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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 05 novembre 2021

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: 123RF)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

1er novembre

 

Dans les Titres en action:

  • Le groupe informatique américain Dell (DELL, 111,45 $US) a distribué lundi à ses actionnaires les 81% qu’il détenait au capital de l’entreprise de logiciels et d’informatique à distance VMware. Les actionnaires vont recevoir 0,4406 titre VMware pour chaque action Dell qu’ils détiennent. Ils ne pourront cependant recevoir qu’un nombre entier d’actions, le solde leur étant réglé en numéraire. Dell avait acquis cette participation dans VMware en rachetant le spécialiste du stockage de données et de l’informatique à distance (cloud) EMC, en 2015, pour 58 milliards de $US. VMware est coté depuis 2007 et affiche une capitalisation boursière proche de celle de Dell, à 64 milliards de $US contre 84 pour le groupe informatique. Dans le cadre de la séparation, VMware va verser, par ailleurs, un dividende spécial de 11,5 milliards de $US en numéraire, ce qui permettra à Dell, très endetté, d’alléger ses charges financières. Le groupe avait encore 44 milliards de $US de dette à long terme fin 2020. Le titre Dell était en hausse de 0,91% lundi à Wall Street, tandis que l’action VMware gagnait 1,43%.
  • Le constructeur automobile indien Tata Motors (TTM, 33,81 $US) a annoncé lundi avoir enregistré des pertes pour le troisième trimestre consécutif, frappé de plein fouet par la pénurie de puces et la montée des prix des matières premières. Au deuxième trimestre de son exercice décalé 2021-2022, ses pertes nettes ont été multipliées par près de 15, à 44,41 milliards de roupies (731 millions de $), contre 3,14 milliards à la même période l’an passé. Son chiffre d’affaires a toutefois progressé de 14,7%, à 613,78 milliards de roupies, grâce à un redressement du marché domestique. Sa filiale Jaguar Land Rover, plus gros producteur de voitures en Grande-Bretagne, a été particulièrement touchée par la pénurie de puces, avec des revenus en recul de 11,1% par rapport à la même période de 2020. Les revenus liés à l’activité récente de véhicules électriques ont triplé, grâce à la vente record de 2 704 voitures sur le trimestre. Le titre de Tata Motors a clôturé en hausse de 0,56% à la Bourse de Bombay, avant l’annonce des résultats.
  • Le géant américain des sodas Coca-Cola (KO, 56,08 $US) a confirmé lundi avoir déboursé 5,6 milliards de dollars américains en numéraire pour s’emparer de la totalité du groupe de boissons sportives BodyArmor, dont il possédait déjà 15% des parts depuis 2018. Cette opération représente le plus gros rachat d’entreprise jamais réalisé par Coca-Cola, dépassant l’acquisition de la chaîne de cafés Costa en 2018 pour environ 5 milliards de dollars. Il valorise le groupe 6,6 milliards de dollars. BodyArmor, dont le siège est à New York, va fonctionner comme une entité séparée au sein de Coca-Cola Amérique du Nord, qui continuera de distribuer ses produits aux États-Unis. Fondé il y a 10 ans par Mike Repole et Lance Collins, BodyArmor a acquis une notoriété mondiale en 2013 quand Kobe Bryant, la vedette de l’équipe de basket des Los Angeles Lakers, décédé en 2020, était devenu actionnaire. Dans le cadre de la transaction, M. Repole va collaborer au sein de la division des boissons non gazeuses de Coca-Cola (jus de fruits, thés glacés, boissons énergétiques), précise dans son communiqué le groupe d’Atlanta. Selon Coca-Cola, BodyArmor est actuellement la deuxième marque de boissons sportives la plus vendue en magasins avec des revenus de 1,4 milliard de dollars et une croissance de son chiffre d’affaires de 50% cette année. La première place de ce classement est occupée par Gatorade, une filiale du groupe PepsiCo.
  • Le groupe japonais Sega (6460.T, 1 703 $JPY) a annoncé lundi avoir passé une alliance stratégique avec Microsoft (MSFT, 327,36 $US) devant permettre le développement de jeux sur la plateforme d’informatique à distance Azure du géant américain. Ce partenariat fait partie d’un projet au long cours de Sega intitulé «Super Game» visant à développer des titres à gros budget et d’ambition internationale. «Dans un monde plus connecté que jamais avec le déploiement massif de la 5G et des services d’informatique à distance ces dernières années, les consommateurs peuvent profiter plus facilement et à tout moment de contenus divertissants de haute qualité», a indiqué Sega dans un communiqué. «En travaillant avec Microsoft pour anticiper ces tendances qui vont s’accélérer encore plus à l’avenir, le but est d’optimiser les processus de développement et de continuer de proposer aux joueurs qui utilisent les technologies d’informatique à distance d’Azure des expériences de haute qualité», a ajouté l’entreprise. Des titres développés par Sega spécifiquement pour les serveurs Azure pourraient faire leur apparition au cours des prochaines années sur le Xbox Game Pass, un service d’abonnement mensuel permettant aux joueurs d’accéder à un catalogue de jeux dématérialisés via leur console Xbox. Plusieurs jeux de Sega, dont la franchise «Yakuza», sont déjà disponibles sur le Game Pass. Certains d’entre eux sont également accessibles via l’abonnement PlayStation Now de Sony ou sur la boutique numérique de Nintendo.
  • Emirates Airline, l’une des plus grandes compagnies aériennes au monde, va discuter avec l’avionneur américain Boeing (210,86 $US) des retards de ses 777 X «avant et durant» le Salon aéronautique de Dubaï, prévu dans moins de deux semaines, a affirmé lundi le président du groupe Emirates. Le transporteur basé à Dubaï s’est plaint à plusieurs reprises des retards sur la livraison de l’avion long-courrier, dont le lancement a été reporté en raison d’une série de problèmes techniques et de sécurité. Le groupe Emirates comprend Emirates Airlines et Dnata, sa branche des services aériens et aéroportuaires. En 2013, la compagnie émiratie avait annoncé une commande de plus de 150 Boeing 777X, mais a modifié son engagement six ans plus tard en raison de retards dans la livraison. En mai, le président d’Emirates Airlines Tim Clark avait dit craindre que la livraison ne soit retardée jusqu’en 2025.

