Laval : un sixième pôle en développement

Publié le 08/02/2011 à 14:22, mis à jour le 11/02/2011 à 10:53

Laval : un sixième pôle en développement

Publié le 08/02/2011 à 14:22, mis à jour le 11/02/2011 à 10:53

Entrevue. Pierre Desroches, pdg de Laval Technopole, parle des défis de la région.

Les Affaires : Quel est votre bilan pour 2009 ?

Pierre Desroches : Les résultats ont été meilleurs que nous l’estimions en début d’année. À 1,5 milliard de dollars, les investissements sont inférieurs à ceux de 2008, mais équivalents à ceux de 2007. Il faut dire que 2008 avait été tout à fait exceptionnel. Le secteur immobilier, notamment, avait explosé. Car en 2008, 3 675 logements ont été construits par rapport à 2 258 en 2009.

L.A. : Vers quoi allez-vous orienter vos efforts cette année ?

P.D. : Nous voulons attirer plus d’entreprises des technologies de l’information et de la communication (TIC). À l’heure actuelle, Montréal attire les trois quarts des sociétés qui s’installent dans la région métropolitaine. Laval en a 264, dont des vedettes comme Tenrox et Technologies 20-20. Mais ce n’est pas assez. Nous allons être plus agressifs et ajuster notre offre. Grâce au Centropolis et bientôt au Complexe sportif et culturel, nous offrirons la vie nocturne, sociale et culturelle susceptible de plaire aux gens des TIC. La présence du métro est un autre argument de taille. Bref, nous pouvons offrir tous les avantages d’une grande ville sans ses inconvénients. Et pour moins cher du pied carré !

L.A. : D’autres défis ?

P.D. : Nous planifions la deuxième phase de la Cité de la biotech. Dans la première phase, il ne reste qu’un million de pieds carrés de disponible. Cela ne permet d’accueillir que quatre ou cinq entreprises. Or, nous prévoyons de beaux projets d’implantation cette année. Nous aurons donc besoin d’espace sous peu.

L.A. : Lequel des cinq pôles de développement de Laval est le plus dynamique ?

P.D. : Le biopôle. Il regroupe 85 entreprises, dont plusieurs importantes comme Boehringer Ingelheim, Sanofi-Aventis Canada et Glaxo. Cela représente 5 220 emplois. Ces entreprises réalisent 86 % des investissements en R-D effectués à Laval. L’an dernier, ils se sont élevés à 242,4 millions de dollars.

L.A. : Un nouveau pôle est-il prévu ?

P.D. : Nous envisageons d’en créer un sixième, l’enviropôle. Nous sommes en train de peaufiner notre plan d’action. Comment nous positionner ? Quelles entreprises reliées au secteur voulons-nous attirer ? Cela reste à voir.

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