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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 26 novembre 2021

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: 123RF)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

22 novembre

 

Dans les Titres en action:

  • Uber Technologies (UBER, 42,53 $US) s’associe à l’une des marques de Canopy Growth (WEED.TO, 14,89 $) pour faciliter les achats de cannabis et lutter contre le marché illicite. La société de technologie américaine a annoncé qu’elle autoriserait désormais les utilisateurs de son application Uber Eats à commander des produits à base de cannabis devant être ramassés chez Tokyo Smoke. Les entreprises affirment que les commandes seront exécutées dans l’heure, une promesse qui, espèrent−elles, empêchera certaines ventes des marchands illégaux. La société ontarienne du cannabis estime que le marché illicite a traité environ 52,9% des achats de cannabis en Ontario entre le 1er avril et le 30 juin. Pour accéder à la boutique de Tokyo Smoke sur l’application Uber Eats, les consommateurs devront rechercher le mot «cannabis», puis confirmer leur âge avant qu’un menu n’apparaisse. Lorsque les consommateurs arrivent dans un magasin Tokyo Smoke pour récupérer leur commande, le personnel vérifiera leur pièce d’identité pour s’assurer qu’ils respectent l’âge minimal pour l’achat de cannabis.
  • Air Canada (AC.TO, 23,57 $) affirme avoir augmenté sa capacité de fret à destination et en provenance de Vancouver à la suite des inondations qui ont empêché l’usage d’autoroutes vers la ville. La compagnie aérienne dit que sa capacité vers Vancouver sera haussée entre le 21 et le 30 novembre à partir de ses plaques tournantes de Toronto, Montréal et Calgary. Air Canada indique qu’il reprogramme 28 vols de passagers pour utiliser des gros−porteurs plutôt que des avions monocouloirs afin d’augmenter la capacité de fret. Il ajoute également 13 vols entièrement destinés au fret. Au total, Air Canada dit ajouter 586 tonnes de capacité de fret. Air Canada avait également augmenté le nombre de sièges disponibles pour les clients à Kelowna et à Kamloops depuis le 17 novembre en utilisant des avions plus gros sur ses routes.
  • Siemens (SIE.DE, 156,54 €)développe avec les chemins de fer russes de nouveaux trains permettant de relier Moscou à Saint-Pétersbourg à 360 km/h en moyenne, dès 2028, a indiqué lundi un responsable du groupe allemand. «Avec nos partenaires russes, nous développons un nouveau produit. C’est un train à haute vitesse qui circulera entre Moscou et Saint-Pétersbourg à partir de 2028 à une vitesse moyenne de 360 km/h», a déclaré, cité par l’agence officielle TASS, Alexander Liberov, patron de Siemens Russie. Il a précisé que les trains seraient produits par l’usine d’Ural Locomotives — une coentreprise entre Siemens et le groupe russe Sinara — près d’Iékatéringbourg, dans l’Oural. Selon des informations diffusées précédemment par RZD, les chemins de fers russes, ces nouveaux trains permettront de parcourir les quelque 700 km qui séparent les deux principales villes russes en allant jusqu’à 400 km/h, pour un trajet de 2h30. Le train le plus rapide entre Moscou et Saint-Pétersbourg met actuellement un peu moins de 4h00, et est une des lignes les plus utilisées du pays.
  • L’équipementier télécoms suédois Ericsson (ERIC-B.ST, 93,44 $SEK) a annoncé lundi un accord pour acquérir l’Américain Vonage, spécialiste des solutions de communications infonuagique, pour 6,2 milliards de dollars américains (5,5 milliards d’euros). L’offre d’Ericsson sur le groupe coté a reçu «l’approbation unanime du conseil d’administration de Vonage» et s’inscrit dans sa «stratégie d’expansion dans les communications sans fil et d’élargissement de son offre mondiale», écrit le groupe dans un communiqué. L’acquisition est la plus importante dans l’histoire récente d’Ericsson et élargit son activité au-delà de son marché historique des équipements pour les réseaux télécoms, notamment dans la 5G, où il bataille avec le leader chinois Huawei et le finlandais Nokia. À 21 $US par action, l’offre aux actionnaires correspond à une prime de plus de 28% par rapport au dernier cours de clôture de Vonage sur le Nasdaq. Fondé en 2001, Vonage a longtemps proposé ses services de téléphonie de voix par IP et a développé ces dernières années une plateforme de communications infonuagique (messagerie, voix, vidéo). Avec 120 000 clients et un accès des développeurs à son interface API, cette plateforme représente 80% de son chiffre d’affaires annuel, qui s’élève actuellement à 1,4 milliard de dollars. Sa croissance a avoisiné 20% par an ces trois dernières années. Ericsson prévoit de garder ses opérations sous le nom de Vonage et en fera une filiale indépendante dans ses résultats, précise le groupe suédois.