 

À surveiller

SNC-Lavalin (SNC, 33,29 $): des résultats décevants. Nul doute que les investisseurs ont été très déçus des résultats du 3e trimestre de la firme de génie-conseil québécoise, car le cours de l’action perdait plus de 6% à la conclusion de la séance de négociations de vendredi. Plutôt dans la journée, le recul atteignait jusqu’à 9%.

Starbucks (SBUX-NASDAQ, 106,07 $US): elle mise sur la rétention de son personnel. À un moment où bien des entreprises se demandent s’ils auront suffisamment de personnel pour poursuivre efficacement leurs opérations, Starbucks semble prendre les moyens pour s’assurer qu’elle n’en manquera pas.

Imperial Oil (IMO, 41,90 $): quand et combien de capital la firme retournera-t-elle à ses actionnaires. Après une hausse de 35% en un mois et demi, il ne faut pas se surprendre que le cours de l’action de la pétrolière canadienne recule rapidement à la moindre déception.

 

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2 novembre

 

Dans les Titres en action:

  • Le loueur de voitures américain Avis (CAR, 357,50 $US) faisait des étincelles à la Bourse de New York mardi après des résultats impressionnants reflétant la renaissance des loueurs de voitures avec la normalisation des déplacements. Le titre Avis grimpait de 93% à 331 $US vers 13 h. L’action avait même atteint un pic à plus de 500 $US plus tôt en séance. La cotation a été interrompue à plusieurs reprises en raison de cette haute volatilité. Une part de spéculation expliquait aussi la vive hausse du titre avec des liquidations de positions courtes (short), soulignaient les analystes. Avis Budget Group, qui comprend outre le réseau Avis, Budget Rent a car, Payless Car Rental et le service de voitures partagées Zipcar, était fêté par les investisseurs après avoir annoncé mardi un doublement de son chiffre d’affaires sur un an au troisième trimestre à 3 milliards de $US, bien au-dessus des attentes. Le bénéfice net de juin à septembre est passé de 45 millions l’année dernière à 674 millions de $US. En 2020, avec la pandémie et les confinements dans le monde entier, la société avait perdu 684 millions de $US.
  • Bausch Health (BHC, 26,44 $US) a indiqué mardi que l’essaimage de ses activités de dispositifs de soins esthétiques pourrait avoir lieu tôt en décembre, et qu’il pourrait être suivi dès le mois suivant par celui de ses activités de soins oculaires. La société établie à Laval, qui avait précédemment annoncé ces premiers appels publics à l’épargne, a précisé que l’entrée en Bourse de Solta Medical surviendrait en décembre ou en janvier, et que celle de Bausch + Lomb suivrait environ 30 jours plus tard, à condition que toutes les approbations réglementaires et autres soient obtenues à temps. Bausch a évoqué ces opérations en marge de la publication de ses résultats financiers pour le troisième trimestre, qui ont révélé un bénéfice de 188 millions $US, soit 52 cents US par action, ce qui se comparait à un profit de 71 millions $US, ou 20 cents US par action, pour la même période un an plus tôt. En excluant les éléments non récurrents, comme les produits de la vente d’Amoun Pharmaceutical, son profit ajusté a cependant retraité de 11% à 417 millions $, soit 1,16 $US par action, comparativement au bénéfice ajusté de 469 millions $US, ou 1,32 $US par action, du troisième trimestre de 2020. Les revenus pour le trimestre clos le 30 septembre ont reculé d’environ 1,0% à 2,22 milliards $US, par rapport à 2,14 milliards $US un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à ce que Bausch dévoile un profit ajusté de 1,04 $US par action à partir de revenus de 2,16 milliards $US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
  • Thomson Reuters (TRI, 118,99 $US) a affiché mardi une perte pour son plus récent trimestre, en raison d’une baisse dans la valeur de son investissement dans le London Stock Exchange Group, qui exploite notamment la Bourse de Londres, mais ses revenus ont progressé par rapport à l’an dernier. La société a perdu 240 millions de dollars américains, soit 49 cents US par action, pour son troisième trimestre clos le 30 septembre, ce qui se comparait à un profit de 241 M$US, ou 48 cents US par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 1,53 G$US, alors qu’ils avaient été de 1,44 G$US au troisième trimestre de l’an dernier. Sur une base ajustée, qui exclut la variation de la valeur de l’investissement de Thomson Reuters dans LSEG et d’autres ajustements, Thomson Reuters a réalisé un bénéfice par action de 46 cents US au plus récent trimestre, alors qu’il s’était chiffré à 39 cents US l’an dernier. Thomson Reuters a en outre révisé à la hausse sa prévision de revenus pour l’exercice en cours. La société dit maintenant s’attendre à une croissance d’entre 4,5% et 5,0% de son chiffre d’affaires total, alors que ses prévisions précédentes visaient une progression d’entre 4,0% et 4,5% de ses revenus. «L’élan que nous avons observé dans la première moitié de l’exercice s’est poursuivi au troisième trimestre avec des revenus et des ventes supérieurs à nos attentes, pour l’ensemble de nos activités», a affirmé dans un communiqué le chef de la direction de Thomson Reuters, Steve Hasker. 
