Une quatrième grappe industrielle

Publié le 14/04/2012 à 00:00, mis à jour le 12/04/2012 à 09:55

Une quatrième grappe industrielle

Publié le 14/04/2012 à 00:00, mis à jour le 12/04/2012 à 09:55

Par Pierre Théroux

Mario Monette, pdg de Technoparc Montréal. [Photo: Gilles Delisle]

La cascade de mauvaises nouvelles dans les secteurs des pharmas et de l'aéronautique, avec la fermeture du centre de recherche préclinique d'AstraZeneca et la cession des activités d'Aveos, «ne freinera pas l'élan du Technoparc, qui amorce sa troisième phase de développement», dit Mario Monette, pdg de Technoparc Montréal. Depuis 1997, le nombre d'entreprises présentes dans le Technoparc a grimpé de 5 à 37, et le nombre d'emplois est passé de 135 à près de 5 000.

Cette vitalité, Saint-Laurent la doit à sa diversité économique. Les technologies propres s'ajoutent aux trois autres grappes industrielles de l'arrondissement - les technologies de l'information, l'aérospatiale et les sciences de la vie -, qui rappellent que Saint-Laurent est le berceau des activités qui ont propulsé Montréal dans la nouvelle économie.

«Et c'est aujourd'hui encore notre moteur», dit Daniel Dicaire, directeur général de l'organisme Développement économique Saint-Laurent.

L'arrondissement Saint-Laurent - deuxième zone industrielle au Québec - compte plus de travailleurs (106 000) que de résidents (93 842). Et près du quart de ces travailleurs oeuvrent dans la centaine d'entreprises de pointe réunies sous ces trois grappes, dont Bombardier, CAE, Thales, Pfizer, Bristol-Myers Squibb, Advantech et Technologies Miranda.

À côté de ces chefs de file gravitent de nombreuses PME «qui profitent de cette grande synergie», souligne M. Dicaire. Ces dernières années, les entreprises de Saint-Laurent ont investi annuellement entre 600 et 700 millions de dollars, notamment pour l'achat d'équipements et l'amélioration de la productivité, précise-t-il. «La diversité de notre tissu économique a permis de maintenir le rythme malgré la récession», ajoute-t-il.

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