Saint-Hyacinthe : pionnier du congrès écologique

Publié le 20/02/2010 à 00:00

Saint-Hyacinthe : pionnier du congrès écologique

Publié le 20/02/2010 à 00:00

Par Claudine Hébert

L'Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe n'a pas attendu l'entrée en vigueur de la Loi sur le développement durable pour prendre un virage vert.

Depuis 2001, l'établissement a mis en place des mesures respectueuses de l'environnement : installation de robinets et de toilettes qui consomment moins d'eau, éclairage contrôlé, chauffage mieux adapté, récupération de l'eau des pichets pour arroser les plantes. L'hôtel maskoutain et son centre de congrès ont ainsi considérablement réduit leur consommation d'eau et d'énergie. " Ce qui se voulait au départ des mesures pour conscientiser les employés et la clientèle face au gaspillage nous a encouragés à poursuivre nos actions ", indique le directeur général, Bill Churma.

Ainsi, en 2003, le complexe de 290 chambres et de près de 9 300 m2 de salles multifonctionnelles est devenu le premier hôtel de la province à engager une conseillère en environnement à temps plein. En plus de promouvoir une approche zéro déchet qui favorise la récupération des matières recyclables et des résidus de cuisine pour tous les événements qui se déroulent à l'hôtel, Jade Guilbert a élaboré trois forfaits écolos.

Le plus élaboré prévoit l'achat de crédits de carbone, qui se traduisent par la plantation d'arbres ou l'appui à un organisme local en développement durable. " Près d'une vingtaine d'événements d'envergure ont choisi cette option au cours des trois dernières années ", dit M. Churma.

Des retombées concrètes

Ces initiatives vertes ont rapporté jusqu'à ce jour des retombées inespérées pour l'hôtel. Plus d'un million de dollars en publicité et promotion grâce aux articles publiés au Québec. " Un investissement que l'établissement n'aurait jamais pu s'offrir", dit M. Churma.

L'objectif pour 2010 ? Un projet de jardin sur le toit dès ce printemps. Aussi, l'établissement souhaite convaincre davantage d'organisateurs à compenser leurs émissions de GES.

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