services, mais beaucoup sont souvent méconnus et difficiles d’accès. Le positionnement des organismes de soutien les uns par rapport aux autres n’est pas toujours clair.

Cette concurrence amène des duplications et des pertes d’efficacité. L’ensemble des acteurs réclame plus de cohérence et un service d’orientation dans ce dédale.

On signale aussi le besoin de créer des pôles sectoriels de soutien. Le financement est abondant, voire très abondant, en phase de démarrage. Il devrait cependant être mieux coordonné entre les différents bailleurs de fonds.

À l’étape de la croissance et de la commercialisation, en revanche, le financement fait défaut. Il en va de même des services d’accompagnement et de formation.

L’offre n’est pas uniforme. On constate plusieurs lacunes dans la chaîne de valeur. On déplore également différentes formes de favoritisme: en fonction du secteur d’activité, de l’âge de l’entrepreneur, de la fégion, de l’étape à laquelle l’entreprise est rendue dans son développement.

En matière d’accompagnement, les entrepreneurs ont grandement besoin d’un appui supplémentaire en matière de gestion des ressources humaines, de commercialisation et d’exportation.

Les entrepreneurs ont besoin de formation de base. Le succès entrepreneurial passe aussi par le développement d’une culture entrepreneuriale, inculquée dès le jeune âge. Cette culture progresse, mais fait encore défaut.

 

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