CGI inaugure son 7e centre à Drummondville

Publié le 10/06/2019 à 15:21, mis à jour le 11/06/2019 à 09:28

CGI inaugure son 7e centre à Drummondville

Publié le 10/06/2019 à 15:21, mis à jour le 11/06/2019 à 09:28

Par Catherine Charron
Le logo de CGI sur un bâtiment de Drummond

(Photo: Courtoisie)

CGI a inauguré aujourd’hui à même ses nouvelles installations de Drummondville son 7e centre d'excellence régional au Québec.

Ce projet a émergé il y a un peu plus de dix-huit mois, alors que CGI sentait une forte demande de la part des secteurs financiers, manufacturiers et du commerce de détail « autant localement qu’à l’international », raconte Michael Godin, vice-président principal de l'entreprise.

Continuant de faire croître la taille de ses équipes de ses six premiers bureaux au Québec pour tenter d’y répondre, pour CGI, l’implantation d’un nouveau centre régional était inévitable.

Drummondville a semblé être un lieu tout indiqué pour s’y établir, en raison notamment de l’importante concentration d’entreprises du secteur manufacturier qui entament leur virage vers une industrie 4.0.

Annoncée il y a déjà un peu plus de huit mois, la jeune équipe alors composée de 8 employés est véritablement entrée en fonction le 3 décembre 2018. Et déjà, elle «a commencé à travailler sur des mandats bien réels. […] Les opérations vont bon train depuis plusieurs mois», relate la directrice du nouveau centre, Marie-Josée Gaudreault.

Aujourd’hui, ils sont une trentaine à y travailler, et une cinquantaine d’autres devrait se joindre à eux dans les prochains mois. Les bureaux loués de Drummondville comptent pour l’instant 47 places assises, et une seconde phase devrait bientôt en fournir 50 de plus.

«Au rythme où vont les activités de recrutement et au niveau des opportunités qui se développent», c’est une centaine de postes qui devraient être pourvus en décembre 2019, affirme Michael Godin.

Pour y arriver, CGI recrute à la fois dans la région et à l’international. Marie-Josée Gaudreault assure que chaque jour, des recruteurs en mission l’informent qu’ils ont trouvé de nouveaux candidats. Déjà, des travailleurs de la Tunisie, du Cameroun, de la Colombie et du reste du Canada ont immigré dans cette ville du Centre-du-Québec.

La directrice du centre de Drummondville travaille de pair avec les établissements scolaires de la région comme l’UQTR et le Cégep de Drummondville, entre autres, pour adapter les formations qui y sont offertes à leurs besoins. Elle s’affaire aussi auprès des plus jeunes pour s’assurer «d’avoir dans quelques années plusieurs finissants de ces programmes-là».

C’est que la demande est importante pour cette nouvelle équipe. D’analystes-programmeurs à des chargés de projets, c’est «un éventail de profils qui sont requis, et demain matin je pourrais en (embaucher) cinquante s’ils venaient à ma porte», illustre la directrice des bureaux de Drummondville. Mais ils ne devront pas lâcher les efforts, soutient le vice-président princiapl de CGI, s’ils veulent pourvoir les 300 postes en technologie promis par l’entreprise en octobre dernier d’ici les cinq prochaines années.

 

 

 

 

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