  • Air Canada (AC.TO, 23,01 $)a encaissé au troisième trimestre de 2021 une perte nette de 640 millions $, soit une perte par action diluée de 1,79 $, comparativement à une perte nette de 685 millions $, ou 2,31 $ par action diluée au trimestre correspondant de l’exercice financier 2020. Au cours de la même période, les produits d’exploitation ont presque triplé, ayant bondi de 757 millions $ à 2,103 milliards $ cette année. Le transporteur aérien signale que la perte nette au troisième trimestre de 2021 tenait compte d’une perte de change de 136 millions $ comparativement à un profit de change de 88 millions $ au troisième trimestre de 2020. Le président et chef de la direction d’Air Canada, Michael Rousseau, se dit encouragé par les tendances favorables en matière de revenus et du trafic au troisième trimestre.   
  • Le groupe pharmaceutique américain Pfizer (PFE, 43,64 $US) a revu à la hausse mardi ses estimations de recettes annuelles pour le Comirnaty, son vaccin contre la COVID-19, tablant notamment sur la forte demande en dehors des États-Unis. L’entreprise prévoit désormais d’écouler cette année pour 36 milliards de dollars américains du sérum qu’il développe en partenariat avec la biotech allemande BioNTech (BNTX, 274,32 $US), contre 33,5 milliards $US dans ses prévisions précédentes. Sur l’ensemble de l’année, Pfizer envisage la livraison de 2,3 milliards de vaccins dans le monde. Fin octobre, l’Agence américaine des médicaments (FDA) a autorisé le Comirnaty pour les 5-11 ans, ouvrant la voie à une nouvelle grande campagne d’immunisation dans le pays. Un comité d’experts des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) se réunit mardi pour décider s’il recommande ou non le vaccin pour les plus jeunes. De juillet à septembre, Pfizer a réalisé un chiffre d’affaires de 24,1 G$US, davantage que les 22,7 G$US attendus par Wall Street. À lui seul, le vaccin a rapporté près de 13 G$US. Le bénéfice net du groupe sur cette période est de 8,15 milliards de dollars. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, le bénéfice est de 1,34 $US, mieux que les 1,06 $US anticipés par le marché. 
  • Le géant pétrolier britannique BP (BP, 29,28 $US)a annoncé mardi une perte nette de 2,5 milliards de dollars américains au troisième trimestre, malgré l’envolée des cours du pétrole et du gaz, pénalisé par un effet comptable massif, mais a renoué avec les bénéfices sur neuf mois. Hors effets comptables le bénéfice sous-jacent du groupe a atteint 3,3 G$US, contre 86 millions un an plus tôt. Et sur neuf mois, BP a publié un bénéfice net de 5,2 G$US, contre une perte massive de 21,6 milliards en 2020. Le résultat du groupe au troisième trimestre est plombé par une charge de 6,1 G$US avant impôts qui s’explique par «l’augmentation des prix des contrats futurs de gaz», obligeant l’inscription comptable du risque avant même la livraison, explique BP, mais ce décalage «doit se résorber si les prix baissent» et au fil des livraisons. Au troisième trimestre 2020, BP avait publié une perte nette de 450 millions $US. La major pétrolière poursuit également un programme de rachat d’actions, annonçant 1,25 G$US, après 900 millions exécutés au troisième trimestre. BP annonce distribuer un dividende de 5,46 cents par action pour le troisième trimestre, stable après une hausse de 4% annoncée au trimestre précédent.

 

À surveiller

Metro (MRU, 62,41 $): difficile de faire mieux que les résultats de l’an dernier. L’épicier Metro dévoilera ses résultats du quatrième trimestre de son exercice 2021 le 17 novembre et selon l’analyste Vishal Shreedhar, il sera très difficile pour la société de faire mieux que ses résultats de l’an dernier en raison des pressions inflationnistes qui frappent le monde de l’alimentation.

Gildan (GIL, 37,55 $US): en attente des résultats financiers du 4 novembre. Le fabricant de vêtements Les Vêtements de Sport Gildan dévoilera ses résultats trimestriels du troisième trimestre le 4 novembre et l’analyste Sabahat Khan, de RBC Marchés des capitaux, portera son attention sur divers éléments.

Power Corporation (POW, 41,63$): la prévision de bénéfice par action de Desjardins recule quelque peu. Power Corporation dévoilera ses résultats du troisième trimestre le 10 novembre, mais l’analyste Doug Young, de Desjardins, a déjà les yeux tournés vers le 4e trimestre (en cours).

