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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Mis à jour le 16 avril 2024

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: 123RF)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

17 janvier

 

À surveiller

Pfizer (PFE-NYSE, 54,95 $US): l’analyste de la BMO hausse son cours cible de 25%. À la suite de récents commentaires par les dirigeants de Pfizer concernant son médicament Paxlovid, un antiviral actif par voie orale comme traitement de la COVID-19, Evan David Seigerman, analyste chez BMO Marchés des capitaux, hausse ses prévisions de revenus reliés à la COVID-19 pour 2022 de 40 milliards $US (G$US) à 63 G$US.

Cogeco Communications (CCA, 98,70 $): des résultats plutôt mixtes. La société de communications de Montréal a amorcé son année financière 2022 en dégageant de bonnes marges, bien que l’addition de nouveaux abonnés s’avérait inférieure aux attentes. C’est le constat que fait Jerome Dubreuil, analyste chez Desjardins à la suite de la divulgation des résultats du 1er trimestre.

Fiera Capital (FSZ, 10,28 $): elle rachètera encore plus de ses propres actions. Bien que la vente par Natixis de son bloc d’actions de Fiera peut laisser croire qu’un important investisseur quitte le bateau, Geoffrey Kwan, analyste chez RBC marchés des capitaux, considère que la transaction augmentera le nombre d’actions en circulation, procurant ainsi une meilleure liquidité pour le titre, tout en clarifiant les intentions de Natixis concernant sa participation dans Fiera.

 

Pour consulter les titres du 18 janvier, cliquez suivant.

18 janvier

 

À surveiller

Netflix (NFLX, 516,67$US) : 2021 a été difficile, mais 2022 devrait être meilleure. Le titre de l’entreprise de divertissement en ligne Netflix a connu une année relativement difficile en 2021, progressant de seulement 15%, alors que l’indice a terminé l’année sur une augmentation d’environ 30%.

Eldorado Gold (EGO, 9,54$US) : une hausse de production grâce à la mine Lamaque. La société minière Eldorado Gold a fait état d’une production de 122 600 onces d’or au quatrième trimestre, ce qui est supérieur à la prévision de 117 000 onces de l’analyste Cosmos Chiu, de Marchés des capitaux CIBC, en grande partie grâce à une performance meilleure que prévu de la mine Lamaque, située en Abitibi-Témiscamingue.

Les Vêtements de sport Gildan (GIL, 51,32$) : une autre ronde de hausses de prix. Gildan dévoilera ses résultats financiers du quatrième trimestre de son exercice 2021 le 23 février, mais déjà, l’analyste Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale, entrevoit déjà que la société fera état de chiffres supérieurs aux prévisions, avec comme toile de fond une hausse des ventes de vêtements imprimés et des hausses de prix et de revenus aux États-Unis.

 

Pour consulter les titres du 19 janvier, cliquez suivant.

19 janvier

 

Dans les Titres en action:

