ASDR obligée d'en faire plus que si elle était à Montréal

Offert par Les Affaires


Édition du 04 Octobre 2014

ASDR obligée d'en faire plus que si elle était à Montréal

Offert par Les Affaires


Édition du 04 Octobre 2014

Avantages sociaux

Pour s'assurer de retenir ses troupes, le pdg ne lésine pas sur les moyens. Il remet régulièrement en cause sa stratégie de façon à l'améliorer. Une stratégie mise en place dès 2007, soit un an après l'achat du premier maillon de l'entreprise, alors que le boom minier battait son plein et que les employeurs locaux s'arrachaient la main-d'oeuvre. «Nous sommes une entreprise de services, donc nous ne pouvions pas concurrencer les grosses minières lors des pics d'activité. On a dû trouver autre chose», résume Stephen Authier.

L'entreprise a ainsi mis en place une gamme complète de mesures, qui comprend des avantages sociaux, un club social, des rabais dans différents magasins, une fête à Noël, un dîner offert aux employés toutes les deux semaines, des abonnements aux théâtres de la région, des billets de hockey. De plus, les dirigeants veillent à rester accessibles et attentionnés. Pour s'assurer que sa stratégie est toujours bonne et adaptée à son personnel, ASDR fait affaire avec un consultant en ressources humaines qui rencontre les employés régulièrement.

«En région, on est obligés d'en faire plus que si on était dans un grand centre urbain. Par exemple, on paie notre personnel plus cher d'environ 8 $ à 10 $ de l'heure qu'à Montréal à expérience égale», dit le pdg. L'entreprise compte également certains employés qui vivent en ville, mais viennent travailler sept jours et retournent chez eux sept jours.

Miser sur la formation

ASDR forme actuellement six soudeurs en interne. Ceux-ci pourront décrocher un titre professionnel à l'issue de leur formation, puisque ce sont des formateurs agréés qui assurent la formation, à la suite d'une entente entre l'entreprise et un établissement de la région (en partenariat avec le Centre local d'emploi). Ils se déplacent pour venir donner les cours et cela, deux fois par semaine ! «On manquait beaucoup de soudeurs. On paie donc nos journaliers intéressés par le métier pendant la formation. Le fait qu'ils obtiennent un diplôme est important, car cela prouve qu'on investit en eux et ça leur donne un sentiment d'appartenance fort», souligne Stephen Authier, qui prévoit déjà organiser une deuxième formation sur le même modèle, mais en usinage cette fois.

Pour les expertises plus pointues notamment en génie, ASDR a assuré ses arrières en entrant dans le capital à hauteur de 20 % de la firme de génie DWB, qui emploie une cinquantaine de personnes à Montréal et Saint-Sauveur. «Ainsi, on peut avoir des ingénieurs sans devoir les faire venir à Malartic», se réjouit Stephen Authier.

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