Les marchés : Toronto plombé par les technologies et la finance

Publié le 06/08/2010 à 16:25, mis à jour le 06/08/2010 à 16:56

Les marchés : Toronto plombé par les technologies et la finance

Publié le 06/08/2010 à 16:25, mis à jour le 06/08/2010 à 16:56

Par Mathieu Lavallée

Le chômage a fait couler les indices à New York. Photo : Bloomberg

Les secteurs de la finance et des technologies ont fait mal à la Bourse de Toronto cette semaine, qui a réalisé des gains plus limités que celle de New York.

Selon Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles de BMO Marchés des capitaux, Manulife et Research in Motion (RIM) se retrouvent au banc des accusés de cette modeste performance. Alors que la ville reine a avancé d’un peu plus de 0,5 %, la grosse pomme a gagné presque 1,4 % après les cinq séances de la semaine.

D’une part, les investisseurs se questionnent sur RIM, qui malgré son dernier appareil lancé mardi, ne semble plus définir la tendance du marché des téléphones intelligents, pense M. Huot, ce qui a fait chuter tout le secteur des technologies au TSX. D’autre part, les résultats très décevants du côté de Manulife ont fait trébucher les sociétés financières, ajoute-t-il.

Mais à son avis, le spectre des données économiques continue de peser lourd dans la balance, même si d’autres aspects sont beaucoup plus encourageants. « Les bénéfices des sociétés sont bons et battent les attentes », a-t-il commenté peu avant la fermeture de la séance.

Aujourd’hui d’ailleurs, le chômage de chaque côté de la frontière a marqué la séance en affligeant des pertes aux indices, qui ont récupéré au courant de l’après-midi.

Cependant, le dollar canadien a subi les contrecoups de la situation, en piquant du nez de plus d’un cent par rapport à la devise américaine.

Dans la ville reine, le S&P/TSX a gagné 25,20 points, à 11 799,97 points, grâce aux titres des sociétés aurifères portées par une montée de l'or. Le Dow Jones de son côté a tombé de 21,42 points à New York, à 10 653,56 points.

Le Nasdaq pendant ce temps a perdu 4,59 points, à 2 288,47 points, et le S&P 500 a reculé de 4,17 points, à 1 121,64 points.

Le baril de pétrole a chuté de 1,31 $, à 80,70 $ US, et l’once d’or a servi de refuge en s’appréciant de 6,20 $, à 1 203,40 $ US.

La devise canadienne a subi une chute libre en perdant 1,03 cent, à 97,31 cents US.

La Bourse de New York a coulé dans le rouge de presque 140 points en cours de séance vendredi avec des pertes d’emplois plus élevées que prévues en juillet aux États-Unis, quoique le taux de chômage est demeuré stable.

Deux mauvaises nouvelles ont frappé les investisseurs d’un seul coup ce matin puisque le Bureau sur les statistiques du travail a révisé à la hausse les pertes d’emplois pour le mois de juin.

Au Canada, la Bourse de Toronto a cédé e avant-midi et encaissé des pertes, après avoir résisté en début de séance malgré un taux de chômage qui s’est relevé de 0,1 %, à 8 %.

« Le portrait macroéconomique a beau jeter un nuage noir, les marchés s’en tirent pas trop mal et conservent leurs gains depuis le creux atteint en juillet », a souligné M. Huot.

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