  • Le producteur de cannabis Hexo (HEXO.TO, 0,71) dit s’attendre à réduire ses frais de vente, généraux et administratifs d’environ 30% d’ici la fin de l’exercice 2023 grâce à son nouveau plan stratégique. La société de Gatineau affirme que son plan, qui a été dévoilé le mois dernier dans un contexte où ses dettes ont augmenté et que son fondateur a quitté l’entreprise, fournira environ 175 millions $ en espèces au cours des deux prochains exercices. Hexo calcule que le plan générera des flux de trésorerie supplémentaires d’environ 37,5 millions $ au cours de l’exercice 2022 et de 135 millions $ supplémentaires l’année prochaine. Elle prévoit d’atteindre ces objectifs en s’éloignant des accords de coemballage et en utilisant ses capacités de production internes. Hexo a l’intention de reconfigurer son réseau de production pour réaliser de plus grandes efficiences. Elle a notamment l’intention de déplacer la production des vapoteuses et du distillat dans une installation récemment obtenue lors de l’acquisition de Redecan pour 925 millions $. La société a également annoncé qu’elle avait vendu sa participation de 25% dans Belleville Complex à Olegna Holdings pour environ 10,1 millions $, mais qu’elle continuerait de louer l’installation.
  •  Barrick Gold (ABX.TO, 25,11$)  a dévoilé mercredi des résultats préliminaires qui font état d’une production de 1,2 million d’onces d’or et de 126 millions de livres de cuivre pour son quatrième trimestre. La société aurifère a aussi indiqué avoir vendu pendant ce trimestre 1,23 million d’onces d’or et 113 millions de livres de cuivre. Le prix moyen du marché pour l’or a atteint 1795 $US l’once au plus récent trimestre, tandis que celui du cuivre s’est établi à 4,40 $US la livre. Pour l’ensemble de l’exercice 2021, Barrick a produit 4,44 millions d’onces d’or, ce qui se situait à l’intérieur de sa fourchette prévisionnelle d’entre 4,4 millions et 4,7 millions d’onces. La production préliminaire de cuivre s’est établie à 415 millions de livres pour 2021, par rapport à des prévisions d’entre 410 millions et 460 millions de livres. Barrick Gold doit publier ses résultats trimestriels complets, ainsi que ceux pour l’ensemble de l’exercice, le 16 février.
  • La banque d’affaires américaine Morgan Stanley (MS, 96,01 $US) a dépassé les attentes au quatrième trimestre. L’établissement a dégagé un bénéfice net de 3,6 milliards de dollars américains sur la période close au 31 décembre, en hausse de 10%, avec un chiffre d’affaires en progression de 7% à 14,52 G$US. Les banquiers d’affaires de Morgan Stanley ont continué à générer des revenus importants, en hausse de 6%. Le chiffre d’affaires généré par la gestion de fortune a pour sa part grimpé de 10%. Les courtiers de la banque ont un peu ralenti leurs activités (-6%), mais surtout du côté des échanges de produits financiers à revenus fixes (-31%). Les revenus tirés des échanges d’actions ont, de leur côté, progressé de 13%. Morgan Stanley a parallèlement réduit sur le trimestre ses dépenses de 2%, grâce notamment à la baisse de 7% des sommes versées pour la rémunération de ses employés. Sur l’ensemble de l’année, les dépenses salariales ont progressé de 18%, s’affichant ainsi en nette hausse comme pour ses concurrents. Son bénéfice net a grimpé de 39% pour atteindre 14,57 G$US, avec un chiffre d’affaires en hausse de 23% à 59,76 G$US.
  • Bank of America (BAC, 46,88 $US) a dégagé un bénéfice en hausse de 30% au quatrième trimestre. L’établissement a vu son chiffre d’affaires grimper de 10% sur la période, à 22,06 milliards de dollars américains, tandis que ses dépenses augmentaient de 6%. Les revenus tirés de ses activités de gestion d’actifs et de conseils aux entreprises ont atteint un niveau record. Les revenus nets d’intérêts ont progressé de 11% grâce à la hausse des dépôts de ses clients. Le montant total des prêts accordés par la banque a augmenté de 6%. Le groupe a aussi continué à attirer de nouveaux clients, enregistrant une hausse nette de 901 000 nouveaux comptes courants et de 525 000 comptes d’investissement dans sa division de banque de détail. Son bénéfice net a atteint 6,77 G$US au quatrième trimestre. Rapporté par action et hors élément exceptionnel — la référence à Wall Street —, le bénéfice s’est affiché à 82 cents, soit au-dessus des 76 cents anticipé. Sur l’ensemble de l’année, Bank of America a dégagé un bénéfice record de 30,6 G$US, en hausse de 86%. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels (3,57 $US), il a aussi dépassé les attentes. Son chiffre d’affaires s’est affiché en hausse de 4% à 89,11 G$US. 
  • Airbus (AIR.PA, 114,66 €) va recruter environ 6 000 personnes dans la première partie de 2022 et réévaluera ses besoins en cours d’année afin notamment d’accompagner la remontée en cadence de sa production après la crise de la COVID-19, a annoncé mercredi l’avionneur européen. Ces embauches, qui se feront dans le monde entier, concernent toutes les activités du groupe (avions commerciaux, défense et espace, hélicoptères), affirme le groupe dans un communiqué, sans précision sur le nombre de recrutements par pays. La paralysie du trafic aérien au début de la pandémie avait plongé le secteur aéronautique dans une violente crise, conduisant Airbus à réduire ses cadences de 40% dès avril 2020 et à annoncer 15 000 suppressions de postes. Au final, le nombre de salariés du groupe est passé de 135 000 fin 2019 à 126 000 au 30 septembre 2021, dernier chiffre disponible. Les 6 000 embauches prévues sont justifiées par les «forts signes de reprise dans l’industrie aérospatiale» après la pandémie et le besoin de «préparer l’avenir de l’aviation et de mettre en place la feuille de route pour la décarbonation» de l’aérien. Un quart des recrutements prévus concernera de «nouvelles compétences» liées à la décarbonation, la transformation numérique et la cybertechnologie.