 

À surveiller

Transat A.T. (TRZ, 5,04): l’entente avec WestJet ne règle pas le problème de l’endettement. L’entente de partage de code avec WestJet permettra au transporteur aérien québécois de faire avancer son plan de reprise stratégique. Grâce à cette entente, les passagers de Transat pourront transférer sur des vols de WestJet, et vice versa, afin de poursuivre leur voyage jusqu’à destination, et ce, sans avoir à récupérer leurs bagages.

New Gold (NGD, 2,02 $): aucun impact direct provenant des inondations en Colombie-Britannique. La société minière canadienne dont le cours boursier connaissait une forte appréciation depuis le début du mois d’octobre ne devrait pas être affectée par les inondations en Colombie-Britannique, selon Mike Parkin, analyste à la Banque Nationale.

Centerra Gold (CG, 9,85 $): les ventes de minerai pourraient être retardées au 4e trimestre. Comme pour sa concurrente New Gold, le titre de Centerra s’est fait quelque peu bousculer en Bourse au cours des dernières séances, alors que les mauvaises nouvelles émanant de Colombie-Britannique s’accumulaient.

 

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23 novembre

 

Dans les Titres en action:

  • George Weston (WN.TO, 139,71 $) a affiché mardi un bénéfice attribuable aux actionnaires de 124 millions $ pour son troisième trimestre, en baisse de 59% par rapport à celui de 303 millions $ réalisé lors de la même période l’an dernier. La société, qui détient d’importants investissements dans les Compagnies Loblaw et dans la fiducie de placement immobilier Propriétés de Choix, a fait état d’un profit de 82 cents par action pour le trimestre clos le 9 octobre, alors que celui−ci s’était établi à 1,96 $ un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 16,19 milliards $, un chiffre d’affaires en baisse par rapport à celui de 15,81 milliards $ de la même période l’an dernier. En excluant les éléments non récurrents, George Weston a dit avoir réalisé un profit ajusté de 2,39 $ par action au plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 2,32 $ par action un an plus tôt. En novembre, George Weston a annoncé avoir signé un accord pour se départir des activités de produits de longue conservation de Weston Foods à la société Hearthside Food Solutions, en Illinois, pour 370 millions $. Cette entente faisait suite à la signature, en octobre, d’une autre entente sur la vente des activités de produits de boulangerie frais et surgelés de Weston Foods à FGF Brands pour 1,2 milliard $.
  • La Banque Laurentienne du Canada a déclaré mardi qu’à la suite de son examen stratégique, elle prévoit comptabiliser certaines charges dans ses résultats du quatrième trimestre de l’exercice 2021, lesquelles devraient entraîner une réduction de 163 millions $ après impôts. La banque montréalaise a annoncé qu’elle dévoilerait son nouveau plan stratégique lors d’une journée des investisseurs le 10 décembre après avoir publié ses résultats du quatrième trimestre. Les charges non récurrentes comprennent une dépréciation de l’écart d’acquisitions ainsi que des charges liées à la consolidation de ses deux plateformes numériques en une seule. La banque prévoit aussi comptabiliser des charges liées à une réduction du nombre d’espaces de bureaux qu’elle loue ainsi qu’une augmentation des provisions pour pertes sur créances. La Laurentienne affirme que les charges devraient réduire son bénéfice ajusté de 14 millions $ après impôts. Le bénéfice dilué par action présenté devrait être touché de 3,73 $ et le bénéfice dilué ajusté par action, de 33 cents.
  • Vivendi (VIVHY, 12,57 $US), actionnaire principal de Telecom Italia (TIT.MI, 0,44 €) avec 23,75% de ses actions, «n’a aucune intention de céder sa participation» dans l’opérateur italien, a déclaré un porte-parole de Vivendi à l’AFP mardi, répondant à l’offre d’achat du fonds américain KKR. «Vivendi est un actionnaire de long terme» dans Telecom Italia «depuis le début et Vivendi réitère son souhait de travailler avec les autorités et les institutions publiques italiennes pour assurer le succès de long terme de Telecom Italia», a assuré le porte-parole. Le fonds d’investissement américain KKR a annoncé lundi être prêt à mettre 11 milliards d’euros sur la table pour racheter la totalité du capital de Telecom Italia. Juste avant la tenue d’un conseil d’administration extraordinaire de Telecom Italia dimanche, Vivendi avait démenti «fortement avoir eu des discussions avec des fonds», et avait déjà affirmé être «un investisseur de long terme dans Telecom Italia».
  • Le groupe suisse de chimie de spécialités Clariant (CLN.SW, 16,66 $CHF) veut mettre l’accent sur la Chine, où il va concentrer plus du tiers de ses investissements, annonce-t-il mardi lors de la présentation de ses objectifs financiers pour 2025. Le groupe suisse, qui fabrique aussi bien des produits de dégivrage pour les pistes d’avions que des additifs pour les peintures ou ingrédients pour les cosmétiques, entend faire croître ses ventes de 4 à 6% par an d’ici 2025. Il compte également accroître sa marge brute d’exploitation aux environs de 19 et 21%, chiffre-t-il en amont d’un point avec les investisseurs. Par comparaison, il avait fixé la barre entre 16% et 17% pour 2021 lors de la publication fin octobre de ses résultats trimestriels. Dans sa feuille de route pour 2025, Clariant prévoit de mettre l’accent sur l’innovation dans les produits durables, étendre son empreinte géographique en se focalisant en particulier sur la Chine et assurer une mise en œuvre «disciplinée» d’acquisitions ciblées. Le groupe compte consacrer «plus du tiers» de son enveloppe d’investissements, fixée entre 280 et 320 millions de francs suisses (266 à 304 millions d’euros), à la Chine, le «plus gros marché» pour la chimie de spécialités, mais aussi celui qui enregistre «la plus forte croissance», souligne-t-il. Il entend y faire croître ses ventes pour que la Chine représente 14% du total de son chiffre d’affaires d’ici 2025.

 

À surveiller

CGI (GIB.A, 108,13 $): doubler de taille d’ici cinq à sept ans. Le fournisseur de services en technologies de l’information CGI tenait sa journée des investisseurs lundi et a présenté sa stratégie pour doubler de taille d’ici cinq à sept ans, tout en faisant grimper son bénéfice par action de plus de 10% annuellement.

Dialogue Technologies de la santé (CARE, 8,43 $): nouveau module de soins en santé mentale. Les dirigeants de Dialogue ont tenu une journée de démonstration pour sa plateforme de thérapie cognitivo-comportementale sur Internet (TCCi), qui se veut un ensemble de «boîtes à outils d’autosoins» qui utilise les principes et les techniques des thérapeutes de l’entreprise, mais qui est livré dans un format électronique structuré et directement accessible aux membres.

BRP (DOO, 109,60$): les problèmes de chaîne d’approvisionnement sous surveillance. Le manufacturier de véhicules récréatifs BRP dévoilera ses résultats financiers du troisième trimestre de son exercice 2022 le 1er décembre et l’analyste Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, place déjà sous surveillance d’éventuels problèmes de chaîne d’approvisionnement qui affectent tous les manufacturiers.

