Des placements passionnés pour Marc-Antoine Dequoy


Édition de Mars 2024

Des placements passionnés pour Marc-Antoine Dequoy


Édition de Mars 2024

Par Claudine Hébert

Marc-Antoine Dequoy (Photo: courtoisie)

À l’aube de sa cinquième saison avec les Alouettes de Montréal, le demi-défensif Marc-Antoine Dequoy demeure convaincu que le meilleur des placements est d’investir dans ses passions.

 

Pourquoi ce type de placement est-il important à vos yeux ?

Je n’étais pas très bon à l’école. Mais depuis l’âge de six ans, j’adore jouer au football. Ce qui est formidable avec ce sport d’équipe, peu importe que l’on souhaite faire carrière dans la Ligue canadienne ou dans la NFL, c’est qu’il faut absolument accéder au

réseau universitaire pour obtenir sa chance. C’est ce qui m’a empêché d’être un décrocheur. Aujourd’hui, grâce à ma passion pour le football, j’ai non seulement eu le privilège de soulever la coupe Grey en novembre dernier, mais j’ai aussi un diplôme universitaire, une majeure en jeu vidéo de l’Université de Montréal. Un atout qui me permet de préparer mon après-carrière.

 

Travaillez-vous déjà dans ce secteur ?

Pas pour le moment. Sans dévoiler mon revenu avec l’équipe, ce que je gagne me permet de vivre de mon sport. Certes, ce n’est pas comme au hockey, mais les salaires accordés dans la Ligue canadienne de football sont désormais plus élevés. En 2022, le salaire minimum a justement grimpé à 70 000 $ par saison. Grâce à notre victoire en finale (et sans doute à mes commentaires enflammés d’après-partie), je suis régulièrement sollicité par les médias et pour des conférences, ce qui bonifie mes revenus.

 

Comment gérez-vous vos revenus d’athlète ?

Le concept peut paraître simple et banal, mais depuis quatre ans, je tiens un budget. J’ai commencé à le faire en prévision d’acheter un condo avec ma copine. C’est fou combien je peux économiser juste à analyser le pour et le contre de chaque dépense. À coup de 5 $ pour chaque café latté, j’ai réalisé qu’il serait pas mal plus économique d’acheter une cafetière. Néanmoins, je ne suis pas un gars très dépensier. Pour cela, je dois remercier mes parents de m’avoir transmis une bonne éducation financière. Si je voulais m’acheter un bien, je devais travailler et gagner l’argent nécessaire pour me l’offrir.

 

Avez-vous finalement acheté votre condo ?

Oui. En octobre 2020. Nous avons été chanceux, nous avons acheté un beau petit logement dans le centre-nord de Montréal, juste avant la surenchère immobilière. De plus, nous avons signé notre première hypothèque à un taux fixe de 2,17 % pour cinq ans. Bien que le renouvellement soit prévu l’an prochain, je dors encore sur mes deux oreilles.

 

Avez-vous d’autres investissements ?

En 2017, lorsque je jouais encore avec les Carabins de l’Université de Montréal, un de mes coéquipiers m’a initié à la cryptomonnaie. Il m’a convaincu d’investir 2000 $ pour acheter un quart de bitcoin. Aujourd’hui, cet investissement vaut au moins huit fois la somme investie.

 

Regrettez-vous un achat en particulier ?

J’étais de retour du camp d’entraînement des Packers de Green Bay en 2020. Je magasinais une voiture sur Internet. Je suis tombé sur un modèle Mazda 5 de l’année 2005. J’aimais son look et son prix. J’aurais dû toutefois faire davantage de vérifications. Après sept mois, le moteur a rendu l’âme. Je n’ai jamais passé autant de temps au garage pour un véhicule.

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