 

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3 novembre

 

Dans les Titres en action:

  • Cenovus Energy (CVE, 2,02 $US) a annoncé mercredi qu’elle doublerait son dividende et qu’elle mettrait en place un programme de rachat d’actions qui visera un maximum de 10% de ses titres, en marge du dévoilement d’un profit de 551 millions $ réalisé pendant son troisième trimestre. La société établie à Calgary versera désormais un dividende trimestriel de 3,5 cents par action, comparativement à 1,75 cent par action précédemment. Cenovus a affiché un bénéfice de 27 cents par action pour le trimestre clos le 30 septembre, par rapport à une perte de 194 millions $, ou 16 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus ont totalisé 12,7 milliards $, comparativement à ceux de 3,7 milliards $ du troisième trimestre de l’an dernier. La production en amont a grimpé pour atteindre l’équivalent de 804 800 barils de pétrole par jour, tandis qu’elle avait été de 471 799 barils par jour un an plus tôt. La production en aval s’est chiffrée à 554 100 barils par jour, en hausse par rapport à celle de 191 100 barils par jour au troisième trimestre de 2020.
  • L’entreprise de location de voitures Hertz (HTZZ, 32,14 $US), qui tente un retour au premier plan après s’être placée sous la protection de la loi américaine régissant les faillites pendant la pandémie, a annoncé mercredi vouloir racheter jusqu’à 500 millions de dollars américains de ses actions. Des actionnaires actuels de la société veulent vendre pour 37,1 millions d’actions ordinaires entre 25 et 29 $US l’unité, a précisé le groupe dans un communiqué. Un actionnaire a par ailleurs offert de vendre jusqu’à 5,57 millions d’actions supplémentaires dans un délai de 30 jours. Au prix le plus élevé, cela représenterait 1,2 G$US. Hertz prévoit de débourser entre 250 M$US et 500 M$US pour racheter une partie de ces titres. Le célèbre loueur de voitures a indiqué qu’il ne réaliserait pas de profit lors de la vente des actions et qu’il comptait financer le rachat grâce aux liquidités dont il dispose.
  • Le premier groupe européen du transport aérien Lufthansa (LHA.DE, 6,30 €) a réalisé au troisième trimestre son premier bénéfice opérationnel depuis le début de la pandémie, profitant d’une nette reprise du trafic aérien et du bond de la demande côté fret. La compagnie a vu son chiffre d’affaires presque doubler sur un an et a réalisé un maigre bénéfice d’exploitation (BAII) ajusté de 17 millions d’euros entre juillet et septembre, comparé à une perte de 1,3 milliard sur cette même période en 2020. En net, le groupe, qui compte aussi Austrian Airlines, Swiss et Brussels Airlines, affiche toujours une perte: -72 millions d’euros, selon un communiqué mercredi. Eurowings a réalisé 108 millions d’euros de bénéfices et les quatre compagnies nationales du groupe ont réduit leurs pertes à -450 millions d’euros. Mais la branche Cargo sort gagnante des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, avec un bénéfice d’exploitation «record» de 301 millions.
  • Le groupe français de câbles électriques Nexans (NEX.PA, 85,60 €) a déçu le marché mercredi après un ralentissement de sa croissance au troisième trimestre, marqué par des difficultés d’approvisionnement, mais a maintenu ses objectifs financiers pour 2021. En raison de tensions sur la chaîne d’approvisionnement, le chiffre d’affaires s’est rétracté de 1,7% au troisième trimestre, à 1,38 milliard d’euros contre 1,41 milliard l’an passé (avec un cours du cuivre standard de 5 000 euros la tonne), a indiqué le groupe. À périmètre et changes constants, les ventes ressortent toutefois en progression de 0,4%. Sur neuf mois, le chiffre d’affaires a progressé de 8,2%, à 4,49 milliards d’euros, contre 4,30 milliards l’an passé (avec le même cours de cuivre standard). Nexans, dont les câbles sont utilisés dans de multiples domaines qui vont des télécoms à l’alimentation en électricité, a annoncé en février son recentrage pour devenir un «pure-player» de l’électrification. Il a aussi réaffirmé sa volonté de se concentrer sur la valeur des contrats plus que sur les volumes. Le groupe a confirmé ses objectifs pour 2021, avec un bénéfice d’exploitation «compris entre 430 et 460 millions d’euros», une rentabilité des capitaux employés (ROCE) située «entre 13% et 15%» et une génération de trésorerie (avant fusions, acquisitions et opérations de capital) «entre 100 et 150 millions d’euros».
  • Le groupe de publicité en ligne Criteo (CRTO, 41,01 $US) a quadruplé son bénéfice net au troisième trimestre grâce à l’important rebond du secteur, et en profite pour relever une nouvelle fois sa prévision de croissance annuelle à +10%. Sur le trimestre, le chiffre d’affaires du groupe français coté au Nasdaq à New York a augmenté de 8%, à 509 millions de dollars. Son bénéfice net est passé quant à lui de 5 à 23 millions de dollars. L’indicateur privilégié du groupe, qui exclut les reversements aux partenaires (ex-TAC), augmente pour sa part de 13% à 211 millions de dollars, soit 4 points de croissance de plus qu’attendu. Le reciblage, spécialité historique de Criteo, a augmenté de 11% sur le trimestre, une croissance «partiellement compensée par les anticipations des changements à venir» sur la vie privée des internautes, a indiqué le groupe. L’impact seul des changements introduits par Apple dans son nouveau système d’exploitation mobile, qui empêchent les applications d’accéder sans permission à l’identifiant publicitaire de l’appareil, est estimé à 55 millions de dollars sur l’année. Et l’ensemble des nouvelles restrictions, intégrant celles de Google sur le web, pourrait coûter jusqu’à 60 millions de dollars de plus en 2022. Criteo investit depuis quelques années dans de nouvelles solutions publicitaires (désormais 28% de ses revenus), notamment la publicité directement sur les sites de cybercommerce (retail media). Ces revenus ont baissé de 14% au troisième trimestre en raison de la migration des clients vers la nouvelle plateforme spécialisée, mais Criteo se félicite parallèlement de l’arrivée de nouveaux distributeurs Lowe’s, Walmart Canada, BestBuy et Douglas. Criteo affirme de plus qu’il peut encore cibler au quotidien 60% de ses profils d’internautes grâce à ses accords avec les éditeurs de médias.

 

À surveiller

Air Canada (AC, 24,82 $): une demande nettement plus forte que prévu. Les résultats trimestriels et les perspectives de croissance de la demande pour les services du transporteur aérien canadien sont tels que Cameron Doerksen, analyste à la Financière Banque Nationale, hausse sa recommandation à «surperformance» et son cours cible passe de 28,00 $ à 30,00 $.

Cargojet (CJT, 179,30$): les marges d’opérations vont se stabiliser au cours des prochains trimestres selon l’analyste de la BMO. La compagnie aérienne spécialisée dans les vols réguliers cargo de Mississauga a réalisé à son troisième trimestre des revenus et des bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) meilleurs que prévu, mais ses marges d’opérations ont quelque peu déçu à cause de pression sur les coûts, principalement ceux des frais d’équipage.

EA (EA-NASDAQ, 140,17 $US): ce que vous devrez surveiller cet après-midi. Le producteur de jeux vidéo américains dévoilera les résultats du 2e trimestre de son année financière 2022 en fin d’après-midi.

 

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4 novembre

 

Dans les Titres en action:

  • Saputo (SAP.TO, 29,51 $) a annoncé des résultats financiers en baisse pour le deuxième trimestre de 2022 s’étant clos le 30 septembre 2021. Les produits ont diminué de 0,4% à 3,689 milliards de dollars comparativement à 3,702 milliards en septembre 2020. Le bénéfice net a aussi baissé, cette fois de 42,7%, désormais chiffré à 98 millions $. Dilué, le bénéfice net par action passe à 0,24 $ comparativement à 0,42 $ en 2020. De son côté, le bénéfice avant intérêts, impôts, et amortissement (BAIIA) ajusté a chuté de 23,5% à 283 M$ US comparativement à 370 millions $ à pareille date l’an dernier.
  • Canadian Natural Resources (CNQ, 41,91 $US) a annoncé jeudi une hausse de 25% de son dividende, alors qu’il affichait un bénéfice de 2,2 milliards $ pour son troisième trimestre. La société établie à Calgary a indiqué que son dividende trimestriel serait désormais de 58,75 cents par action. Le bénéfice de Canadian Natural a atteint 1,86 $ par action pour le trimestre clos le 30 septembre, en hausse par rapport à celui de 408 millions $, ou 35 cents par action, de la même période l’an dernier. Les revenus ont totalisé 7,71 milliards $, en hausse par rapport à ceux de 4,5 milliards $ du troisième trimestre de 2020. La production quotidienne a atteint en moyenne l’équivalent de 1 237 503 barils de pétrole par jour, ce qui était supérieur à celle de 1 111 286 barils par jour de la même période l’an dernier. Sur une base ajustée, la Canadian Natural a réalisé un bénéfice tiré des activités de 2,1 milliards $, soit 1,77 $ par action, en hausse par rapport à celui de 135 millions $, ou 11 cents par action, du même trimestre un an plus tôt. 
  • La biotech américaine Moderna (MRNA, 287,08 $US), qui commercialise un vaccin à deux doses contre la COVID-19, a revu à la baisse jeudi ses prévisions de recettes annuelles liées au sérum, ce qui faisait chuter l’action de l’entreprise à Wall Street. Moderna envisage de toucher entre 15 et 18 milliards de dollars américains en 2021 grâce à la vente du vaccin. En août, le groupe avait dit avoir s’attendre à des revenus annuels de 20 G$ US. La biotech espère livrer entre 700 et 800 millions de doses sur l’ensemble de l’année, moins que sa précédente estimation, entre 800 millions et 1 milliard. Pour justifier cette révision à la baisse, Moderna a notamment invoqué dans le communiqué détaillant ses résultats trimestriels «des retards pour les cargaisons et les exportations internationales qui peuvent décaler les livraisons à début 2022». La biotech a également insisté sur le fait qu’elle allait concentrer ses efforts sur la livraison de vaccins dans les pays les plus pauvres, qui devraient représenter 10% du volume total cette année et bien davantage en 2022. De juillet à septembre, la biotech, basée à Cambridge (Massachusetts), a dégagé un chiffre d’affaires de 5 G$US, inférieur aux prévisions des analystes qui tablaient sur 6,2 milliards. Le bénéfice net est ressorti à 3,3 G$US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il s’établit à 7,70 $US, également en dessous des attentes du marché (9,05 $US).
  • Le constructeur de voitures de luxe Aston Martin (AML.L, 1 801,50 £) a réduit ses pertes depuis début 2021, mais les a creusées au 3T, malgré l’envolée des ventes, le retour au cinéma de James Bond, son plus célèbre client, causant des dépenses marketing. Au troisième trimestre, le groupe britannique a doublé ses ventes, mais sa perte après impôts s’est creusée d’un tiers, à 89,5 millions de livres, à cause d’une «augmentation des investissements dans la marque et de marketing» — dont font partie les évènements associés à la sortie du nouveau James Bond. Sur les neuf premiers mois de l’année, sa perte après impôt s’est réduite à 160,6 millions de livres, contre 267,9 millions un an plus tôt, et les ventes ont presque triplé à 736 millions de livres, d’après un communiqué jeudi. La perte sur neuf mois reflète notamment l’absence du crédit de 13 millions de livres reçu en 2020 dans le cadre du programme de chômage partiel du gouvernement, qui s’est arrêté au 30 septembre, ou encore des «charges d’amortissement plus élevées» de 40 millions de livres. Aston Martin maintient ses objectifs pour 2024-2025: 10 000 voitures vendues, un chiffre d’affaires de 2 milliards de livres et un EBITDA de 500 millions. Pour 2021, la marque espère vendre 6 000 véhicules.