 

À surveiller

Tourmaline Oil (TOU, 47,31 $): important retour de capital aux investisseurs. Le producteur de pétrole et de gaz naturel de Calgary annonçait hier le versement d’un dividende spécial de 1,25 $ l’action, ainsi qu’une hausse de son dividende trimestriel de base qui passe de 0,18 $ à 0,20 $.

Suncor Énergie (SU, 35,77 $): des bris d’équipement affectent la production. Le producteur de pétrole de Calgary, dont le titre profite d’une intéressante embellie depuis le mois de septembre, a fait savoir que des incidents survenus à la fin de 2021 à ses installations de Syncrude et de Firebag allaient réduire ses volumes de production pour le 4e trimestre.

Marché Goodfood (FOOD, 3,26$): un bon point d’entrée selon l’analyste de Desjardins. Le titre du fournisseur de produits d’épicerie et de prêt-à-cuisiner de Saint-Laurent au Québec se négocie actuellement à 0,4 fois ses revenus prévus pour son année financière 2023, ce qui constitue un escompte énorme comparativement aux titres de ses concurrents.

 

Pour consulter les titres du 20 janvier, cliquez suivant.

20 janvier

 

Dans les Titres en action:

Entrée en bourse. L’entreprise de services d’hébergement Sonder (SOND, 8,22 $US), fondée en 2012 par les Québécois Francis Davidson et Martin Picard, a officiellement fait son entrée au Nasdaq le 19 janvier après une fusion avec la société d’acquisition à vocation spécifique (SPAC) Gores Metropoulos II. Lire la suite, ici.

 

À surveiller

Microsoft (MSFT, 312,20 $US): bonne acquisition, mais des liquidités limitées. L’intention de Microsoft de mettre la main sur Activision Blizzard est un bon coup de filet, mais la somme nécessaire à la transaction risque de limiter les possibilités d’acquisitions dans un avenir rapproché, estime BMO Marchés des capitaux.

Rogers Communications (RCI-B.TO, 62,92 $): résultats mitigés au quatrième trimestre. La Banque Scotia s’attend à des résultats mitigés au quatrième trimestre pour Rogers, notamment en raison de coûts plus élevés dans les secteurs de la câblodistribution et des médias.

ExxonMobil Corporation (XOM, 73,08 $ US): poussée par des vents favorables. La prudence n’est désormais plus de mise lorsqu’on parle d’ExxonMobil, estime RBC Marché des capitaux. L’institution financière revoit positivement sa position sur l’entreprise en raison de forts vents favorables qui devraient la transporter en 2022.

 

Pour consulter les titres du 21 janvier, cliquez suivant.

21 janvier

 

Dans les Titres en action:

À surveiller

Quincaillerie Richelieu (RCH, 48,35$): une année explosive. Grâce à l’assainissement de ses coûts de gestions et la bonification de ses marges brutes, Quincaillerie Richelieu est parvenue à livrer des résultats trimestriels bien au-dessus des prévisions de Zachary Evershed de la Financière Banque Nationale.

Well Health Technologies (WELL, 4,38$): de grandes promesses. La spécialiste de la médecine omnicanale de Vancouver, Well Health Technologies, a laissé entendre qu’elle préparerait le dévoilement de résultats trimestriels «records» grâce à sa grande croissance interne et ses acquisitions, rapporte David Newman de Valeurs mobilières Desjardins, qui reverra ses propres prédictions.

Guru (GURU, 15,32$): des résultats pas tout à fait énergisants. La conquête de nouveaux marchés fait gonfler les revenus du fabricant québécois de boissons énergisantes Guru, mais cette épopée se fait au détriment de ses bénéfices nets et de la marge de son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA).