Des dessous écolos fabriqués à Montréal

Offert par Les Affaires


Édition du 24 Octobre 2015

Des dessous écolos fabriqués à Montréal

Offert par Les Affaires


Édition du 24 Octobre 2015

À voir ses camisoles et ses culottes aux coupes irréprochables, on pourrait penser que Danielle Gagnon a une formation en design de mode. Or, la fondatrice de la marque U.love.green a plutôt étudié en infographie !

«Il y a quelques années, je cherchais des sous-vêtements faits de fibres biologiques. Comme les choix étaient très limités, j'ai décidé de lancer ma propre gamme de produits», raconte-t-elle.

Mais alors que la plupart des grands noms de la lingerie délocalisent leur production dans des contrées où les coûts de la main-d'oeuvre sont moins élevés, Dani, comme on la surnomme, a plutôt choisi de fabriquer tous ses produits à Montréal.

«Même nos tissus sont tissés ici, ce qui est assez inusité», indique celle qui a obtenu de nombreux honneurs, dont le prix Arista 2014 du jeune travailleur autonome, décerné par la Jeune Chambre de commerce de Montréal.

Une question de valeurs

La décision de produire des sous-vêtements localement a d'abord été motivée par les valeurs de l'entrepreneure. «Oui, ça coûte un peu plus cher, mais pour moi, c'est important d'encourager l'économie locale et de m'assurer que les gens qui travaillent pour moi bénéficient de bonnes conditions. Et puis, le fait d'être proche de mes collaborateurs me permet de mieux contrôler la qualité des produits.»

Cette qualité n'a d'ailleurs pas tardé à se faire remarquer dans le monde virtuel.

«J'étais une adepte du jeu Home, sur la console PlayStation. Grâce à des amitiés que j'ai nouées dans cet univers, j'ai eu la chance de signer un partenariat avec Sony, afin d'offrir une version modélisée de mes créations aux utilisatrices. En plus de me donner les moyens de développer ma marque, cette expérience m'a offert une visibilité exceptionnelle, puisque des joueuses de partout dans le monde se sont procuré des pièces U.love.green pour habiller leur avatar !» se réjouit-elle.

En mai dernier, les créations de Dani ont aussi fait leur entrée dans les magasins Simons. «Pour l'instant la réponse est très positive. J'espère que ma gamme aura autant de succès dans le monde réel qu'elle en a eu dans le monde virtuel !»

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