 

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24 novembre

 

Dans les Titres en action:

  • Le groupe textile Gap (GPS, 18,17$US) s’effondrait mercredi à Wall Street, sanctionné après l’abaissement drastique de ses prévisions de vente causé par des approvisionnements insuffisants face à la demande. L’action perdait 23,20%, à 18,06 $US, son plus bas niveau depuis plus d’un an (début octobre 2020). Gap, qui contrôle également les enseignes Banana Republic, Old Navy et Athleta, prévoit désormais un chiffre d’affaires en hausse de 20% sur son exercice 2021 (clos fin janvier 2022), alors qu’il tablait jusqu’ici sur une progression de 30%. L’entreprise a été touchée de plein fouet par la fermeture, durant plus de deux mois et demi, de son principal site de production (30% du total), situé au Vietnam, pour cause de pandémie. Pour le seul quatrième trimestre, une enveloppe de 350 millions de $US a été engagée pour le transport aérien afin de faire face, autant que possible, au coup de chaud des fêtes de fin d’année. L’effet a été marqué sur les marges, et Gap annonce désormais une marge opérationnelle de 4,5% sur l’exercice 2021, contre 7% prévu jusqu’ici. Ces difficultés liées à la pandémie et ses conséquences interviennent alors que le groupe est en pleine restructuration, après une année 2020 déjà marquée par des ventes en baisse de 15% et une perte de 665 millions de $US.
  • Alimentation Couche-Tard (ATD-B.TO, 48,13 $) parvient à trouver les employés nécessaires pour maintenir ses magasins ouverts, mais son opération de séduction amène une hausse des coûts pour la société lavalloise. À son deuxième trimestre (terminé le 10 octobre), l’exploitant de dépanneurs et de stations-service a rapporté que ses mesures de rétention avaient coûté 24 millions $US. Ses frais d’exploitation sont d’ailleurs 7,7% plus élevés que l’an dernier. Il s’agit de la plus forte hausse en cinq ans pour les activités existantes, souligne Martin Landry, de Stifel GMP. «La société doit composer avec un marché du travail difficile, particulièrement aux États-Unis, constate l’analyste. Cela se traduit par le paiement de temps supplémentaire, par des bonus de rétention, des dépenses plus élevées destinées à la formation, sans compter l’augmentation du salaire minimum dans certaines régions. » Malgré ce contexte difficile, Couche-Tard tire bien son épingle du jeu, a dit son chef de la direction, Brian Hannasch, lors d’une conférence visant à discuter des résultats du deuxième trimestre, mercredi. «Je suis fier de dire que nous sommes ouverts. Le nombre de sites où nous avons adopté des heures d’ouverture réduites en raison de la pénurie de main-d’œuvre est restreint. Quand je me compare à d’autres détaillants aux États-Unis, je pense qu’on peut dire que notre équipe a fait du bon travail.» Couche-Tard a atteint son objectif de recruter 20 000 employés en magasin au cours de l’été. La société a augmenté le nombre de ses recruteurs et a accéléré le processus d’embauche. Elle a aussi offert des bonus et des activités de formation. «Nous voyons une stabilisation, ajoute le dirigeant. Même si le taux de roulement est supérieur à la moyenne, nous sommes parvenus à embaucher plus de gens que nous en avons perdus dans les derniers mois. »
  • Darktrace (DARK.L, 489 £), société britannique de cybersécurité et l’une des introductions boursières phare de l’année à Londres, a été interpellée sur son modèle et la trajectoire tumultueuse de son action pendant sa première AG de société cotée mercredi. En dix jours, entre octobre et début novembre, le titre a plongé de 30%, un analyste ayant notamment mis en doute sa valorisation et ses perspectives de rentabilité. L’action connaît mercredi l’une des plus fortes baisses du FTSE-100, qui regroupe les principales cotations de la Bourse de Londres, et l’entreprise est aussi en queue de peloton en termes de capitalisation boursière au sein du prestigieux indice, dont elle pourrait être retirée. La très «high tech» société d’intelligence artificielle appliquée à la cybersécurité a tenu mercredi une assemblée générale sobre, sans retransmission par internet, avec une vingtaine d’actionnaires seulement malgré l’attention reçue ces derniers jours. L’un des actionnaires s’est ému de la vente de millions de dollars de titres par une des administratrices alors que le titre piquait du nez, déplorant un moment mal choisi pour se délester des titres et un «message mitigé» aux actionnaires. La directrice générale de 39 ans Poppy Gustafsson a fait valoir que le modèle de l’entreprise, fondée en 2013, est d’identifier les «failles existantes» dans l’architecture informatique des sociétés clientes au lieu d’intervenir une fois que des menaces informatiques sont caractérisées, comme la plupart de ses rivaux. Selon elle, c’est un modèle «unique» qui part d’un «angle opposé» comparé aux entreprises rivales de cybersécurité et n’est donc pas à comparer directement.