  • BCE (BCE, 51,60 $US)rapporte que son bénéfice net du troisième trimestre de l’exercice financier 2021 a été de 813 millions $, en hausse de 9,9% par rapport à celui affiché lors du trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires a quant à lui progressé pendant la même période de 9,4%, à 757 millions $, alors que le bénéfice net ajusté est passé à 748 millions $, en hausse de 5,1%. Entre-temps, les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation de BCE ont totalisé 1,774 milliard $, en baisse de 15,9% par rapport au troisième trimestre de 2020. Le géant canadien des communications estime que sa situation financière reste solide, puisque ses liquidités disponibles s’élevaient à 6,1 milliards $ à la fin du troisième trimestre. Le président et chef de la direction de BCE et de Bell Canada, Mirko Bibic, estime que la compagnie a enregistré des performances positives dans l’ensemble de ses secteurs d’activité.
  • Le bénéfice brut de Vêtements de sport Gildan (GIL.TO, 47,53 $)a bondi de près de 108% au troisième trimestre de cette année par rapport à la même période de trois mois de 2020: il est passé de 135,5 millions $ à 281,7 millions $. Pendant la même période, le bénéfice ajusté a augmenté de près de 86%, de 135,5 millions $ à 251,8 millions $. Les ventes nettes de la société établie à Montréal ont aussi été en hausse, de 602,3 millions $ à 801,6 millions $. Il s’agit d’une progression de 33% par rapport à un an plus tôt et de 8% par rapport au troisième trimestre de l’exercice financier de 2019. Glenn J. Chamandy, président et chef de la direction de Gildan, attribue la performance record du troisième trimestre de 2021 à divers facteurs, notamment à la reprise continue de la demande. Il est confiant que la compagnie puisse continuer de tirer son épingle du jeu malgré le peu de marge de manœuvre au niveau de la chaîne d’approvisionnement et les pressions inflationnistes.
  • Québecor (QBR-B.TO, 30,34 $)a réalisé au troisième trimestre de l’exercice financier en cours un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 173,1 millions $, ou 0,71 $ par action de base, 32,2 millions $ ou 0,15 $ par action de base de plus qu’au trimestre correspondant de l’exercice 2020. Le géant québécois des communications ajoute que pendant la même période, ses revenus ont progressé de 3,3% pour s’établir à 1,15 milliard $. À lui seul, le secteur des télécommunications de Québecor a représenté la part du lion des revenus de l’entreprise, de 939,5 millions $ lors de la période de trois mois qui a pris fin le 30 septembre dernier. La filiale Vidéotron a d’ailleurs une fois de plus affiché une progression importante de ses revenus au troisième trimestre de 2021: de 5,6% pour les services d’accès Internet et de 8% pour la téléphonie mobile. Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, estime que dans un contexte de reprise économique dans plusieurs de ses activités, la compagnie a généré un bon rendement au cours du troisième trimestre 2021, tant du point de vue financier qu’opérationnel. D’autre part, Québecor confirme que France Lauzière, qui avait entamé au printemps dernier une pause professionnelle de quelques mois pour des raisons familiales, quitte définitivement ses fonctions de présidente et chef de la direction de Groupe TVA et chef du contenu de Québecor Contenu pour les mêmes raisons. Pierre Karl Péladeau continuera d’assumer sur une base intérimaire les responsabilités de Mme Lauzière.
  • Les Aliments Maple Leaf (MFI.TO, 27,44 $)a indiqué qu’elle réévaluait ses investissements dans les protéines végétales, alors qu’elle déclarait un bénéfice de 44,5 millions $ au troisième trimestre. Le PDG Michael McCain a dit que la société constatait un ralentissement marqué du rendement de la catégorie des protéines végétales, ce qui pourrait suggérer un changement systémique dans les taux de croissance extrêmement élevés attendus par l’industrie. Il a ajouté qu’en raison de ce rendement, la société procède à un examen qui confirmera ou ajustera ses stratégies et sa thèse d’investissement à l’avenir. Maple Leaf affirme que son bénéfice s’est élevé à 36 cents par action pour le trimestre terminé le 30 septembre, en baisse par rapport à 66 millions $ ou 54 cents par action au même trimestre l’an dernier, lorsqu’il avait enregistré des gains dans les variations de la juste valeur hors trésorerie en actifs biologiques et contrats dérivés. Sur une base ajustée, Maple Leaf a gagné 36 cents par action pour le trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 17 cents par action il y a un an. Les ventes ont totalisé 1,18 milliard $, contre 1,06 milliard $ au même trimestre l’an dernier. Les ventes du groupe de protéines de viande ont atteint 1,15 milliard $, comparativement à 1,01 milliard $ il y a un an, tandis que les ventes du groupe de protéines végétales ont chuté à 48 millions $, contre 51,4 millions $ un an plus tôt.

 

À surveiller

CGI (GIB.A, 111,91 $): les résultats seront bons, même excellents selon l’analyste de la TD. La firme de services conseils en technologie de l’information divulguera ses résultats du 4e trimestre mercredi le 10 novembre, et s’il faut en croire Daniel Chan, analyste chez Valeurs mobilières TD, ils seront très bons.

iA Groupe financier (IAG, 76,11 $): de bons résultats et de nombreux éléments positifs. La société d’assurance de Québec divulguait hier ses résultats du 3e trimestre, et ils ont certainement plu aux investisseurs, car le titre s’est apprécié de près de 3% durant la séance.

Cenovus (CVE, 15,03 $): de bons résultats qui étaient attendus. Les investisseurs avaient certes prévu que la hausse des prix des matières premières allaient fournir un bon vent de dos pour la compagnie pétrolière de Calgary, car durant le dernier mois et demi, le cours de l’action est passé de 10,50$ à 15$, soit une appréciation de plus de 40%.

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5 novembre

 

Dans les Titres en action:

 

  • TC Énergie (TRP, 51,93 $US) a affiché vendredi un bénéfice du troisième trimestre de 779 millions $, en baisse de 13,8% par rapport à celui de 904 millions $ de la même période l’an dernier. L’exploitant de pipelines a précisé que son bénéfice par action avait atteint 80 cents pour le trimestre clos le 30 septembre, alors qu’il avait été de 96 cents pour le troisième trimestre de 2020. Les revenus trimestriels ont totalisé 3,24 milliards $, en hausse par rapport à ceux de 3,20 milliards $ de la même période un an plus tôt. TC Énergie a indiqué que son bénéfice comparable s’était chiffré à 99 cents par action pour le plus récent trimestre, alors qu’il avait été de 95 cents par action il y a un an. Par ailleurs, TC Énergie a aussi annoncé vendredi matin avoir donné son feu vert à un projet de 800 millions $US qui vise à améliorer la fiabilité du système ANR Pipeline et à prolonger une de ses portions pour desservir des marchés dans le Midwest américain.

  •  Magna International (MGA, 83,17 $US) a affiché vendredi un bénéfice du troisième trimestre en baisse par rapport à l’an dernier, la production de véhicules ayant ralenti partout dans le monde en raison de la pénurie de puces à semi-conducteur. Le fabricant de pièces automobiles a engrangé un bénéfice de 11 millions $US, soit 4 cents US par action, pour le trimestre clos le 30 septembre. Cela se comparait à un profit de 405 millions $US, soit 1,35 $US par action, pour la même période l’an dernier. Les ventes ont reculé à 7,92 milliards $US, alors qu’elles avaient été de 9,13 milliards $US un an plus tôt. La production de véhicules automobiles a été significativement plus faible que prévu, essentiellement en raison de la pénurie de puces électroniques qui a rendu imprévisibles les calendriers de production des clients de Magna, générant de l’inefficacité dans ses usines. Magna a aussi indiqué que ses résultats avaient été minés par une hausse des coûts de production, incluant ceux pour le transport et pour les matières premières, ainsi que par une provision dans les contrats de services d’ingénierie avec la division automobile d’Evergrande. Sur une base ajustée, Magna a réalisé un profit par action de 56 cents US, en baisse par rapport à celui de 1,95 $US du même trimestre l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté par action de 60 cents US, et à des revenus de 7,89 milliards $US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
  • Canada Goose Holdings (GOOS.TO, 61$) a surpassé les attentes des analystes vendredi, en dévoilant des revenus plus importants que prévu pour son deuxième trimestre, malgré une baisse de ses profits par rapport à l’an dernier. Le fabricant de parkas de luxe a indiqué que son bénéfice s’était chiffré à 9 millions $, soit 8 cents par action, pour le trimestre clos le 26 septembre, ce qui se comparait à un profit de 10,4 millions $, ou 9 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus de Canada Goose ont grimpé de près de 20% pour atteindre 232,9 millions $, comparativement à 194,8 millions $ au deuxième trimestre précédent. Les chiffres de l’an dernier comprenaient un montant de 28,8 millions $ attribuable à la production temporaire d’équipement de protection personnelle, comme des masques. Au plus récent trimestre, les ventes en ligne et les commandes des grossistes ont progressé. Sur une base ajustée, Canada Goose a réalisé un profit de 13,2 millions, soit 12 cents par action, ce qui se comparait à un profit ajusté de 11,5 millions $, ou 10 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un chiffre d’affaires de 206,1 millions $ et à une perte ajustée de 9 cents par action pour le trimestre, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. L’action de Canada Goose bondissait de 20 % vendredi matin à la Bourse de Toronto, où elle prenait 10,08 $ pour se négocier à 60,49 $. 
  • Canopy Growth (CGC, 11,69$) a reporté son objectif de rentabilité en dévoilant vendredi une perte de 16,3 millions $ pour son deuxième trimestre. Le producteur de cannabis de Smiths Falls, en Ontario, avait précédemment prédit qu’il deviendrait rentable dans la deuxième moitié de son exercice 2022, mais des difficultés liées à sa part du marché et un lancement plus lent que prévu de ses produits BioSteel aux États-Unis le forcent maintenant à revoir cet échéancier. La perte du plus récent trimestre, qui a pris fin le 30 septembre, était inférieure à celle de 96,5 millions $ dévoilée par Canopy pour la même période un an plus tôt. La perte par action de Canopy s’est établie à 3 cents pour le plus récent trimestre, en baisse par rapport à celle de 9 cents du deuxième trimestre précédent. Les analystes s’attendaient en moyenne à une perte de 21 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Les revenus totaux de Canopy se sont chiffrés à 131,3 millions $ au plus récent trimestre, comparativement à ceux de 135,2 millions $ de la même période l’an dernier.