 

À surveiller

Pfizer (PFE-NYSE, 51,08 $US): le titre est sous-évalué selon un analyste de la BMO. Depuis le début du gigantesque effort de vaccination contre la COVID-19 en mars dernier, le titre de la société pharmaceutique de New York est passé de 35 $US à 51 $US, une hausse de 35%. Et cela pourrait se poursuivre s’il n’en tient qu’à Evan David Seigerman, analyse chez BMO Marchés de capitaux.

Banque Laurentienne (LB, 39,44 $): une histoire qui n’en finit jamais. Les observateurs craignaient que la banque québécoise, dans le cadre de sa revue stratégique, annonce qu’elle inscrit une charge spéciale à ses états financiers du 4e trimestre. Mais peut-être pas aussi élevée que celle-là.

PACCAR (PCAR-NSDQ, 89,94 $US): toujours aussi affectée par les perturbations des chaînes d’approvisionnement. Après avoir connu des moments difficiles en bourse entre janvier et la fin du mois de septembre, le cours de l’action passant alors de 100 $US à 78 $US, le titre de ce leader mondial dans le design et la fabrication de camions haut de gamme profite maintenant d’une intéressante embellie depuis 2 mois.

 

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25 novembre

 

Dans les Titres en action:

  • La société alimentaire Rogers et Lantic (RSI.TO, 5,69$) a encaissé au quatrième trimestre de l’exercice 2021 un bénéfice net de 16,14 millions $, ou 0,16 $ par action, comparativement à 12,95 millions $, ou 0,13 $ par action lors du trimestre correspondant de l’exercice précédent. En revanche, le bénéfice net ajusté a reculé lors de la même période ; il est passé de 14,55 millions $, ou 0,14 $ par action ajustée, à 9,62 millions $, ou 0,09 $ par action ajustée. Les produits ont également légèrement fléchi, de 246,2 millions $ à 242,2 millions $. Lors de l’ensemble de l’exercice financier 2021, le bénéfice net du fabricant de produits alimentaires basé à Montréal s’est établi à 47,5 millions $ ; il avait été 35,4 millions $ l’année dernière. La compagnie signale que le quatrième trimestre de l’exercice 2021 et l’exercice 2021 comptent respectivement 13 semaines et 52 semaines alors que les périodes correspondantes de l’exercice précédent comptaient respectivement 14 semaines et 53 semaines. L’entreprise impute la diminution des volumes de ventes de produits industriels dans ses résultats à ce facteur. La compagnie soutient qu’au cours de l’exercice 2021, les résultats financiers du secteur du sucre ont été affectés par des situations qui ne se reproduiront pas l’année prochaine. Il y a près d’un mois, la compagnie a annoncé que la principale unité de négociation représentant la majorité des employés de sa raffinerie de Montréal a ratifié une entente de contrat de travail d’une durée de cinq. La raffinerie de Montréal emploie environ 200 travailleurs syndiqués.
  • Les actions du chinois Kaisa (2168.HK, 13,80 $HKD) ont bondi jeudi pour son retour à la Bourse de Hong Kong après trois semaines de suspension, après l’annonce par le groupe endetté d’une proposition pour ses créanciers. Kaisa n’est que le 27e promoteur chinois en termes de chiffre d’affaires, mais il est l’un des groupes immobiliers les plus endettés du pays. Sa mauvaise santé n’est qu’un des symptômes d’un secteur immobilier grippé par les déboires du géant Evergrande, étranglé par une dette abyssale d’environ 260 milliards d’euros. Ces dernières semaines, Kaisa a été dans l’incapacité d’honorer des remboursements. Et début novembre, la firme avait brutalement interrompu sa cotation à la Bourse de Hong Kong. Kaisa a finalement annoncé jeudi qu’il reprenait sa cotation avec effet immédiat. L’annonce suit une proposition du groupe à ses créanciers d’échanger leurs obligations contre de nouveaux titres à échéance prolongée. La mesure doit permettre à Kaisa d’améliorer sa situation financière et in fine de se maintenir à flot. Le groupe doit notamment s’acquitter en décembre de 400 millions de dollars américains dus sur des intérêts d’emprunt. Début novembre, il n’avait pu honorer deux remboursements d’intérêts totalisant 88,4 millions $US (78,8 millions d’euros). Il dispose toutefois d’un délai de grâce de 30 jours pour se mettre en conformité.