 

  • Le constructeur aéronautique brésilien Embraer (ERJ, 16,11 $US) a annoncé vendredi avoir réduit de 64% sa perte au troisième trimestre, à 45 millions de dollars américains, grâce à la reprise progressive du secteur aérien fortement touché par la pandémie. Au troisième trimestre 2020, la perte nette avait été de 121,2 M$US. Le troisième fabricant mondial d’avions était revenu dans le vert au deuxième trimestre 2021, dégageant un bénéfice net de 87,9 M$US. Embraer a souligné une «activité commerciale solide» depuis le début de l’année, avec une augmentation de 20% des commandes par rapport à la même période de 2020. La compagnie brésilienne a livré 86 appareils depuis le début de l’année, 32 avions de ligne, deux fois plus que lors des trois premiers trimestres de 2020, et 54 jets privés (+25%).
  • Telus (T.TO, 28,92 $) a haussé son dividende trimestriel, vendredi, en marge de la publication de ses plus récents résultats, lesquels faisaient état d’un profit de 358 millions $ pour son troisième trimestre, en hausse de 11,5% sur un an. Le géant des télécommunications versera désormais un dividende trimestriel de 32,74 cents par action, par rapport à celui de 31,12 cents par action précédemment en vigueur. Le bénéfice de Telus pour le trimestre clos le 30 septembre s’est élevé à 25 cents par action, alors qu’il avait été de 321 millions $, ou 24 cents par action, un an plus tôt. Les revenus d’exploitation et autres revenus ont grimpé à 4,25 milliards $, comparativement à 3,98 milliards $ au même trimestre l’an dernier. Sur une base ajustée, le bénéfice de Telus s’est chiffré à 29 cents par action au plus récent trimestre, par rapport à celui de 28 cents par action du troisième trimestre de 2020. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté par action de 28 cents, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 
  • Le groupe aérien IAG (IAG.L, 176,34 £), maison mère de British Airways et Iberia, a annoncé vendredi avoir fortement réduit ses pertes pendant l’été et espérer un retour aux bénéfices l’an prochain grâce à la réouverture des frontières américaines. IAG a tourné à 43,4% de ses capacités de 2019 au cours des trois mois achevés en septembre et s’attend à ce que ce chiffre progresse à 60% au quatrième trimestre, avec la levée des restrictions aux voyages imposées en raison de la pandémie, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le groupe avait subi une énorme perte nette de 6,9 milliards d’euros en 2020 et supprimé autour de 10 000 emplois chez British Airways, soit un quart des effectifs, et 500 chez Aer Lingus en raison des conséquences de la pandémie de la COVID-19.Au troisième trimestre, sa perte s’est réduite à 574 millions d’euros contre 1,8 milliard un an plus tôt. IAG prévoit une perte opérationnelle de 3 milliards d’euros sur l’année. Mais «une reprise significative est en cours», estime le directeur général Luis Gallego, cité dans le communiqué.
  • Le groupe autrichien de technologie, d’équipements et d’ingénierie industriels Andritz (ANDR.VI, 46,94 €) a vu son bénéfice net encore progresser au troisième trimestre, malgré des ventes en berne. Sur la période juillet-septembre, son bénéfice net s’est élevé, selon un communiqué, à 76,2 millions d’euros, affichant un bond de 45,4% par rapport à la même période en 2020. L’année dernière, l’entreprise était revenue dans le vert après un exercice 2019 compliqué, sur fond de morosité du secteur automobile mondial. Seule ombre au tableau, le chiffre d’affaires toujours en repli (-8,9%), à 1,52 milliard d’euros, tout comme le carnet de commandes (-14,5%) à 1,46 milliard. Andritz, qui est l’un des leaders mondiaux en équipements pour les industries hydroélectrique, papetière, métallurgique et d’assainissement, justifie cette baisse par les prises de commande record du secteur pâte et papier l’été dernier. D’autant que le résultat d’exploitation (BAIIDA), qui avait doublé au troisième trimestre l’année dernière, affiche quant à lui toujours une hausse confortable de 14,2%, à près de 169 millions d’euros. Basé à Graz, dans le sud-est de l’Autriche, Andritz exploite 280 sites dans 40 pays et emploie 26 800 salariés. Sur l’ensemble de l’année 2021, il prévoit une rentabilité de 8% (marge de BAIIDA) et une légère baisse du chiffre d’affaires et des ventes par rapport à l’année précédente.

 

À surveiller

Gildan (GIL, 50,74 $, 40,66 $US): ses ventes dépassent ses niveaux prépandémie. Grâce à des revenus et à une marge bénéficiaire brute bien meilleurs que prévu, les résultats trimestriels dévoilés par Gildan le 4 novembre 2021 ont surpassé les prévisions non seulement de Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale, mais aussi du consensus.

Lightspeed (LSPD, 88,93 $, 68,15 $US): c’est le moment d’acheter selon un analyste. Si les investisseurs ont tenté de se débarrasser en masse de leurs actions de Lightspeed jeudi à la suite de la publication de ses résultats trimestriels, l’analyste de RBC Marchés des capitaux Daniel R. Perlin voit plutôt là une occasion de gains.

Nuvei (NVEI, 117,01$US): Bank of America se penche sur le titre. L’analyste de Bank of America se penchera dorénavant sur le titre de Nuvei, et entame sa couverture avec une recommandation à «achat» et un cour cible à 145 $US.