  • L’action de l’assureur Swiss Life (SLHN.SW, 530 $CHF) grimpait jeudi à la Bourse suisse, portée par ses nouveaux objectifs financiers pour les trois prochaines années et par un programme de rachat d’actions. L’assureur suisse, qui se fixe tous les trois ans une feuille de route très détaillée, a dévoilé ses nouveaux objectifs pour la période allant jusqu’en 2024 en amont d’une journée pour les investisseurs, relevant en particulier la barre pour les revenus générés par les frais et commissions. Swiss Life mise notamment sur la gestion d’actifs et le renforcement du conseil à la clientèle pour faire grimper les revenus générés par les frais et commissions aux environs de 850 à 900 millions de francs (811 à 859 millions d’euros) d’ici 2024, a-t-il indiqué dans un communiqué, contre un objectif de 600 à 650 millions de francs pour les trois précédentes années. Le groupe s’appuie sur un réseau de 17 000 conseillères et conseillers qu’il compte continuer de renforcer, soulignant qu’il s’agit «d’un argument clé de vente qui garantit la proximité avec les clientes et clients». L’assureur, présent dans l’assurance vie et les produits de prévoyance professionnelle, compte également mener un programme de rachat d’actions à hauteur d’un milliard de francs suisses entre décembre 2021 et mai 2023. L’assureur vise entre autres un rendement des capitaux propres de 10 à 12% (contre 8 à 10% durant les trois précédentes années) et a augmenté son objectif pour les dividendes avec un ratio de distribution de 60% visé dès 2022 (contre 50 à 60% auparavant).
  • Les autorités chinoises exigent dorénavant du géant de l’internet Tencent (0700.HK, 477,80 $HKD) qu’il soumette toute nouvelle application mobile ou mise à jour à inspection avant sortie, a indiqué un média d’État, en plein durcissement réglementaire visant le secteur du numérique. Le nouveau contrôle imposé par les autorités ne semblait toutefois pas inquiéter les marchés : l’action du groupe a terminé jeudi en hausse de plus de 1% à la Bourse de Hong Kong. La mesure, annoncée mercredi, intervient au moment où Pékin accentue la pression sur les géants du numérique pour recadrer un secteur dynamique de l’économie, qui s’est longtemps affranchi de plusieurs contraintes réglementaires. Selon la télévision publique CCTV, Tencent a fait l’objet depuis le début de l’année de neuf infractions, dont la nature n’a pas été précisée. En conséquence, le ministère de l’Industrie et des technologies de l’information (MIIT) a pris des «mesures administratives» contre Tencent, dont l’obligation de soumettre à inspection toute nouvelle application ou mise à jour, a indiqué mercredi CCTV. La mesure décrite comme «temporaire» est sans conséquence pour les utilisateurs des applications du groupe, qui continuent de fonctionner normalement pour l’instant. Tencent possède notamment la populaire application WeChat (messagerie, paiement en ligne, réseau social), que la quasi-totalité des possesseurs de smartphones ont sur leur appareil en Chine.
  • Verizon (VZ, 51,66 $US) et AT&T (T, 24,47 $US) ont proposé mercredi de limiter le déploiement pendant six mois de nouvelles bandes de fréquence pour leur réseau 5G aux États-Unis, le temps pour l’agence américaine de l’aviation (FAA) d’étudier de potentiels problèmes d’interférence avec les appareils mesurant l’altitude dans les avions. Face aux inquiétudes de la FAA, les deux opérateurs téléphoniques avaient accepté début novembre de repousser à janvier le lancement de ces nouvelles bandes de fréquence. Dans une lettre commune envoyée à la Commission fédérale des communications (FCC), qui supervise le déploiement de la 5 G dans le pays, ils expliquent mercredi vouloir bien procéder au déploiement en janvier, mais prendre jusque juillet 2022 des mesures de précaution en plus de celles déjà prévues par la loi, le temps que la FAA procède à ses analyses. AT&T et Verizon proposent par exemple de minimiser l’énergie issue des stations 5G, en particulier autour des aéroports et héliports. Verizon et AT&T devaient initialement commencer à utiliser le 5 décembre les bandes de fréquence 3,7-3,8 GHz, qui leur ont été attribuées en février à l’issue d’un appel d’offre de plusieurs dizaines de milliards de dollars américains. Mais la FAA a récemment émis un bulletin spécial, demandant des informations supplémentaires sur les instruments permettant de mesurer la distance d’un avion par rapport au sol et fonctionnant sur des bandes fréquence comprises entre 4,2 et 4,4 GHz.

 

À surveiller

Alimentation Couche-Tard (ATD.B, 48,20 $): bien qu’elle rate de peu les attentes, elle demeure bien en selle, selon l’analyste de Desjardins. Alors qu’il trônait à son sommet historique, le cours de l’action de Couche-tard a perdu quelques plumes à la suite de la divulgation de ses résultats du 2e trimestre de son année financière 2022 qui ont raté les cibles de très peu.

EverGen Infrastructure Corp (EVGN, 3,80 $): une occasion unique de prendre avantage tôt de la vague pour le gaz naturel renouvelable. La divulgation des résultats trimestriels de cette jeune compagnie a certainement enthousiasmé Brent Stadler, analyste chez Desjardins, car ceux-ci ont excédé facilement ses prévisions.

George Weston (WN, 139,61 $): La vente de Weston Foods servira principalement à racheter les actions du holding. La vente de Weston Foods devrait se finaliser avant la fin du 1er trimestre 2022, et c’est environ 1,4 milliards $ qui se retrouvera dans les coffres du holding George Weston.

 

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26 novembre

 

Dans les Titres en action:

  • Les régulateurs mexicains ont donné leur accord à l’entente du Canadien Pacifique (CP, 72,50 $US) pour acquérir le chemin de fer américain Kansas City Southern (KCS). Les chemins de fer affirment que l’accord a reçu l’approbation de la Commission fédérale de la concurrence économique du Mexique et de l’Institut fédéral des télécommunications du Mexique. Le Canadien Pacifique, basé à Calgary, a accepté d’acheter KCS dans une transaction évaluée à 31 milliards $US, y compris la prise en charge de 3,8 milliards $US de dettes. Les actionnaires de CP et de KCS devraient voter sur la transaction proposée les 8 et 10 décembre 2021, respectivement. Le Canadien Pacifique s’attend à ce que l’examen de l’entente par le Surface Transportation Board des États−Unis soit terminé au quatrième trimestre de l’année prochaine. Le régulateur américain a déjà approuvé l’utilisation d’une fiducie avec droit de vote pour la transaction qui permettra aux actionnaires de KCS de recevoir un paiement après que les actionnaires des deux sociétés auront approuvé l’accord, mais avant qu’il ne reçoive l’approbation finale.
  • La compagnie maritime danoise DFDS (DFDS.CO, 316,20 $DKK), soupçonnée de s’être entendue avec P&O pour fausser la concurrence dans le domaine du fret, a défendu vendredi un «accord technique» avec l’entreprise britannique et promis de coopérer avec les enquêteurs français. Jeudi, l’Autorité de la concurrence française avait annoncé des «griefs» contre les deux compagnies, qu’elle soupçonne de s’être indûment entendues pour se répartir des clients de leur transport de fret transmanche. Celles-ci avaient annoncé le 25 mai «un accord mutuel d’affrètement d’espace pour leurs navires actifs sur la ligne Calais-Douvres», visant la clientèle des transporteurs routiers. «DFDS souhaite préciser qu’il s’agit bien d’un accord technique permettant de réduire les temps d’attente de nos clients et les files d’attente dans les ports», a indiqué le directeur général France de DFDS, Jean-Claude Charlo. «Nous allons bien sûr coopérer avec l’Autorité de la Concurrence et fournir tous les documents requis», a-t-il ajouté, cité dans un communiqué, en remarquant que l’instance «n’a tiré aucune conclusion à ce stade quant à l’existence d’une infraction au droit de la concurrence et garde l’esprit ouvert à ce stade». Sollicitée par l’AFP, P&O, dont le siège est au Royaume-Uni, n’a pas souhaité faire de commentaire.
  • Le gendarme de la concurrence italien a infligé vendredi une amende de 20 millions d’euros à Google (GOOG, 2 872 $US) et Apple (AAPL, 128,14 $US), équitablement répartie entre les deux sociétés, pour des pratiques commerciales non correctes. L’antitrust italien «a établi que les deux sociétés ont chacune violé deux fois le Code de la consommation, la première en ne fournissant pas suffisamment d’informations (à ses clients, NDLR), la seconde pour pratiques agressives dans l’utilisation des données des consommateurs à des fins commerciales», indique un communiqué. Rappelant que les deux géants du numérique recueillent des informations de leurs clients, l’antitrust «a établi que ni Google ni Apple n’ont fourni des informations claires et immédiates sur l’acquisition et l’utilisation des données de leurs utilisateurs à des fins commerciales», selon la même source. Concernant la seconde violation, le gendarme de la concurrence dénonce «une pratique agressive» de la part des deux sociétés. Google par exemple est accusé de préinstaller dans la phase de création d’un compte «l’acceptation par l’utilisateur du transfert et de l’utilisation de ses propres données à des fins commerciales». Cette «préactivation permet le transfert et l’utilisation des données par Google (…) sans la nécessité d’autres passages au cours desquels l’utilisateur pourrait confirmer ou modifier son choix», précise le communiqué.

À surveiller

Air Canada (AC, 23,24 $): les investisseurs patients seront récompensés. Alors que le reconfinement européen fait piquer légèrement du nez le titre d’Air Canada, il est temps d’en profiter, laisse entendre l’analyste Konark Gupta, de la Banque Scotia.

Suncor Énergie (SU, 33,74 $): un avenir prometteur. Dennis Fong de Marchés des capitaux CIBC a conclu sa rencontre avec la pétrolière Suncor sur une si bonne note qu’il revoit à la hausse son cours cible, le faisant passer de 44 $ à 48 $. Quatre éléments ont principalement attiré son attention.

Rogers Sugar (RSI, 5,66$): son BAIIA rate la cible. Le plus grand producteur canadien de sucre a dévoilé jeudi des résultats en partie plombés par ses activités de raffinement, déplore Endru Leno de la Financière Banque Nationale.